|
Après l’évacuation de l’Algérie consécutivement aux accords d’Evian, le 250 chevaux rejoint le port de Brest en mars 1966. Colibri assure désormais les mouvements des navires tant au port militaire qu’en presqu’île de Crozon. Il participe notamment à la mise à flot des sous-marin Sirène et Psyché aux bassins Laninon. Des concours ponctuels sont également apportés au port de commerce et aux nombreux ports qui entourent la rade. A partir de 1979, Colibri est rattaché avec Mouette à l’Ecole Navale implantée à Lanvéoc-Poulmic, face à Brest. Il accomplit dorénavant des missions de formation au profit des élèves manœuvriers. Usé par 38 ans d’intense activité, le remorqueur est désarmé et placé en complément le 1er octobre 1998 en fond de Penfeld. Condamné et débaptisé par décision du 24 février 2000, n° de condamnation Q771, l’ex-Colibri est remis à l’administration des domaines aux fins de vente et transféré au cimetière marin de Landévennec. Qu’est-il devenu ?
Texte Franck Dubey pour Net-Marine © 2013. Copie et usage : cf. droits d'utilisation | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Baptisé Colibri
par décision du 14 mai 1960, le 2ème remorqueur
du programme 57/58 voit sa construction confiée aux Chantiers
Navals Franco-Belges. Destiné à la Direction
du Port (DP) d’Oran en Afrique du Nord, il est admis au
service actif le 22 septembre 1960. Les premières
années sont marquées par une intense activité
liée au conflit algérien. 
