Histoire succinte du BDC Dives


Lancement aux chantiers du Trait (28 juin 1960).
7 août 1959 : Mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime (Le Trait).

16 mai 1960 : Baptisé Dives, du nom d'un fleuve côtier dans les Pyrénées-Atlantiques, qui se jette dans le golfe de Gascogne.

28 juin 1960 : Mis à flot en présence du vice-amiral Amman, préfet maritime de la 1ère région, représentant le délégué ministériel pour la Marine.

27 février 1961 : La Dives regagne Lorient après une escale à Brest pour contrôle magnétique

8 mars 1961 à avril 1961 : La Dives quitte Lorient pour sa traversée de longue durée jusqu'à Toulon via Athènes.

14 avril 1961 : Admis au service actif, le BDC est affecté organiquement à la 4e région maritime.

En juillet 1961, la Dives participe à « l'affaire de Bizerte ».

De novembre 1962 à février 1963, le BDC évacue avec l'Argens le CIOA (Centre Interarmées des Opérations Amphibies) d'Arzew vers Lorient en 3 rotations. En 1962, la Dives effectue également le déménagement de la Légion Etrangère de sa « maison mère » de Sidi-Bel-Abbes et rapatrie à Toulon le monument de la cour d'honneur, qui depuis a été reconstruit à Aubagne (la cour d'honneur a été recontituée a l'identique).

Fin 1962 - début 1963 : 1ère IPER à Cherbourg.


Dernière inspection par l'amiral Leenhardt, avant de quitter Tahiti (décembre 1978).

1964 : Début d'affectation au CEP pour le transport de matériel.

1er semestre 1965 : 2ème IPER à Cherbourg (installation air conditionné et arrosage en pluie).

Avril 1967 : La Dives transporte des légionnaires aux îles Gambier.

Fin 1968 - août 1969 : Départ pour la Polynésie le 3 octobre 1969 après escale au Havre.

Octobre 1977 : Manoeuvres Apetahi aux Iles-sous-le-Vent. Environ 500 hommes participent à ces manoeuvres : deux compagnie du BIMAT (Bataillon d'Infanterie de Marine de Tahiti), la Dives, un EDIC et deux hélicoptères Super-Frelon. Les hommes du BIMAT embarquent sur la Dives puis débarquent à Huahine et Tahaa

Décembre 1978 : Après une dernière inspection par l'amiral Leenhardt, la Dives quitte Papeete le 27 décembre après 9 ans passés dans les eaux de la Polynésie française. Elle est de retour à Toulon le 9 mars 1979.

En juin 1979, un beetching est effectué à Cavalaire. Deux mois plus tard, le bâtiment débarque le 24e RIMa à Sagone en Corse.

29 septembre 1979 : Opérations de relations publiques à Cannes avec l'Argens.


Débarquement d'un AMX 30B en Corse (27/10/1981).

Mai 1980 : Exercice en Sardaigne.

28 mai 1980 : Escale à Lorient.

16 mai 1981 : Débarquement à Cavalière.

27 octobre 1981 : Débarquement en Corse.

14 juillet 1982 : Participation à la revue navale.

Septembre 1982 : Débarquement de la FINUL à Beyrouth.

17 novembre - 15 décembre 1982 : Exercice N'Jambour III au Sénégal.

Le BDC Dives est désarmé le 30 novembre 1985.

Février 1986 : Dernière cérémonie des couleurs.

Sa coque est condamnée le 21 avril 1986 (n°Q645).

12 août 1986 : Le BDC est mis en place, avec l'aide de la Tianée et du remorqueur Mésange, comme brise-lames à Saint Mandrier, pour remplacer l'ex Alsacien envoyé le 11 août 1986 au Brégaillon (ce dernier sera coulé comme cible le 21 octobre).


Dernière cérémonie des couleurs (février 1986).

1990 : Sauvé du ferraillage, la Dives est confié à une association de bénévoles, l'escadron historique qui commence des travaux de restauration afin de la transformer un musée flottant. Une convention est signé en juillet 1990 avec la Marine qui laisse à l'association l'usage du bâtiment. L'association, présidée par Claude Daout, compte une trentaine de membres qui se mettent au travail. Un an de travaux et 1500 kg de peinture seront nécessaires pour rendre au bâtiment son lustre passé.

Août 1991 : Le bâtiment prend son poste d'amarrage au quai d'honneur de l'arsenal pour y accueillir les premier visiteurs. Cette situation ne peut toutefois durer éternellement, et il faut trouver un emplacement qui ne soit pas dans une zone militaire. L'idée de déplacer le BDC à Bandol est évoqué au mois de mars 1993, mais cette idée est abandonnée (manque de financement probablement). On revoit la Dives à Marépolis (La Seyne/Mer) en juillet 1992. Mais c'est devant la Tour Royale à Toulon que la Dives va finalement échouer tout en conservant sa mission de musée flottant.


Un hélicoptère HSS, ayant appartenu à la 31F, est mis sur le pont (juillet 1998)

Juillet 1998 : Un hélicoptère HSS, ayant appartenu à la 31F, est mis sur le pont du BDC Dives.

Octobre 2000 : Faute de pouvoir financer les travaux nécessaires pour continuer à accueillir les visiteurs en toute sécurité, le navire musée est obligé de fermer ses portes. Fermeture temporaire comme on l'annonce à l'époque. Il faut alors au minimum 300 000 francs pour effectuer les travaux de mise en conformité nécessaire à l'accueil du public. Le généreux mécène ne viendra pas et le musée fermera définitivement.

Le "Musée Dives" (1990-2000) s'offrait à la visite en quasi-totalité. En déambulant dans les coursives depuis les cuisines jusqu'à la passerelle de commandement en passant par l'infirmerie et le hangar, on pénètrait dans l'ambiance de la vie à bord dans son cadre authentique.

Le Musée Dives, c'était aussi l'exposition permanente d'une collection représentative des plus célèbres véhicules militaires historiques de la seconde guerre mondiale et de véhicules militaires français anciens ou récents.

1er octobre 2001 : Le BDC Dives sert désormais de brise-lames à Saint-Mandrier en remplacement du D'Estrées.

(Vous souhaitez compléter cette histoire ? N'hésitez pas à nous écrire : netmarine@netmarine.net


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