Histoire
et actualité du BSAD Argonaute
9 février 2013 : Le Bâtiment de Soutien d’Assistance et de
Dépollution (BSAD) Argonaute a récupéré quatre conteneurs-citernes à la
dérive. Trois jours auparavant, le porte-conteneur UAL Europe, avait
signalé avoir perdu ces quatre conteneurs en zone anglaise.
Immédiatement, le Centre Régional Opérationnel de Sauvetage et de
Surveillance (CROSS) Corsen a transmis cette information aux autorités
britanniques. Le jour même, le centre des opérations de la Marine (COM)
à Brest émet un avis urgent aux navigateurs pour signaler la position
des objets perdus. Le lendemain ces derniers sont localisés à 150 km
ouest de l’île de Ouessant en zone française par l’équipage d’un
Atlantique 2 de la Marine nationale.
Le 8 février, dans la matinée, un hélicoptère Caïman de la Marine
nationale est dépêché sur zone pour placer un marqueur, dont le signal
émis permet au COM Brest d’avoir une localisation précise et permanente.
La préfecture maritime envoie sur zone l'Argonaute avec une équipe de
plongeurs démineurs et de marins-pompiers. Sur les quatre conteneurs
récupérés, trois étaient vides et le dernier avait une fuite et
contenait des résidus de gaz Propane.
Le 11 février, l'Argonaute est mis au mouillage en grande rade, le
temps d’élaborer une solution définitive avec l’armateur pour la
récupération et le traitement à terre de ces conteneurs.
24 janvier 2012 : le centre
d’expertises pratiques de lutte anti-pollution (CEPPOL) a participé à un entraînement
sur le bâtiment de soutien et de dépollution (BSAD) Argonaute
en rade de Brest. Le but de l’entraînement était de mettre en œuvre l’ensemble
du matériel anti-pollution (barrages flottants ou transrecks - énormes aspirateurs
d’hydrocarbures).
13 septembre 2010 : Une
opération de pompage des soutes de l'épave de la frégate Laplace, qui repose
en baie de la Fresnaye, dans les Côtes d'Armor, a débuté lundi et se poursuivra
jusqu'en fin de semaine. Le bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution
Argonaute est mobilisé. Le BSAD accueille le groupement
des plongeurs démineurs de l'Atlantique et la cellule antipollution de la base
navale de Brest, qui travaille sous coordination du directeur du centre d'expertises
pratiques de lutte contre les pollutions (CEPPOL) de la Marine nationale. L'objectif
est de pomper les résidus de combustible contenus dans les soutes. L'an dernier,
à la même époque, 22 m3 avaient été aspirés. Pour éviter toute pollution, un barrage
flottant a été mis en place. Ancien destroyer américain construit en 1942 sous
le nom d'USS Lorain et vendu cinq ans plus tard à la France, le Laplace
avait été reconverti en frégate météorologique par la Marine nationale. Le 16
septembre 1950, alors qu'il se mettait à l'abri d'une tempête en baie de la Fresnaye,
le bâtiment sauta sur une mine allemande. Le naufrage provoqua la mort de 51 membres
d'équipage.(Mer & Marine)
18 août 2009 : Vers
19h00 le Cross Corsen reçoit un signal d’alerte
par VHF émis depuis la baie de Lannion. Un bateau de la SNSM de Loquirec y est
dépêché. L’Argonaute de la Marine nationale, naviguant
dans la zone, est même dérouté. Arrivé sur place, les sauveteurs découvrent que
les sept personnes à bord pêchaient en toute tranquillité. Le plaisancier français
avait déclenché sans le savoir le SOS. (source
le Télégramme)
8 Mai 2009 : L'Argonaute, affrété par
la Marine nationale pour remorquer le faux missile nucléaire M51 perdu par le
sous-marin Le Terrible,
est rentré cette nuit, avec son colis, dans le port de Lorient (Morbihan). L'engin,
long de 12 m et pesant 56 tonnes, est dans l'eau, entouré de bouées de flottaison.
La maquette du missile a été sortie de l'eau ce vendredi après-midi. Les manœuvres
ont démarré dans la matinée. A l'aide d'une grue à terre, d'une autre embarquée,
le cylindre de 12 m a lentement été hissé, puis posé à terre en début d'après-midi.
Mars 2009 : La
Bâtiment d'Assistance, de Soutien et de Dépollution Argonaute
a, récemment, effectué son premier ravitaillement à la mer. Le remorqueur a réalisé
son premier ravitaillement à la mer avec la frégate Tourville.
Du passage de la ligne de distance à la séparation des deux bâtiments, la manoeuvre
aura duré trois heures. (photo Marine nationale)
3
novembre 2008 : Vers
6 h, l'Argonaute,
a fait son entrée dans le port de Concarneau, direction les Chantiers Piriou.
Le bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution (BSAD) doit
rester en cale sèche durant une semaine pour y subir une révision
complète.
Octobre
2008 : Depuis le mercredi
8 octobre, divers moyens de la Marine nationale ont conduit des opérations de
recherche avec des moyens de détection sous-marine pour retrouver le corps du
pilote disparu et les épaves des deux Super
Étendards Modernisés (SEM) qui se sont abîmés en mer le 1er octobre dernier.
Les recherches ont permis de retrouver par 80 mètres de fond de nombreux débris
des deux avions, puis le corps du pilote. Celui-ci a été récupéré aujourd’hui
par le bâtiment d’assistance Argonaute et remis
à la gendarmerie maritime en charge de l’enquête.
Avril
2008 : Le nouveau système
de secours pour les sous-mariniers issu du programme NSRS (Nato Submarine Rescue
System) mis en place par la direction générale de l’armement (DGA ) et qui permet
à la France, au Royaume-Uni et à la Norvège de secourir des équipages de submersibles
en perdition en 72 heures, partout dans le monde a été testé
par le BSAD Argonaute. Ce véhicule de sauvetage
viendra compléter les moyens d'intervention sous la mer de la Marine nationale
relevant de la cellule de plongée humaine et d'intervention sous la mer (CEPHISMER).
Ces moyens permettent d'évaluer les dommages et d'assurer la ventilation à l'intérieur
du sous-marin à secourir. Le NSRS est basé à Faslane en Écosse, la base des sous-marins
nucléaires du Royaume-Uni. Le système ne sera déployé qu'à l'occasion d'exercices
ou d'accidents réels. Il doit être prêt à réagir sous douze heures à tout accident
de sous-marin. Il pourra être aérotransporté jusqu'à la zone concernée puis embarqué
avec son équipage sur un navire, civil ou militaire. Ce projet est une opportunité
pour la France de développer un système de sauvetage regroupant des nations européennes
autour d'un projet fédérateur et de prendre une part active dans la réalisation
de sa politique de sauvetage de sous-marins. Pour ces tests le BSAD Argonaute
a été équipé d'un portique sur sa plage arrière
permettant la mise en oeuvre du NSRS. (photo Marine nationale)
1
mars 2008 : L'épave du
Mirage 2000N de l'armée de l'air qui s'était abîmé en mer le 12 février au large
de l'embouchure de l'estuaire de la Gironde, sans faire de victime, a été repêchée
par l'Argonaute. Le BSAD a réussi l'opération de
relevage de l'appareil, qui reposait sur le ventre par 25 m de fond à 2 km de
la côte au large de Royan. L'opération a dû être menée en deux temps, le premier
mouvement de relevage de l'épave ayant entraîné une cassure en deux de l'appareil,
au niveau du cockpit. Des plongeurs de la Marine et de l'armée de l'air étaient
présents sur zone pour arrimer l'épave au navire. L'épave a ensuite été déposée
dans le navire à destination du port du Verdon, où elle doit être découpée avant
d'être transportée sur la base militaire de Mérignac. Le 12 février, le Mirage,
stationné sur la base aérienne de Luxeuil (Haute-Saône) était en mission d'entraînement
lorsqu'à la suite d'un problème technique, le pilote et un navigateur ont décidé
de s'éjecter après avoir piloté l'appareil jusqu'en mer hors de toute zone habitée.
Les deux officiers avaient été récupérés sains et saufs l'un par un bateau de
la gendarmerie maritime et l'autre par un bateau de pêche. L'épave avait été localisés
quatre jours plus tard après des recherches menées par deux unités de la marine
nationale, le chasseur de mines Lyre
et une équipe de plongeurs démineurs de Brest.
11
janvier 2008 : Depuis le
20 janvier 2008, date à laquelle le chasseur de mines Sagittaire
de la marine nationale avait réalisé, grâce à son véhicule sous-marin PAP (poisson
auto-propulsé), des images permettant aux enquêteurs d'identifier formellement
le chalutier La P'tite Julie, l'enquête judiciaire sur le naufrage de ce chalutier
se poursuit. C'est dans le cadre d'une réquisition judiciaire du procureur de
Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), en charge de cette enquête, que le robot ULISSE
(unité lourde d'intervention sous-marine de surveillance et d'expertise) a été
acheminé depuis Toulon puis installé à bord du bâtiment de soutien Argonaute
affrété par la marine nationale. Ce dernier appareillera cette nuit de Brest avec
à son bord un officier de police judiciaire et six techniciens de la cellule plongée
humaine et intervention sous la mer de la marine nationale (CEPHISMER) chargés
de la mise en oeuvre du robot sous-marin. Les prévisions météorologiques des prochains
jours devraient permettre à ce robot de plonger sur l'épave du chalutier La P'tite
Julie dès le lever du jour mardi 12 février 2008 dans le but d'effectuer une investigation
plus approfondie de la coque. L'emploi d'ULISSE, robot sous-marin piloté
dans les 3 dimensions (contrairement au PAP), devrait permettre de réaliser des
images en couleur de toutes les parties apparentes de l'épave, qui seront transmises
à l'autorité chargée de l'enquête. (image Marine nationale)
31
janvier 2008 : le porte-conteneurs
battant pavillon libérien Horncliff a connu des difficultés à 540 km au
large de Brest en zone de responsabilité britannique. Ce bateau a perdu 90 conteneurs,
dont 60 réfrigérés, et avait 3 membres d'équipage blessés à bord dont le capitaine
du navire. L'agence des gardes-côtes britanniques (Maritime & Coastguard Agency)
a dirigé les opérations d'assistance, et a procédé, pour des raisons médicales,
à l'évacuation des 3 membres d'équipage blessés et de 6 passagers sur les 31 personnes
embarquées. Le bateau est arrivé à quai à Falmouth en Grande-Bretagne à 16h00.
Compte tenu de la présence de 60 conteneurs réfrigérés, donc étanches et peu susceptibles
de couler, et de leur dérive probable vers les côtes françaises, la préfecture
maritime a fait appareiller de Brest le 1er février le bâtiment spécialisé Alcyon,
et a dérouté le bâtiment de soutien et d'assistance et de dépollution Argonaute
qui était en opération dans le golfe de Gascogne, pour les diriger vers les premiers
conteneurs et tenter une éventuelle opération de repêchage. Le préfet maritime
vient par ailleurs de mettre en demeure l'armateur et le capitaine du Horncliff
de faire cesser le danger représenté par les conteneurs à la dérive pour les côtes
françaises, ce qui permettra ultérieurement à l'Etat de se retourner contre l'armateur
pour les dépenses engagées à l'occasion des opérations de récupération.
15
janvier 2008 : Le " Ice
Prince " qui,a dérivé dans le dispositif de séparation du trafic des Casquets
avant de sombrer par 55 mètres de profondeur à mi distance de Portland et du cap
de la Hague. L'épave, qui constitue un danger pour la navigation, est située en
zone de recherche et de sauvetage et sur le plateau continental britannique, en
bordure de la voie de navigation du trafic maritime. Elle se trouve aussi dans
la zone où le CROSS Jobourg est chargé de
la surveillance de la navigation. Le CROSS
informe les navigateurs de la situation pour prévenir d'éventuels sur-accidents.
Le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage " Abeille
Liberté ", toujours sur zone, ainsi que " l'Anglian Earl ", navire
spécialisé affrété par la Grande Bretagne, assurent un balisage de sécurité autour
de la position du naufrage ainsi que la police du plan d'eau. Par ailleurs, l'hélicoptère
Dauphin de service public
de la marine nationale, basé à Maupertus (50) a effectué un vol au dessus de l'épave.
L'étrave du " Ice Prince " a disparu de la surface à 11h30 ce matin. Des
planches de bois étaient visibles au dessus de la position de l'épave en fin de
matinée. L'épave du cargo " Ice Prince " ne présente pas de danger dans
l'immédiat pour le littoral français. La France propose le concours d'un navire
spécialisé à la Grande Bretagne. " L'Argonaute
", navire basé à Brest, spécialisé dans la lutte antipollution, l'assistance et
le soutien en mer est prêt à intervenir à la demande du préfet maritime de la
Manche et de la mer du Nord. Pour le cas où cela serait nécessaire, les capacités
de ce navire affrété à l'année par la marine nationale ont été proposées à l'autorité
maritime britannique, chargée de la coordination des opérations. (photo
Marine nationale)
7
janvier 2008 : Le
chalutier de 24 mètres La Petite Julie immatriculé à Saint Brieuc avec
7 hommes d'équipage à son bord a annoncé ce jour qu'il était en train de couler
à environ 54 kilomètres dans le nord de l'Ile Vierge (Finistère). Le CROSS
Corsen a dépêché sur zone d'importants moyens de recherche et de sauvetage. Trois
navires de commerce et le Bâtiment de sauvetage d'assistance et de soutien Argonaute
sont sur zone ainsi qu'un hélicoptère Super-Frelon
et un avion Falcon 50
de la marine nationale. Un des marins a été récupéré, il est particulièrement
choqué mais sain et sauf. Deux canots de sauvetage ont également été retrouvés
vides et les recherches se poursuivent activement.
9
décembre 2007 : Au nord-est de l'île de
Batz (Finistère), un navire de 140 mètres de long, le Stropus, battant
pavillon lituanien avec 12 personnes à bord, est tombé en panne de propulsion.
Un Super Frelon est parti
hélitreuiller la moitié de l'équipage qui sera débarqué sur la base aéronavale
de Lanvéoc (Finistère) tandis que l'Argonaute,
est parti pour prendre le Stropus en remorque. Selon la préfecture maritime,
les conditions de mer sont toujours mauvaises, avec des vents à 100 km/h de moyenne
(140 km/h en pointe) et des creux de 10 à 15 mètres, rendant les opérations de
sauvetage et de remorquage peu aisées. Le navire parvient finalement à tenir le
cap et faire route à vitesse réduite. Il parvient à rejoindre la baie de Lyme
escorté successivement par l’Argonaute, l’Abeille
Liberté, puis l’Anglian Monarch, de Grande Bretagne.
31
janvier 2007 : Les opérations de pompage des
hydrocarbures lourds, les opérations de localisation et d’identification des conteneurs
tombés à proximité du MSC Napoli ainsi que les opérations d’enlèvement
des conteneurs présents à bord de ce navire de commerce se poursuivent en baie
de Lyme (Grande Bretagne). Le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution
Argonaute, basé à Brest, ainsi que le bâtiment de soutien
de région Elan, basé à Cherbourg, sont
toujours sur zone en baie de Lyme en soutien des opérations conduites par les
autorités britanniques.
23
janvier 2007 : Le bâtiment de soutien, d’assistance
et de dépollution Argonaute ainsi que le bâtiment
de soutien de région Elan, en baie de Lyme à proximité
du MSC Napoli, ont assuré des missions de surveillance et d’interventions
éventuelles en cas de pollution. Ainsi, l’Elan
a participé aux opérations de confinement et de récupération des hydrocarbures
légers observés en surface à proximité du MSC Napoli. Les techniciens embarqués
à bord de l’Argonaute ont renforcé le colmatage
de la fissure bâbord du porte-conteneurs.
22
janvier 2007 : Suite à l'échouage
du MSC Napoli sur les côtes anglaise, le remorqueur d’intervention,
d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille
Liberté ainsi que le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution
(BSAD) Argonaute sont sur place, alors que le RIAS Abeille
Bourbon, qui avait remorqué le porte-conteneurs, est rentré à Brest. Au
dernier décompte, 101 conteneurs sont tombés à l’eau (50 sur la plage, 15 flottants,
le reste inconnu), dont 2 sont classés dangereux (parfum et airbags). Une pollution
limitée (2,4 Km2) par irisations a été remarquée. Le matériel de pompage a été
placé à bord, une ancre a été mouillé sur l’avant tribord. Le bâtiment de soutien
de région Elan a appareillé ce matin avec
à son bord des renforts de pompiers et plongeurs pour le pompage et la récupération
des conteneurs.
Janvier 2007 : Jeudi
18 vers 11h30, le CROSS Gris Nez a reçu un
appel de détresse émanant du porte-conteneurs MSC Napoli, battant
pavillon du Royaume-Uni. Le CROSS Gris Nez
a relayé cet appel au CROSS Corsen. Le porte-conteneurs se trouvait à environ
100 kilomètres au nord de l'île d'Ouessant dans le rail descendant. Il venait
d'Anvers et se rendait au Portugal. Ce navire, construit en 1991, de 275 mètres
de long, avec à son bord 26 marins, a signalé une fissure de 1,50 mètres de long
à tribord au niveau du compartiment machines. Il transporte 2394 conteneurs. La
capitaine a décidé d'abandonner le navire et a demandé assistance afin d'évacuer
son équipage. Le préfet maritime de l'Atlantique a déployé les moyens suivants
: - Deux Super-Frelon, basés à Lanvéoc, ont décollé afin de rallier la zone, guidés
par un Falcon 50 de Lann-Bihoué, - Le remorqueur d'intervention Abeille
Bourbon rallie la zone, - Le BSAD Alcyon
a appareillé de Brest, le BSAD Argonaute est en
alerte, - Le remorqueur d'intervention
Abeille Liberté a appareillé de Cherbourg. Deux hélicoptères Sea King
et un remorqueur britannique rejoignent la zone. Les conditions météorologiques
sont défavorables : creux de 4 à 6 mètres, un vent d'ouest de 60 km/h avec des
rafales à 80 km/h. Visibilité : Plafond 150 mètres et distance 4 kilomètres. Les
26 hommes d'équipage ont été hélitreuillés, aux alentours de 14 heures, par trois
Sea King de la Royal Navy. Sains et saufs, ils ont été déposés sur la base anglaise
de Culdrose.
Le porte-conteneurs transporte 2 394 conteneurs, soit 41 773 tonnes, dont 1 684
tonnes sont des produits classés dangereux par l'OMI (catégories : explosif, gaz,
liquide inflammable, solide inflammable, oxydants, matériaux toxiques et corrosifs).
En outre, lors de son départ d'Anvers, le MCS Napoli avait à bord 3645
m3 de combustible (3498 m3 de fuel lourd et 147 m3 de gasoil). Une trace de pollution
de 5 kilomètres sur 100 mètres a été repérée à l'arrière du navire par un Falcon
50 de la marine nationale. Le MSC Napoli a été pris en remorque par le
remorqueur d'intervention Abeille Bourbon.
Le
lendemain, la remorque casse, ce qui oblige les hommes de l'Abeille à repasser
une nouvelle remorque. En raison de l'envahissement du local barre (local où se
trouve le dispositif de secours de manœuvre du gouvernail), et pour manœuvrer
plus facilement le MSC Napoli dont le gouvernail est toujours bloqué, une
remorque supplémentaire a été passée avec l' Abeille
Liberté. L'Abeille Bourbon
tracte et l'Abeille Liberté fait
office à la fois de traction et de gouvernail à babord afin de compenser la panne
de safran et sa mauvaise orientation. Les deux puissants remorqueurs font route
au nord à 6,8 nœuds (13 km/h).Pendant ce temps, le bâtiment anti-pollution Alcyon
était à la recherche d'un conteneur tombé à la mer. Un hélicoptère de la marine
nationale a hélitreuillé une moto-pompe sur le MSC Napoli afin d'essayer
d'assécher le local barre. Le BSAD Argonaute a
appareillé de Brest à 14h00 avec des hommes et du matériel antipollution afin
de se rendre sur zone, à titre de précaution. Destination le port anglais de Lyme
Bay.
décembre 2006 : Un bâtiment suisse le Safmarien
Leman a perdu 13 fûts contenant des produits chimiques entre le Cotentin et
le sud de la Bretagne. Le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution
(BSAD) Argonaute avec à son bord une équipe du
groupement des plongeurs démineurs de l’Atlantique (4 plongeurs) et 3 marins pompiers
a appareillé pour localiser et récupérer éventuellement un ou plusieurs fûts de
200 litres. Le 11 décembre, un vol de 4 heures effectué par un aéronef des douanes
n’a pas permis de localiser les fûts. Le BSAD Argonaute
est rentré à la tombée de la nuit sur Brest mais est resté en alerte. Un
vol a été effectué le lendemain afin de réaliser une recherche dans une zone plus
élargie.
23
novembre 2006 : le cargo Socol 2 battant
pavillon maltais a signalé au CROSS Etel avoir
perdu une partie de sa cargaison, environ 800 à 1000 m3 de bois (paquets de planches
de 5 mètres de long).Immédiatement,
le préfet maritime de l'Atlantique à ordonné à l'Abeille
Bourbon d'appareiller et
d'aller à la rencontre de ce navire en difficulté et l'escorter. Ce cargo, de
113 mètres de long, présente une gîte de 5°, sa cargaison en pontée est désarrimée.
Escorté
par l'Abeille Bourbon, le cargo
a accosté au port de commerce le lendemain à 9h30. Une inspection a été réalisée
par le Centre de sécurité des navires. Afin de marquer la zone et à titre de précaution.
Un survol a été effectué par un Falcon 50 de la Marine nationale. Les ballots
de planches ont commencé à se disperser sous l'état de la mer. Environ 400 m3
restent encore regroupés. Ils se situent à environ 120 kilomètres dans le sud-sud-ouest
de l'île d'Ouessant. Le BSAD Argonaute à marquer
la zone. Les CROSS Corsen et Etel poursuivent
la diffusion d'un avis urgent aux navigateurs afin de prévenir les usagers du
danger. Les paquets de planches dérivent vers le nord-est. Les conditions météorologiques
ne sont pas favorables sur zone (creux de 7 mètres et vent de 70 km/h) et ne permettent
pas la récupération des paquets de bois. Pour atténuer le danger de ces
paquets de planches le BSAD Argonaute les à,
pendant plusieurs jours, disloqués à l'aide de son étrave.
Mai
2006 : l’Argonaute
participe au pompage d'une épave à Ouessant coulé, en 1979. Le Peter Sif contient
encore 300 tonnes de fioul de propulsion qui suintent régulierement. Le
fioul est directement stockés à bord de l'Argonaute, Une soixantaine de personnes
participent à l'opération.
Quatre cargos signalent la perte ou l’éventration d'une
centaine conteneurs dans une violente tempête. (Photo G. Rueda) |
18
Janvier 2006 : L’Alcyon
et l’Argonaute sont rentrés à Brest dans la nuit
du samedi 18 février, après avoir récupéré deux des conteneurs de 40 pieds
(12 m), perdus par trois navires différents, et représentant un réel danger pour
la navigation. Ces conteneurs à la dérive, repérés par les moyens de la Marine,
ont été récupérés dans des conditions difficiles et une mer extrêmement formée.
Les conditions de récupération de ces grosses boîtes métalliques n’ont pas été
aisées pour les équipages de l’Alcyon
et de l’Argonaute. Finalement, après de délicates
manœuvres d’approche et d’accroche, les deux conteneurs ont pu être hissés sur
le pont de l’Argonaute, l’une de ces boîtes étant remplie d’ananas.
2
février 2006 :
Naufrage du chimiquier Ece : Mobilisation du bâtiment de soutien, d’assistance
et de dépollution affrété par la Marine nationale Argonaute
pour le confinement-récupération des polluants de surface.
20
Janvier 2006
: Le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution affrété par la Marine
nationale Argonaute a ravitaillé Belle-Ile en eau
(Belle-Ile est en déficit de pluviometrie), avec un premier chargement
de 1.200 m³. Il a effectué un second voyage le lendemain avec une cargaison
identique.
11
janvier 2006 : l'Argonaute, bâtiment de soutien
et d'assistance a , pour mis en oeuvre Ulisse, le robot téléopéré qui participe
aux recherches sur l'épave Klein Familie, et réalise « une cartographie complète
de la zone ». Le robot a ainsi pu visualiser la partie bâbord de la coque. Les
images ramenées hier ont permis selon Michel Garrandaux, procureur de la République
de Cherbourg, de constater que le ligneur avait subi « un choc d'une grande violence
» et qu'une partie de la proue, avait été enlevée « comme à l'emporte-pièce ».
Le vraquier Black Pearl a perdu plus de 2000 m3 de planches de bois. (Photo Marine
nationale) |
Novembre
2005 : Sauvetage du Black Pearl
Le Black Pearl, un vraquier maltais qui transportait des planches de bois,
a été pris dans un fort coup de vent, le 12 novembre, au large de la pointe Saint-Mathieu.
Le cargo, qui a perdu 2.000 m³ de planche de bois de sa cargaison, a pris une
important gîte de 35º. Le bâtiment de soutien Argonaute
a été chargé de récupérer les planches de bois à la dérive au milieu du rail d'Ouessant.
Une équipe
d'experts de la Marine nationale et du Centre de sécurité des navires (Affaires
maritimes), a été hélitreuillé à bord par un Super-Frelon
de la 32F sur le Black Pearl
qui a été pris en remorque par l'Abeille
Bourbon et ramené à Brest.
2
octobre 2005 : Le
« Patricia S. », battant pavillon Antigua and Barbuda, signale avoir perdu 14
conteneurs à la mer durant la nuit à 160 NQ au large de Penmarc’h. Deux vols des
douanes ont permis à l’« Argonaute » de récupérer
5 conteneurs pris en charge par l’agent maritime désigné par la compagnie.