Les journées de présentation de la Marine 2008


La frégate futive Courbet.
Phase 4 : Lutte anti-surface

La frégate furtive Courbet se présente sur l’avant bâbord du BPC Mistral pour mettre en oeuvre son hélicoptère Panther, spécialisé dans la lutte anti-surface, mais également pour dévoiler ses superstructures particulières qui limitent sa signature radar et qui lui permettent d’être extrêmement discrète.

Un bâtiment de combat a été identifié en rapprochement à vive allure. Ses intentions ne sont pas encore clairement hostiles et rien ne prouve qu’il soit aux mains des forces dissidentes.

L’objectif des bâtiments d’escorte est de l’empêcher de porter atteinte au Mistral.

Les premières actions est donc de le contacter pour évaluer ses intentions et lui demander de s’écarter de la force. Le bâtiment poursuit sa route vers les forces en dépit des injonctions.

Pour le dissuader de s’approcher davantage, la frégate Courbet effectue un tir de semonce sur son avant au canon de 100 mm.


L'hélicoptère Panther
décolle du Courbet

La frégate Courbet tire au canon de 100 mm

La frégate Dupleix monte à pleine vitesse à la poursuite de l'ennemi.
La frégate Dupleix est également détachée en soutien pour surveiller et marquer l’adversaire pendant que le Courbet est prêt à faire feu à nouveau sur le suspect. Le Panther du Courbet décolle à nouveau pour être placé sous le contrôle du Dupleix afin de renforcer la surveillance du bâtiment ennemi qui prendra alors une route en éloignement.

La frégate de défense aérienne Cassard commande et coordonne l’ensemble du dispositif antiaérien depuis le début du déploiement. Deux Super-Etendard modernisés jouent le rôle d’aéronefs dissidents et attaquent le Cassard.

La plupart des aéronefs participants aux « Journées de Présentation Marine » ont auparavant décollé de la base d'aéronautique navale de Nîmes-Garons.

Après cette passe d’attaque et à titre de démonstration, ces avions effectuent une passe de tir au canon sur une cible remorquée par le Cassard.

Cette passe de tir est représentative du type de menace que des avions ennemis peuvent faire peser sur un groupe lors d’une opération amphibie.

L’enjeu est donc de se protéger contre des attaques d’aéronefs équipés de bombes, de canons ou de missiles.


Le Super Etendard n°15 modernisé standard 5 reste un avion très efficace aux mains de ce pilote de la flottille 11F.

Un
Super-Etendard décolle de la BAN Nîmes-Garons pour rejoindre le groupe naval à la mer au large de Toulon.

Suivent ensuite des évolutions d’un E2C Hawkeye et de deux Rafale marine, auxquels s’ajoutent un E3F AWACS et des Mirage 2000C de l’armée de l’Air.


La frégate Cassard se fait survoler par deux Rafale

Un Rafale rejoint le groupe naval à la mer au large de Toulon.

En clôture de cette présentation aérienne, défilent les moyens Air et Marine en service aujourd’hui dans les armes aériennes modernes. Le Mistral approche des côtes, la menace sous-marine, surface et aérienne est écartée. La force peut continuer à approcher des terres tout en restant vigilante. L’opération amphibie qui consiste à déployer une force d’interposition se prépare.


Le
E2C Hawkeye guide les différents avions de combat

Le
E2C Hawkeye en simulation d'appontage, crosse sortie.
Les différentes phases de l'exercice :
Phase 1 : Assaut amphibie
Phase 2/3 : Ravitaillement à la mer et lutte sous la mer
Phase 4 : Lutte anti-surface
Phase 5 : Assaut amphibie (II) et guerre des mines
Phase 6 : Action de l'Etat en Mer et Sauvegarde Maritime

Guillaume Rueda et Jean Michel Roche pour Net-Marine © 2008. Copie et usage : cf. droits d'utilisation.


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