Présentation Commune Terre Air Mer (PC TAM) 2009 La phase 2 du
PCTAM s'est déroulée à Toulon le 12 février 2009. Cette présentation
complémentaire de la phase 1, en incluant une composante maritime : comment
les armées de Terre, de l’Air et la Marine travaillent résolument dans un cadre
interarmées et disposent de capacités complémentaires sur une opération dont
la conduite est menée à partir de la mer. Opération
« Ecume éternelle » Phase 1: L'assaut Amphibie
Le BPC Mistral et le TCD Siroco projètent les troupes et véhicules amphibies devant mener l’assaut. La protection de ces deux navires amphibies est assurée par trois frégates : le frégate de défense aérienne Jean Bart, la frégate furtive de lutte anti navire Courbet et la frégate anti-sous-marine Montcalm. Le CMT Orion est également sollicité pour détruire les mines qui obstruent les accès à la plage. Des nageurs de
combat du commando Hubert
de la marine, éléments précurseurs, ont dans un premier temps collecter les
renseignements tactiques nécessaires à la planification et à la conduite de
l’action (praticabilité sous-marine, technique et tactique du site de débarquement
; optimisation des appuis de l’opération amphibie, balisageage de la plage et
zones de poser d’hélicoptères, recueil des premiers éléments de force amphibie).
Des hélicoptères
Caracal et Puma déposent alors sur la plage deux douzaines de fantassins chargés
de renforcer les forces spéciales en place et sécuriser la zone avant le plageage
des premiers chalands. Les troupes acheminées par hélicoptères ceinturent désormais la plage et surveillent les abords en attendant les renforts et le matériel. Deux chalands de transport de matériel (CTM), le chaland de débarquement d’infanterie et de chars Rapière (CDIC), plagent successivement pour débarquer leur matériel et les troupes chargées de tenir tête aux rebelles si d’aventure celles-ci s’approchaient. Deux Super-Etendard modernisés (SEM) de l’aéronautique navale et deux avions Mirage F1 de l’armée de l’Air, positionnés sur une base à proximité décollent alors pour soutenir les troupes au sol. Les forces débarquées et le soutien aérien contiennent les rebelles à quelques kilomètres de la plage. Le danger est pour l’instant écarté. L’exfiltration des ressortissants par chalands vers le BPC Mistral peut alors commencer.
(par Guillaume Rueda pour Net-Marine 2009) Copie et usage : cf. droits d'utilisation
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