Les journées de présentation de la Marine 2008 Phase 2 : Ravitaillement à la mer La frégate anti-aérienne Cassard est ravitaillé en combustible par le pétrolier-ravitailleur Meuse, tandis qu’un hélicoptère Panther effectue en même temps un transfert de matériel entre les deux bâtiments. La Meuse a ravitaillé l’ensemble de la force avant l’opération amphibie.
On peut ravitailler en combustible, et également procéder au transfert de charges lourdes (vivres, munitions, ...). Lorsque le ravitaillé se trouve à 36 mètres environ du ravitailleur, celui-ci passe un gréement composé d’un câble support tensionné automatiquement, d’un jeu de manches de délivrances de différents diamètres en fonction de la nature du transfert et de différents câbles qui permettent de manœuvrer l’ensemble. Pour les ravitaillements solides, le principe est toujours basé sur un câble support mais complété d’un système de va-et-vient.
Le ravitaillement à la mer est indispensable pour permettre aux bâtiments de la marine de réaliser des missions de longue durée. L’autonomie d’une force aéronavale n’est alors limitée que par l’endurance du personnel.
Phase
3 : Lutte sous la mer
Des renseignements ont signalé la présence d’un sous-marin dans la zone. Il s'agit du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Casabianca qui joue, dans cette phase, tour à tour le rôle d’adversaire puis de partenaire. La frégate anti-sous-marine Dupleix met en oeuvre son sonar remorqué à immersion variable, pour suivre le sous-marin en immersion. Parallèlement un des deux hélicoptères Lynx, éléments clés de lutte anti-sous-marine, embarqués à bord du Dupleix, est employé en coordination des moyens de surface. Le Lynx embarqué prend quant à lui une position stationnaire pour immerger son sonar à l’immersion favorable à l’aide du treuil embarqué. Le Casabianca plonge à l’immersion périscopique : seuls ses périscopes et ses antennes dépassent alors de la surface de l’eau. Un avion de patrouille maritime Atlantique 2 vient également démontrer ses capacités de lutte anti-sous-marine. Il passe à la position du sous-marin à l’immersion périscopique, et largue deux bouées passives sur l’avant de sa position. Ces bouées lui permettront de le pister et de procéder à un enregistrement de la signature acoustique de ce dernier.
Le Casabianca, alors en plongée, effectue à titre de démonstration une remontée d’urgence à la surface.
Le ralliement d’un élément commando à bord d’un sous-marin, aux abords d’une zone de crise, peut s’avérer nécessaire pour renforcer le bâtiment en lui apportant une capacité « action en mer », « action à terre » ou « renseignement ». Pour illustrer cette notion, un binôme et un tandem de commandos marines sont largués à partir d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Après avoir amerris, ils sont récupérés par le sous-marin revenu à la surface.
Guillaume Rueda et Jean Michel Roche pour Net-Marine © 2008. Copie et usage : cf. droits d'utilisation.
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