Le BPC Mistral,point d'orgue "d'Ecume éternelle"

Présentation Commune Terre Air Mer (PC TAM) 2009

La phase 2 du PCTAM s'est déroulée à Toulon le 12 février 2009. Cette présentation complémentaire de la phase 1, en incluant une composante maritime : comment les armées de Terre, de l’Air et la Marine travaillent résolument dans un cadre interarmées et disposent de capacités complémentaires sur une opération dont la conduite est menée à partir de la mer.

Cette journée du 12 février 2009 présidée par le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Pierre-François Forissier, et en présence de ses principaux adjoints, fut une occasion unique de découvrir l’environnement maritime dans lequel s’inscrivent les actions des forces.
Une large partie des démonstrations a été consacrée aux opérations interarmées à partir de la mer, avec la large participation d’unités des Armées de l’Air et de Terre.

Opération « Ecume éternelle »
Opération d’évacuation de ressortissants et déploiement d’une force d’interposition par la mer.
Le scénario de l’opération « Ecume éternelle » est similaire à la chronologie des événements qui se sont passés à l’été 2006 au Liban. Les forces françaises ont commencé l’opération Baliste en évacuant plus de 14000 ressortissants ; puis les éléments de la force Baliste ont apporté leur soutien à la FINUL puis aux populations meurtries par les événements et en soutenant la Finul.

Phase 1: L'assaut Amphibie
Prise d’assaut de la plage de Port Pothuau


Un Etraco des nageurs de combat Hubert

Un nageur du commando Hubert saute d'un hélicoptère Puma

Un nageur du commando Hubert


Un nageur du commando Hubert sécurise la plage

Le BPC Mistral et le TCD Siroco projètent les troupes et véhicules amphibies devant mener l’assaut. La protection de ces deux navires amphibies est assurée par trois frégates : le frégate de défense aérienne Jean Bart, la frégate furtive de lutte anti navire Courbet et la frégate anti-sous-marine Montcalm. Le CMT Orion est également sollicité pour détruire les mines qui obstruent les accès à la plage.

Des nageurs de combat du commando Hubert de la marine, éléments précurseurs, ont dans un premier temps collecter les renseignements tactiques nécessaires à la planification et à la conduite de l’action (praticabilité sous-marine, technique et tactique du site de débarquement ; optimisation des appuis de l’opération amphibie, balisageage de la plage et zones de poser d’hélicoptères, recueil des premiers éléments de force amphibie).

Parallèlement quatre commandos sont mis à l’eau à bonne distance, par embarcation spécialisée ETRACO, pour également infiltrer la plage et garantir une mise en place en toute sécurité des troupes amphibies. Les éléments collectés par les nageurs sont transmis au Mistral.

A ce moment, l’assaut massif peut être donnée ! Ce dernier débute d’abord par la mise en oeuvre d’un hélicoptère Tigre de l’armée de Terre, chargé de surveiller les abords de la plage et de protéger le débarquement des troupes d’infanterie par hélicoptères.


Les CTM 23 et 22 à la manoeuvre

Des hélicoptères Caracal et Puma déposent alors sur la plage deux douzaines de fantassins chargés de renforcer les forces spéciales en place et sécuriser la zone avant le plageage des premiers chalands.
. Deux Gazelle de l’aviation légère de l’armée de Terre rejoignent alors aussitôt le dispositif pour renforcer la protection des forces françaises au sol.

Les troupes acheminées par hélicoptères ceinturent désormais la plage et surveillent les abords en attendant les renforts et le matériel. Deux chalands de transport de matériel (CTM), le chaland de débarquement d’infanterie et de chars Rapière (CDIC), plagent successivement pour débarquer leur matériel et les troupes chargées de tenir tête aux rebelles si d’aventure celles-ci s’approchaient.

Deux Super-Etendard modernisés (SEM) de l’aéronautique navale et deux avions Mirage F1 de l’armée de l’Air, positionnés sur une base à proximité décollent alors pour soutenir les troupes au sol. Les forces débarquées et le soutien aérien contiennent les rebelles à quelques kilomètres de la plage. Le danger est pour l’instant écarté. L’exfiltration des ressortissants par chalands vers le BPC Mistral peut alors commencer.

Le CTM 23 vient de "beacher" sur la plage, les fantassins débarquent.

Déploiement de force face à la plage de Port Pothuau

Le TCD Siroco participe à la manoeuvre

Le CMT Orion à sécurisé les abords de la plage

Le CTM 22 commence l'évacuation des ressortissants exfiltrés

Le BPC Mistral prêt à recevoir les ressortissants via son radier
Suite :
Phases 2 : Ravitaillement à la mer

(par Guillaume Rueda pour Net-Marine 2009) Copie et usage : cf. droits d'utilisation


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