Histoire et actualité du Remorqueur
d'Intervention d'Assistance et de Sauvetage Abeille Liberté
8 décembre 2014 : Vers
12h, le pétrolier Olympiysky Prospect a signalé au CROSS Jobourg une
avarie de safran. Après plusieurs tentatives et sous le contrôle du
CROSS Jobourg, l'équipage du pétrolier n'a pas été en mesure de réparer
à la mer. En fin d'après-midi, l'armateur a pris la décision de faire
appel à la société Les Abeilles (groupe Bourbon) pour remorquer le
pétrolier vers le Havre.
Le remorquage a débuté aujourd'hui
mardi 9 décembre, dans le cadre d'un contrat commercial, par le
remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille
Liberté, basé à Cherbourg. Ce dernier a appareillé de la base navale de
Cherbourg vers 22h30 et a pris la remorque vers 10h00. Le convoi fait
route vers le Havre.
L'Abeille Liberté étant un moyen
privilégié d'intervention, la préfecture maritime a été sollicitée pour
donner son accord. Son Centre des opérations maritimes de Cherbourg a
par ailleurs fait appareiller l'Abeille Languedoc, basée à
Boulogne-sur-Mer, pour la prépositionner au centre de la zone de
responsabilité du préfet maritime, afin d'être en mesure d'intervenir
rapidement si un autre navire subissait une avarie ou éprouvait des
difficultés pendant l'engagement de l'Abeille Liberté.
Le Olympiysky Prospect est un
pétrolier de 250 mètres, ne transportant aucune cargaison et battant
pavillon du Libéria. Il avait quitté le port du Havre le 8 décembre en
début de matinée et se dirigeait vers la Russie. Au moment de son
avarie, le pétrolier a mouillé à environ 26 milles nautiques au
nord-ouest de Fécamp.
2 octobre 2014 : En
fin d’après-midi, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de
sauvetage Abeille Liberté a profité de la présence en Manche du
Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme pour procéder
à un entraînement au remorquage.
L’entraînement a eu lieu au large de Cherbourg, et même si l’Abeille
Liberté vient plus généralement au chevet des navires de commerce, la
Somme et ses 157 mètres représentaient une bonne occasion
d’entraînement en conditions réelles.
En fin de journée, la Somme a continué sa route vers le Havre où
l’équipage est attendu pour participer aux commémorations du centenaire
de la venue en exil du gouvernement belge, à Sainte-Adresse.
11 septembre 2014 : Vers
13h45, le CROSS Jobourg a reçu un appel de détresse de l’équipage du
navire de pêche Regarde Ailleurs, situé à environ 6 milles nautiques au
nord-est de Port-en-Bessin (14) et victime d’un incendie.
Le CROSS Jobourg a immédiatement relayé l’appel de détresse aux navires
dans la zone, dont le navire de recherches archéologiques André Malraux
(ministère de la Culture), et engagé l’hélicoptère EC-225 de la Marine
nationale basé à Maupertus (50), ainsi que le canot SNSM de Ouistreham.
Une embarcation semi-rigide des sapeurs pompiers (SDIS 14) qui
procédait à un entraînement à la plongée dans la zone, s’est également
rendue sur place.
Les deux marins pêcheurs ne pouvant maîtriser l’incendie ont rapidement
évacué et embarqué sur un radeau de survie. Ils ont pu être récupérés
sains et saufs par l’embarcation des sapeurs pompiers (SDIS 14) et pris
en charge à quai, tandis que la canot SNSM tentait de contenir
l’incendie en arrosant le Regarde Ailleurs à l’aide de son canon à eau.
Parallèlement, un navire de pêche Milou également dérouté par le CROSS
récupérait le radeau de survie afin d’éviter qu’il parte à la dérive.
Par la suite, en lien avec la préfecture maritime, le CROSS a fait
appel au remorqueur d’intervention, de surveillance et de sauvetage
Abeille Liberté, qui a appareillé de Cherbourg, et le patrouilleur de
service public Pluvier (marine nationale) qui opérait en baie de Seine.
Le canot SNSM de Ouistreham, le remorqueur d’intervention Abeille
Liberté, en lien avec le CROSS Jobourg et la préfecture maritime, ont
suivi le chalutier pour tenter de maîtriser l’incendie mais surtout
d’éviter l’échouement sur le littoral.
Le patrouilleur de service public Pluvier (marine nationale) également
présent sur place était chargé d’informer les usagers de la mer et
d’assurer la police du plan d’eau.
En fin de journée une équipe de marins pompiers de Cherbourg a été
déployée sur place avec une caméra thermique. Une équipe d’intervention
a ainsi pu monter à bord pour récupérer la bouteille de gaz qui s’y
trouvait. Cependant l’incendie a repris et obligé l’équipe à évacuer
rapidement le chalutier.
Grâce aux moyens d’extinction de la SNSM et de l’Abeille Liberté, le
feu a pu être réduit dans la soirée, laissant la possibilité de tenter
un remorquage avant l’échouement sur le littoral. Le chalutier a pu
effectivement être remorqué pendant quelques minutes avant de chavirer,
fragilisé par l’incendie et alourdi par l’eau utilisée pour
l’extinction, et de sombrer à 23h au large de la pointe du Hoc.
Le patrouilleur de service public Pluvier est toujours sur place pour
récupérer d’éventuels débris qui remonteraient à la surface. Le
carburant présent à bord provoque quelques irisations. Il s’agit
toutefois d’un hydrocarbure très raffiné et donc volatile, et qui va
s’évaporer rapidement.
7 septembre 2014 : Participation
du remorqueur Abeille Liberté aux Fetes de la mer au Havre. A cette
occasion il embarque les autorité locales pour la traditionnelle
bénédiction à la mer.
6 juin 2014 : A
l'occasion des commémorations du 70e anniversaire du débarquement en
Normandie, de nombreuses cérémonies sont organisées dans le Calvados et
la Manche, en présence de chefs d'Etats et de nombreuses personnalités.
Un dispositif de sécurité maritime est mis en place sous la
responsabilité du préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Il est coordonné depuis le Centre des opérations maritimes de Cherbourg
(préfecture maritime) et comprend des moyens aériens et nautiques,
côtiers et hauturiers, de la Marine nationale, de la Gendarmerie
maritime, de la Douane, des Affaires maritimes et de la Gendarmerie
départementale. Ces moyens sont répartis sur l’ensemble de la baie de
Seine. Au total ce dispositif mobilisera près de 1000 personnes, dont
900 militaires.
Afin de garantir la prise en compte des détresses en mer, dans une
période où le littoral maritime est très fréquenté, le CROSS reste
dédié en priorité au sauvetage et à la surveillance du trafic, et en
mesure d'être renforcé. L'Abeille Liberté et l'Argonaute
(antipollution) sont pré-positionnés en baie de Seine. L'hélicoptère
EC-225 de la Marine nationale de Cherbourg et les stations SNSM restent
également dédiés à leur mission de sauvetage. Le Dragon 76 de la
Sécurité civile pourra également être mobilisé pour des interventions
en mer.
L'objectif du préfet maritime est d'avoir une vue générale de
l'activité dans l'ensemble de la baie de Seine, sans causer de gêne
majeure aux usagers de la mer, notamment concernant l’accès aux ports
du Havre et de Rouen. Les moyens aériens et hauturiers permetent
d'anticiper et de surveiller les entrées et sorties de la baie de
Seine, leurs observations sont complémentaires des données fournies par
les CROSS et les sémaphores. Comme c'est le cas tout au long de l'année
l'ensemble des données sera rassemblé dans le système SPATIONAV.
18 mai 2014 :
Le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille
Liberté est en arrêt technique programmé à Dunkerque, jusqu'à la fin du
mois.
Afin de maintenir la vigilance et les
capacités d'action nécessaires, la compagnie Les Abeilles a proposé au
préfet maritime l'affrètement temporaire du remorqueur Pegasus de la
compagnie Harms Bergung Salvage. Ce dernier stationne en alerte
permanente dans le port civil de Cherbourg.
Un officier de la société Les Abeilles est
embarqué à bord du Pegasus pendant toute la période afin d'assurer une
continuité dans la connaissance de la zone.
10 & 11 avril 2014 : ,
le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS)
Abeille Liberté a récupéré un morceau de conteneur flottant à 34 milles
nautiques (environ 62 km) au nord-est de Barfleur (50), après avoir été
relocalisé par l'hélicoptère EC-225 de la Marine nationale.
Le morceau de conteneur a été signalé au CROSS Jobourg vers 20h00 par le navire à passagers Mont Saint Michel.
Par l'intermédiaire de son Centre des opérations et pour éviter tout
risque à la navigation, le préfet maritime a mobilisé l'hélicoptère
EC-225 de la Marine nationale et fait appareiller l'Abeille Liberté.
Après relocalisation par l'hélicoptère, l'Abeille Liberté est arrivée
sur place en milieu de nuit et a récupéré le morceau de conteneur. Ce
dernier a été déposé dans le port civil de Cherbourg à 08h00 ce matin
(quai des Flamands).
Au vu des informations transmises par l'Abeille Liberté, la préfecture
maritime a pu établir qu'il s'agit d'un conteneur perdu au large de la
Bretagne le 14 février par le porte-conteneurs Maersk Svendborg.
Cette opération a été réalisée d'office par le préfet maritime, aux
frais et risques de l'armateur, pour garantir la sécurité de
l'important trafic maritime en Manche.
Deux conteneurs du Maersk Svendborg avait déjà été récupérés en Manche
le 21 février et le 1er mars. L’État vient d'obtenir le remboursement
des frais engagés à l'occasion de ces deux opérations.
21 février 2014 :
Vers 12h, un navire de commercepar l’intermédiaire du CROSS Jobourg a
signalé la présence d’un conteneur à l’ouest du dispositif de
séparation du trafic maritime des Casquets (environ 45 milles nautiques
ouest nord-ouest du cap de la Hague). Des avis urgents aux navigateurs
ont été émis pour signaler la présence du conteneur par la préfecture
maritime.
Compte tenu du danger pour la navigation, le préfet maritime a fait
appareiller le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage
(RIAS) Abeille Liberté pour le prendre en charge et faire cesser le
danger.
L’Abeille Liberté a pris le conteneur en remorque peu après 18h et a
fait route vers Cherbourg, où elle est arrivée ce matin 22 février vers
9h. A son arrivée dans la grande rade, des moyens portuaires de la Base
navale de Cherbourg ont pris le conteneur en charge.
Au vu des premières photos et numéros de série transmis par l'Abeille
Liberté, la préfecture maritime a par ailleurs confirmé hier soir qu'il
s'agissait d'un des conteneurs perdus au large de la Bretagne le 14
février par le Maersk Svendborg (voir communiqué premar atlantique).
Au frais et risques de l'armateur, cette opération a été réalisée
d'office par le préfet maritime pour garantir la sécurité dans le
dispositif de séparation du trafic des Casquets (nord-ouest Cotentin).
13 février 2014 :
La préfecture maritime dépêche l’Abeille Liberté en limite sud du
dispositif de séparation du trafic maritime des Casquets (nord-ouest
Cotentin) pour prendre en charge un conteneur flottant, qui
représentait un danger pour la navigation. Le conteneur avait été
relocalisé et balisé par l’hélicoptère EC-225 de la Marine nationale en
fin de matinée.
Remorqué par l’Abeille Liberté jusque dans la rade de Cherbourg, le
conteneur a été pris en charge dans le port militaire hier soir vers
20h30 par les moyens portuaires de la Base navale de Cherbourg.
Ce jour 14 février, au lever du jour, le conteneur a été transféré dans
le port civil de Cherbourg (quai des Flamands) et confié à un agent
maritime mandaté par l’armateur du navire l’ayant perdu.
Compte tenu du danger à la navigation, le préfet maritime a dû faire
procéder au remorquage du conteneur. Il a agi d’office aux frais et
risques de l’armateur, responsable de la perte de cargaison.
Le conteneur a été perdu en Atlantique il y a plusieurs jours par le
Star Standard, navire de la compagnie Star Reefers. Il s’agissait d’un
conteneur frigorifique (étanche et donc flottant) qui contenait des
palettes en bois habituellement destinées au transport de fruits. Le
Star Standard a quitté Portsmouth (UK) le 7 février et se dirige vers
la Colombie.
23 décembre 2013
: le porte-conteneurs Cosco Nagoya battant pavillon panaméen a
signalé au CROSS Etel avoir perdu 79 conteneurs dans l'Atlantique, à
environ 200 milles nautiques de Penmarc'h. L'armateur a décidé de faire
demi-tour et de faire route vers le Havre pour ré-arrimer sa cargaison.
Un avion des douanes a été dépêché par la préfecture maritime de
l'Atlantique, dans la matinée du 24 décembre, pour constater l'état
d'arrimage de la cargaison
Le porte-conteneurs fait actuellement route à environ 15 nœuds vers le
Havre, où il est attendu en début de matinée du 25 décembre. Le navire
ne présente aucun problème de navigabilité ou de structure, seule la
cargaison a été mise à mal par les conditions météorologiques
rencontrées en Atlantique.
La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord suit néanmoins
avec attention l'avancée et l'état de la cargaison du Cosco Nagoya, en
liaison avec le CROSS Jobourg. Au mouillage à proximité de la pointe
nord-ouest du Cotentin (Omonville, 50) dans le cadre de son alerte
météorologique, le remorqueur d'intervention, d'assistance et de
sauvetage Abeille Liberté sera envoyé à la rencontre du
porte-conteneurs dans le dispositif de séparation du trafic des
Casquets (nord-ouest Cotentin). Afin de parer l'éventualité d'une
nouvelle chute de conteneurs dans le trafic dense de la Manche,
l'Abeille Liberté l'escortera jusqu'au Havre.
Une équipe spécialisée du port du Havre montera à bord demain matin en
zone d'attente afin d'évaluer la situation de la cargaison et de
préparer son accueil à quai.
28 octobre 2013 : En
fin de nuit, le porte-conteneurs Maersk Salina a signalé avoir perdu 45
conteneurs au large des côtes bretonnes. Après son entrée en Manche,
dans l'après-midi du 28 octobre, et suite à une action concertée entre
l'armateur, le port du Havre et la préfecture maritime Manche - mer du
Nord, le porte-conteneurs a fait route vers le Havre.
Après l'envoi d'une équipe d'évaluation en fin d'après-midi le 28
octobre, le mouillage du Maersk Salina en zone d'attente du port du
Havre pour la nuit a été préconisé. Il a été suivi dans son transit
vers la baie de Seine par le Centre d'opérations maritimes (préfecture
maritime) et le CROSS Jobourg, et en mer par le remorqueur
d'assistance, d'intervention et de sauvetage Abeille Liberté, pour
pallier toute éventualité. Il est arrivé au mouillage peu avant minuit.
Aujourd'hui 29 octobre dans la matinée, le porte-conteneur sera accueilli à quai dans le port du Havre.
Une évaluation complémentaire par des spécialistes du chargement de
conteneurs (dockers) doit être réalisée à bord, afin de déterminer la
démarche à suivre et d'étudier les modalités d'arrimage de la cargaison.
7 & 8 septembre 2013 : À
l’occasion de la Fête de la mer, samedi 7 et dimanche 8 septembre 2013,
au Havre, le public a l’occasion de visiter le remorqueur
d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté qui fait escale dans la cité Océane.
6 septembre 2013 :
A 21H30, un témoin informe le Centre régional opérationnel de
surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg d'un retard inquiétant
concernant deux pêcheurs plaisanciers, âgés d'une cinquantaine d'année
et partis en début d’après-midi de Utah Beach (50).
Les deux hommes avaient prévu un retour avant la nuit. Leur
embarcation, une coque ouverte de 5,5 mètres, n’est pas équipée pour la
navigation nocturne et ne dispose pas de moyen de communication (ni VHF
marine, ni téléphone portable à bord).
Le CROSS Jobourg a mis en oeuvre les moyens nautiques et aériens
suivants sur une large zone répartie entre Saint-Vasst-la-Houge (50) et
Grancamp-Maisy (14) :
- hélicoptère EC-225 de la Marine nationale ;
- vedette et embarcation pneumatique de la SNSM de Saint-Vaast-la-Hougue ;
- vedette et embarcation pneumatique de la SNSM de Grancamp-Maisy ;
- le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Liberté, situé à proximité au moment des faits ;
- l'avion de recherches Air Search One (Guernesey) (désengagé dès le décollage).
Peu avant 2h00, après de longues heures de recherches par l'hélicoptère
et les sauveteurs bénévoles de la SNSM, les deux plaisanciers ont
contacté le CROSS pour indiquer que, victimes d'une panne moteur, ils
avaient pu regagner la côte par leurs propres moyens.
13 août 2013 : Apres 35 ans de navigation dont 8 sur l'Abeille Liberté, le commandant Patrick Cartron pose défitivement son sac à terre. A son palmarès une vingtaine de remorquages dont celui du MSC Napoli en 2007.
3 Août 2013
: A 15h30, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de
Sauvetage (CROSS) de Jobourg reçoit un appel de détresse du navire de
pêche CYGOGNE, immatriculé au Havre, signalant un incendie à son bord.
Il se trouve alors à 38 Nautiques (environ 70 km) au Nord-Ouest de
Fécamp avec quatre personnes à bord.
L’équipage a tenté d’éteindre l’incendie, qui s’était déclaré en salle
des machines, avec tous les moyens d’extinction disponibles à bord,
mais sans résultat. Tous les membres d’équipage ont évacué le navire
pour se réfugier à bord de leur radeau pneumatique de survie.
Face à l’urgence de la situation, le CROSS de Jobourg a immédiatement
dérouté le porte-conteneurs WES JANINE qui se trouvait non loin de là
et dépêché sur zone l’hélicoptère ECC 225 de la marine nationale basé à
Maupertus. Le porte-conteneurs a rapidement pu localiser le radeau et
confirmer que les 4 marins avaient pu prendre place à bord.
L’hélicoptère a ensuite procédé au treuillage des quatre hommes et les
a conduits à l’hôpital Jacques Monod du Havre pour un contrôle de
précaution. Ils ont été pris en charge par le personnel hospitalier
vers 17H. Tous sont sains et saufs.
Depuis l’alerte initiale, le CROSS Jobourg assure également
l’information nautique des navigateurs et les prévient de la présence
du chalutier toujours en feu. Parallèlement, le remorqueur
d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté
se rend sur zone afin de compléter ce dispositif de sécurisation du
trafic maritime et pour tenter de procéder à l’extinction de l’incendie.
Le 4 août, vers 20h10, le navire de pêche CYGOGNE a finalement coulé,
il se trouvait alors à 44 nautiques (environ 80 km) au Nord-Ouest de
Fécamp. L'Abeille Liberté a récupéré les débris flottants, avant de quitter la zone vers 21h20.
15 juin 2013
vers 10h45, le voilier Dr Feel Good immatriculé à La Rochelle demande
assistance au Centre régional opérationnel de surveillance et de
sauvetage (CROSS) Jobourg suite à la perte de son mât. Le voilier se
trouve alors à 3 nautiques (soit 5,5 km) au large du Cap Lévi avec 6
personnes à bord.
Le Remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté,
déjà sur zone, propose au voilier de lui porter assistance. Vers 11h20,
le voilier est alors pris en remorque par l'Abeille Liberté et fait
route vers le port de Cherbourg où les 6 plaisanciers sont arrivés à
14h15.
20 décembre 2012 : En début de matinée, l’Abeille Liberté, basée à Cherbourg, a croisé la route du plus gros porte-conteneurs du monde, le CMA CGM Marco Polo.
Affrété par la Marine nationale dans le cadre de l’action de l’État en
mer, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté
effectuait une mission de surveillance maritime dans le dispositif de
séparation du trafic des Casquets, au nord-ouest du Cotentin, où
transitent chaque année près de 60 000 navires.
9 avril 2012 :A 9h30, le
navire de commerce Coral Favia, battant pavillon Néerlandais, a
signalé au Centre régional opérationnel de
surveillance et de sauvetage (CROSS) de Jobourg qu'une explosion avait
eu lieu dans la salle des machines. Le Coral Favia est un gazier de 99
mètres de long avec 17 membres d'équipage à bord
transportant 23 tonnes de butane. Venant de Bilbao en Espagne,il
faisait route vers Teesport en Grande-Bretagne Il se trouvait à
30 nautiques (55 kilomètres) dans le nord de Barfleur au moment
de l'explosion. Cette dernière a entraîné un
incendie et a fait deux blessés dont un gravement
brûlé. L'incendie a rapidement été
maîtrisé par l'équipage. Dans un premier temps,
l'hélicoptère Dauphin de la marine nationale basé
à Maupertus envoyé sur zone avec une équipe
médicale du centre médical des armées de
Querqueville a procédé à l'évacuation du
blessé léger vers le centre hospitalier du Cotentin alors
que son équipe médicale restée à bord du
Coral Favia apportait les premiers soins au marin gravement
brûlé. Cette équipe a été rejointe
par une deuxième équipe du SMUR du Havre
déposée par l'hélicoptère de la
sécurité civile Dragon 76. Dans un deuxième temps,
l'hélicoptère de la marine nationale a
évacué le marin vers l'aéroport de Maupertus ou
l'hélicoptère de la sécurité civile a
ensuite assuré son transfert vers l'hôpital d'instruction
des Armées de Percy, qui dispose d'un service de traitement des
grands brûlés. Parallèlement, le remorqueur
d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille
Liberté a
été envoyé sur zone. L'explosion et l'incendie
n'ont pas entraîné de perte d'énergie ou de
propulsion. Le navire s'est mis au mouillage escorté par le RIAS
Abeille Liberté. Il reprendra sa route après le transfert
de deux nouveaux marins remplaçant les deux blessés.
4 janvier 2012 :le
FEDERAL MIRAMICHI, un navire de commerce de 185 mètres de long
battant pavillon Antigua et Barbuda a signalé au Centre
Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage
(CROSS) de Jobourg une avarie totale de son système de
propulsion. Dans l'impossibilité d'effectuer les
réparations en mer, le capitaine du navire a annoncé son
intention de passer un contrat de remorquage avec une
société privée. Le cargo, armé par 21
hommes d'équipage, transporte 22 900 tonnes d'urée
(produit chimique azoté non dangereux pour l'environnement), il
contient 750 tonnes de fuel et 20 tonnes de gazole. En provenance de
Saint Pétersbourg, il se rendait au Brésil. Vers 00h00,
le remorqueur HELLAS, immatriculé à
Saint-Vincent-Grenadines est arrivé sur zone et a passé
une remorque vers 5 heures du matin. Cette remorque a
cédé 45 minutes plus tard. Par précaution, le
préfet maritime a fait appareiller le Remorqueur d'Intervention
d'Assistance et de Sauvetage (RIAS) Abeille
Liberté qui se trouvait en alerte «
météo » en grande rade de Cherbourg pour le
rapprocher du navire en difficulté. Jeudi 5 janvier à 12
heures, en raison des conditions météorologiques sur
zone, des difficultés rencontrées par le remorqueur
à passer une remorque avec le cargo, des prévisions de
dérive du cargo vers l'île de Guernesey et des risques de
pollution inhérents, le préfet maritime de la Manche et
mer du nord a mis en demeure le capitaine du navire et son armateur de
prendre les mesures nécessaires pour faire remorquer le navire
en toute sécurité vers un abri avant la tombée de
la nuit. A 15 heures, le remorqueur HELLAS est parvenu à passer
à nouveau une remorque qui n'a pas résisté
à la tension. L'armateur du cargo a alors passé un
contrat d'assistance avec l'Abeille
Liberté qui a pris le FEDERAL MIRAMICHI en remorque
à 15h50. Le convoi fait route vers le port de
Cherbourg-Octeville où il est prévu d'arriver vendredi 6
janvier 2012 en fin de matinée.
15 Septembre 2010
:Le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Liberté porte assistance au
cargo espagnol Cap Formentor. Mercredi 15 septembre, le navire a
signalé au MRCC de Portland une avarie de moteur alors qu'il se
trouvait dans la voie descendante du dispositif de séparation du
trafic (DST) des Casquets. Construit en 1996, le Cap Formentor, long de
93 mètres et armé par 9 marins, faisait route vers
Séville avec une cargaison de ferrailles. Malgré les
tentatives de l'équipage pour réparer, le navire n'a pu
retrouver sa capacité de propulsion. L'armateur du Cap Formentor
a donc décidé de faire remorquer le cargo dans un port
pour effectuer les réparations nécessaires. De par sa
proximité, le port de commerce de Cherbourg a été
retenu. Après un appel d'offres, l'Abeille
Liberté a réalisé l'opération de
remorquage. Celle-ci a débuté jeudi 16 à 19H et
s'est terminée par une arrivée du convoi, sans encombre,
à Cherbourg, vendredi 17 à 01H30 du matin.
Septembre 2010 : L'Abeille Liberté est en entretien
à Brest. Pendant son indisponibilité elle est
remplacée par l'Abeille
Languedoc jusqu'au 19 septembre à Cherbourg.
18 juillet 2010 : A
l'occasion du Grand Pardon, la bénédiction en mer de
Granville a rassemblé de nombreuses embarcations.
Une gerbe a été jetée dans les flots en
mémoire des marins disparus en mer. La cérémonie
s'est achevée par une parade nautique, en présence de
l'Abeille Liberté.
1er mars 2010 : A 00h15, L’Abeille Liberté a pris en remorque le
cargo-vraquier Zara, en avarie de propulsion à 23
nautiques (environ 45 kilomètres) dans le nord-ouest de
Guernesey. Ce navire, battant pavillon Antilles néerlandaises et
transportant des céréales, avait signalé une
avarie de propulsion aux autorités maritimes britanniques et
françaises. Dans l’incapacité de réparer et
compte-tenu des conditions météorologiques,
l’armateur du navire de 100 mètres de long et 5000 tonnes
a sollicité la société « Les Abeilles
». Le convoi est arrivé à 09h40 dans le port de
Cherbourg. Le remorquage s’est déroulé dans des
conditions météorologiques s’améliorant au
fil des heures (mer 4, vent à 25 nœuds, bonne
visibilité). Prépositionné en grande rade en
raison des conditions météorologiques défavorables
Bulletin Météo Spécial (BMS), l’Abeille Liberté avait
appareillé en matinée pour assurer l’escorte de
plusieurs caboteurs dans le Raz-Blanchard. Les forts courants
associés aux rafales à plus de 35 nœuds dans cette
zone rendaient la progression des navires difficile. Successivement,
l’Abeille Liberté a
accompagné le Wilson Mosel, l’Alva et
l’Isis.
19 avril 2009 : Journée
porte ouverte du RIAS Abeille Liberté
à Cherbourg.
A l’initiative du vice-amiral Philippe Périssé,
Préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, les
équipages du remorqueur d’intervention, d’assistance
et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté
et la préfecture maritime ont organisé une journée
portes ouvertes du remorqueur. Cette journée basée sur la
solidarité a permis de récolter auprès des 2 500
visiteurs la somme de 6 300 €. Un chèque de ce montant a
été remis par le commandant du remorqueur au
président de la Caisse des Péris en mer de Cherbourg,
monsieur Daniel Lejuez. Ce geste de solidarité de la population
au profit de cette association contribuera à aider celles et
ceux qui ont perdu un membre de leur famille en mer.
10 avril 2009 : Présence
de l'Abeille Liberté au Havre
pour un exercice avec les Douanes françaises.
(Hélitreuillage de chiens anti-drogue...)
23 mars 2009 : L’association
des anciens du groupe Bourbon Les Abeilles, remorquage maritime,
présidée par Jean Paul Hellerquin, fort de 82
adhérents, dont Jacques de Chateauvieux, président du
groupe et de quelques cadres supérieurs, était en
assemblée générale à Saint Vaast La Hougue.
Circonstance très favorable pour les anciens afin de monter
à bord, puisque l’Abeille
Liberté de retour de mission avait accosté au
quai de France, ce même jour à 11 h 30. Chaleureuses
retrouvailles sur la plage arrière où les congressistes
ont été accueillis par le commandant Pascal Potrel. Parmi
la trentaine de participants se trouvait Annie Blanchet, marraine de
l’Abeille Liberté. Avec son
dynamisme légendaire, Jean Paul Hellerquin a rappelé que
le groupe avec l’indispensable concours de la marine nationale,
assurait depuis 30 ans, la protection du littoral à partir de
Cherbourg.
19 décembre 2008 : A 11h00, le tanker Eleousa Trikoukiotisa a
signalé au centre régional opérationnel de
surveillance et de sauvetage (CROSS)
Jobourg un incendie dans sa salle des machines. Construit en 1999 et
battant pavillon chypriote, ce navire de 97 mètres de long
compte 15 membres d’équipage et transporte 3 920 tonnes
d’huile végétale. Le feu s’est
déclaré alors que le navire se trouvait dans la voie
descendante du dispositif de séparation du trafic des Casquets
(74 km au nord-ouest du Cap de la Hague, en zone britannique) et
faisait route vers l’Italie. Bien que rapidement
maîtrisé par l’équipage, l’incendie a
privé le navire de sa propulsion, occasionnant ainsi un danger
pour la navigation. Le remorqueur d’intervention,
d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille
Liberté a immédiatement été
envoyé sur zone, tandis que des moyens complémentaires
étaient placés en alerte.
A
la demande du préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord,
une équipe d’évaluation a été
hélitreuillée à bord par le Dauphin de service
public de la marine nationale. Cette équipe composée
d’un officier mécanicien et d’un marin pompier,
spécialiste de la lutte anti-incendie à bord d’un
navire, a confirmé l’extinction de l’incendie. En
début de soirée, le navire a pu relancer ses machines et
faire route durant la nuit vers le port du Havre (76) accompagné
du remorqueur " Tenax " appartenant à une société
privée ainsi que de l’ Abeille
Liberté . Le 20 décembre, le Eleousa
Trikoukiotisa a mouillé dans la zone d’attente avant
d’entrer dans le port du Havre dans le courant de
l’après-midi.
8 décembre 2008 : Vers 22h00, le Centre Régional Opérationnel de
Surveillance et de Sauvetage (CROSS)
Jobourg a reçu l’appel d’un proche signalant la
disparition d’un homme de 70 ans, parti pêcher à
bord d’un petit caseyeur au large de la pointe de Barfleur (50)
et n’étant pas revenu au port à l’heure
prévue. Le CROSS Jobourg a
immédiatement coordonné une opération de recherche
et mobilisé des moyens nautiques et aériens, dans des
conditions de visibilité réduite sur zone :
l’hélicoptère Dauphin de service public de la
marine nationale ; le remorqueur de la marine nationale Acharné ; le
patrouilleur de gendarmerie maritime Glaive ; les sauveteurs
bénévoles de la Société Nationale de
Sauvetage en Mer (SNSM) de Fermanville et Barfleur. Vers 1h00 ce matin,
le remorqueur « Acharné » a découvert
l’embarcation du pêcheur au large de Cherbourg, sans
personne à bord. La zone de recherche avait été
étendue vers l’ouest compte tenu des calculs de
dérives. Au lever du jour, les recherches, ininterrompues depuis
l’alerte, n’ont toujours pas permis de retrouver le
pêcheur disparu.
Les recherches coordonnées par le CROSS Jobourg pour retrouver le
pêcheur disparu se sont poursuivies toute la journée avec
les moyens nautiques et aériens suivant : remorqueur
d’intervention, d’assistance et de sauvetage « Abeille Liberté » ; les
sauveteurs bénévoles du canot tous temps de la SNSM de
Barfleur ; l’avion de recherche maritime « Air Search One
», basé à Guernsey ;
l’hélicoptère de la marine nationale basé
à Maupertus (50) ; plusieurs navires de pêche dont le
« Cap à l’amont » et l’ «
Anaïs Emilie ». Le caseyeur retrouvé ce matin
à 1h00 par le remorqueur de la marine nationale « Acharné » a
été mis à l’abri dans le port militaire de
Cherbourg par les gendarmes maritimes du patrouilleur « Glaive ».
Malgré l’important dispositif déployé, les
recherches sont restées infructueuses. Le préfet maritime
de la Manche et de la mer du Nord a décidé
l’arrêt des recherches à la tombée du jour.
8 octobre 2008 : Participation
de l'Abeille Liberté à MANCHEX 2008
MANCHEX 2008 a été organisé conjointement par le
préfet de Seine Maritime et le préfet maritime de la
Manche et de la mer du Nord, avec le concours du transbordeur Seven
Sisters de la compagnie LD Transmanche Ferries. L’exercice
s'est déroulé au large de Dieppe et avait pour
thème générique le secours,
l’évacuation, le débarquement et la prise en charge
à terre de personnes en détresse à bord d’un
navire à passagers subissant un incendie majeur suivi
d’une voie d’eau. L’abandon du navire a
été décidé par le capitaine devant
l'ampleur du sinistre.
La direction en temps réel de la partie maritime de
l’exercice ainsi que la coordination des moyens de secours en mer
ont été assurées par le CROSS Gris Nez, par
délégation du préfet maritime. MANCHEX 2008, comme
tous les exercices, a permis de mesurer le degré de
préparation et de réactivité des structures
chargées de la recherche et du secours en mer, comme à
terre, et de faire le point sur la pertinence des textes en vigueur.
Les volets terrestre et maritime des plans de secours à
naufragés sont en effet en cours de refonte, conformément
aux préconisations de la loi de modernisation de la
sécurité civile. L’exercice Manchex 2008 a permis
également la projection et la mise en oeuvre d’un poste
médical avancé à bord du remorqueur
d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) «
Abeille Liberté
» et de deux équipes de marins-pompiers en (assistance aux
naufragés secourus) et de l’équipage du Seven
Sisters (lutte incendie). Enfin, Manchex 2008 a été
l’occasion de tester les processus décisionnels. (Photos Marine nationale)
9 au 19 septembre 2008 : Pendant l'opération programmée
d'entretien du remorqueur d'assistance et de sauvetage Abeille Liberté,
basé à Cherbourg, le remorqueur Abeille Languedoc, basé
à La Rochelle, a été déployé dans ce
port pour le remplacer et assurer sa mission de permanence
opérationnelle du dispositif de sécurité
français. Pour assurer cette même mission à La
Rochelle, la société Les Abeilles a mis à
disposition de la marine nationale un remorqueur de remplacement, le
V.B. Octeville, affrété par le groupe espagnol
Boluda. Le dispositif habituel sera réactivé dès
la fin de la période d'entretien de l'Abeille Liberté,
soit le 20 septembre.
5 septembre 2008 : Un navire de commerce s’est retrouvé en
difficulté ce jour dans la zone Ouest de la Manche, avec une mer
formée par des vents soufflants à plus de 65 km/h en
rafales. La situation de ce navire a nécessité la
coordination d’une opération d’assistance par le CROSS Jobourg et la préfecture
maritime à Cherbourg : mise en demeure de l’ armateur,
hélitreuillage en mer d’une équipe
d’évaluation et d’investigation, prise en remorque
du cargo par le remorqueur de haute mer Abeille Liberté.
Le cargo Antonios 1, construit en 1978, battant pavillon du
Honduras, 126 mètres de long, transportant 4000 tonnes de
phosphates, avec 15 membres d’équipage à bord,
s’est retrouvé en avarie totale (électricité
et machines) ce matin dans la voie montante du dispositif de
séparation du trafic des Casquets (81 km au nord ouest de
Cherbourg). Ce navire, en provenance d’Annaba (Algérie),
à destination de Gant (Belgique), avait déjà connu
des difficultés hier sur son transit. A la demande du
préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, ce navire a
été investigué en milieu de journée par une
équipe d’évaluation hélitreuillée
à bord au moyen d’un hélicoptère de service
public de la marine nationale. Le remorqueur d’intervention Abeille Liberté
(RIAS) a été dépêché sur zone.
L’armateur (nationalité grecque) de ce navire, a
été mis en demeure par le préfet maritime de la
Manche et de la mer du Nord de faire cesser le danger qu’il
représentait pour la navigation et le littoral français.
Il a fait le choix de passer un contrat avec la société
les " Abeilles " pour une prestation d’assistance. Le RIAS Abeille Liberté,
arrivé sur zone en milieu d’après midi, a
passé sa remorque alors que l’ " Antonios 1"
dérivait toujours vers le nord ouest sous l’effet des
courants et des forts vents de secteur sud. Le convoi a fait route vers
Portland (Grande Bretagne).
15 janvier 2008 : Le " Ice Prince " qui,a dérivé
dans le dispositif de séparation du trafic des Casquets avant de
sombrer par 55 mètres de profondeur à mi distance de
Portland et du cap de la Hague. L'épave, qui constitue un danger
pour la navigation, est située en zone de recherche et de
sauvetage et sur le plateau continental britannique, en bordure de la
voie de navigation du trafic maritime. Elle se trouve aussi dans la
zone où le CROSS Jobourg
est chargé de la surveillance de la navigation. Le CROSS informe les navigateurs de la
situation pour prévenir d'éventuels sur-accidents. Le
remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage " Abeille Liberté ",
toujours sur zone, ainsi que " l'Anglian Earl ", navire
spécialisé affrété par la Grande Bretagne,
assurent un balisage de sécurité autour de la position du
naufrage ainsi que la police du plan d'eau. Par ailleurs,
l'hélicoptère Dauphin de service
public de la marine nationale, basé à Maupertus (50) a
effectué un vol au dessus de l'épave. L'étrave du
" Ice Prince " a disparu de la surface à 11h30 ce matin.
Des planches de bois étaient visibles au dessus de la position
de l'épave en fin de matinée. L'épave du cargo " Ice
Prince " ne présente pas de danger dans l'immédiat
pour le littoral français. La France propose le concours d'un
navire spécialisé à la Grande Bretagne. " L'Argonaute ", navire basé
à Brest, spécialisé dans la lutte antipollution,
l'assistance et le soutien en mer est prêt à intervenir
à la demande du préfet maritime de la Manche et de la mer
du Nord. Pour le cas où cela serait nécessaire, les
capacités de ce navire affrété à
l'année par la marine nationale ont été
proposées à l'autorité maritime britannique,
chargée de la coordination des opérations. (photo
Marine nationale)
13 janvier 2008 : Le cargo " Ice Prince ", cargo battant
pavillon grec, construit en 1990, d'une longueur de 130 mètres
avec 20 membres d'équipage à bord et chargé de
bois de charpente, s'est retrouvé sans propulsion et à la
dérive vers le Nord Est dans les eaux sous responsabilité
britannique. L'équipage a été entièrement
évacué. Le capitaine du " Ice Prince " s'est
signalé en difficulté auprès de l'autorité
maritime britannique. Le centre de secours de Brixham (Grande Bretagne)
a assuré la coordination des opérations de secours. A
21h05, le CROSS (centre
régional opérationnel de surveillance et de sauvetage)
Jobourg a été tenu informé de la situation. Le
préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a fait
appareiller le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage
" Abeille Liberté
". Le " Ice Prince ", qui se trouvait alors à 70 km au
nord ouest du cap de la Hague, dans la voie descendante du dispositif
de séparation du trafic des Casquets, avait appareillé de
Holmsund (Suède) pour se rendre à Alexandrie (Egypte)
avec une cargaison de 5258 tonnes de bois de charpente. Il emporte par
ailleurs 120 tonnes de gazole et 423 tonnes de fuel de propulsion dans
ses soutes. Douze membres d'équipage du " Ice Prince ",
dont un blessé, ont été évacués vers
Portland par un hélicoptère " Sea King " britannique.
Huit autres membres d'équipage ont été pris en
charge par un navire de sauvetage de la " Royal National Life boat
Institution " et évacués vers Brixham. " L'Abeille Liberté "
est arrivée à proximité du " Ice Prince "
à 01h30 le 14 janvier. L'armateur grec a passé un contrat
d'assistance avec la société SMIT, qui s'est
associée avec la compagnie française les " Abeilles Internationales ", pour
la prise en charge du navire et pour faire cesser le danger
vis-à-vis de la navigation et de l'environnement. Cinq experts
maritimes ont été hélitreuillés à
bord au cours de l'après midi pour évaluer plus
précisément la situation du " Ice Prince " et
préparer sa prise en charge dès que les conditions
météorologiques le permettront. Ce cargo présente
une gîte de 45° sur son bâbord. Afin de pouvoir faire
face à d'autres situations d'urgence, " l'Abeille Liberté "
devrait être relevé par un navire spécialisé
affrété par les autorités maritimes britanniques.
Dans l'attente, le remorqueur français assure une escorte
resserrée du cargo à la dérive ce soir en bordure
nord du DST des Casquets, à la longitude de Portland. Les
navigateurs en transit dans la zone sont informés de la
situation. (photo
Marine nationale)
9 décembre 2007 : Au nord-est de l'île de Batz
(Finistère), un navire de 140 mètres de long, le Stropus,
battant pavillon lituanien avec 12 personnes à bord, est
tombé en panne de propulsion. Un Super Frelon est
parti hélitreuiller la moitié de l'équipage qui
sera débarqué sur la base aéronavale de
Lanvéoc (Finistère) tandis que l'Argonaute,
est parti pour prendre le Stropus en remorque. Selon la
préfecture maritime, les conditions de mer sont toujours
mauvaises, avec des vents à 100 km/h de moyenne (140 km/h en
pointe) et des creux de 10 à 15 mètres, rendant les
opérations de sauvetage et de remorquage peu aisées. Le
navire parvient finalement à tenir le cap et faire route
à vitesse réduite. Il parvient à rejoindre la baie
de Lyme escorté successivement par l’Argonaute, l’Abeille Liberté,
puis l’Anglian Monarch, de Grande Bretagne.
8 décembre 2007
:
Vers
7h30, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de
sauvetage (R.I.A.S) Abeille Liberté
prenait en remorque un fût, à environ 18 km au nord-est de
Cherbourg, jusqu’à l’entrée de la rade, puis
était relayé par un remorqueur portuaire côtier de
la Marine nationale le Fréhel
qui l’a mis en sécurité dans le port de Cherbourg.
Vers 14h00 l’ Abeille liberté
s’est rendu sur la position estimée du deuxième
fût et l’a localisé à environ 46 km au
nord-est de Cherbourg. Malgré les conditions
météorologiques difficiles l’Abeille
Liberté a pu prendre en remorque ce deuxième
fût et fait actuellement route vers Cherbourg afin de le placer
à l’abri et en sécurité dans le port.
L’heure d’arrivée à Cherbourg est
prévue à 22h00 heure locale. Les opérations de
recherche et de remorquage ont été conduites par le
R.I.A.S Abeille Liberté avec le
concours d’un hélicoptère Dauphin de la
Marine nationale, quatre plongeurs du groupe des plongeurs
démineurs (GPD) de la Manche et du RPC " Fréhel ". (photo
Marine nationale)
7 décembre 2007 :
Vers 5h30
locales, le navire de commerce Normed Bremen a signalé
au CROSS Jobourg la perte de deux
fûts métalliques vides à environ 42 nautiques (75
km) au nord-ouest du cap de la Hague (Manche), alors qu’il
faisait route vers Izmir (Turquie) après avoir appareillé
de Rotterdam (Pays bas). Constitués pour partie en acier et en
aluminium, les fûts cylindriques tombés par-dessus bord
sont vides et mesurent 20 mètres de long pour 6 mètres de
diamètre. Les estimations de dérive de ces fûts
sont en cours. Elles sont liées aux prévisions
météorologiques (vents) et à l’état
de la mer (courants). Compte tenu du danger qu’ils
représentent pour la navigation, un avis urgent aux navigateurs
a été émis par la préfecture maritime afin
de prévenir tout risque de collision. Par ailleurs, le
préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a mis en
demeure l’armateur du navire de prendre toutes les dispositions
nécessaires pour faire cesser ce danger dans les plus brefs
délais sous peine d’agir d’office, à ses
frais et risques. Les moyens nautiques et aériens
dépêchés sur zone, un avion de surveillance
maritime " Falcon 50 " de la marine nationale, ainsi que le remorqueur
d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté ont
relocalisé les deux fûts dans une mer formée avec
des creux de 6 mètres. Les mauvaises conditions
météorologiques, la forme cylindrique des fûts
ainsi que la fragilité des supports de " croche " ne permettent
pas, pour le moment, une prise en remorque par l’Abeille Liberté. Ce remorqueur
d’intervention assure actuellement la surveillance des fûts
afin de prévenir tout risque de collision avec les navires
susceptibles de transiter dans la zone.
22 novembre 2007 :
L'Alyona,
un roulier de 205 mètres de long, battant pavillon maltais, a
été pris en remorque par l'Abeille
Liberté vers 1 h 30. Le navire avec 26 hommes
d'équipage à bord, transportant des voitures et des
camions était tombé en panne moteur, la veille vers 16 h,
alors qu'il se trouvait à 72 km au nord de Cherbourg, dans les
eaux britanniques. L’autorité maritime britannique ne
disposant provisoirement pas de moyens nautiques pour le remorquage de
ce navire, le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord,
dans le cadre de la coopération et des échanges
réciproques entre la France et la Grande Bretagne, a
donné son accord pour un contrat commercial d’assistance.
Le contrat ayant été passé entre la
société les Abeilles International et l’armateur
grec (Valiant Shipping SA) du navire, le centre des opérations
maritimes de Cherbourg a fait appareiller le remorqueur
d’intervention, d’assistance et de sauvetage " Abeille Liberté " basé à
Cherbourg. L’Abeille Liberté est
arrivée à 0h40 durant la nuit sur la position de L’Alyona,.
L’équipage de l’Abeille
Liberté a passé une remorque sur ce navire
à 01h30 cette nuit. Le convoi est arrivé en grande rade
de Cherbourg ce matin vers 10 h .
10 novembre 2007 :
A 03h30, le CROSS
Jobourg (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et
de Sauvetage) signale au centre des opérations de la marine
(COM) de Cherbourg que le cargo " Le Teos ", battant pavillon Saint
Vincent et Grenadine, transportant 6370 tonnes de
céréales, en provenance d’Anvers (Pays bas) et
à destination de Freetown (Sierra Léone), est à la
dérive vers les côtes françaises au large de
Barfleur (Manche). "Le Teos ", construit en 1979,
d’une longueur de 137 mètres, avec 19 membres
d’équipage, 446 m3 de fuel lourd, 86 m3 de gazole, 17
tonnes d’huiles à bord ne répond pas aux appels
radio VHF. Le COM de Cherbourg place immédiatement en alerte
l’équipage du remorqueur d’intervention,
d’assistance et de sauvetage (RIAS) " Abeille
liberté " ainsi que l’équipe
multidisciplinaire d’évaluation et d’investigation
de permanence. Faute d’éléments nouveau, le COM
Cherbourg fait appareiller le RIAS " Abeille
liberté ". A 05h30, le sémaphore
de Barfleur parvient à prendre contact avec "Le Teos ". Le CROSS Jobourg se fait confirmer par
le capitaine du cargo que ce dernier est en panne de propulsion. Le
RIAS " Abeille liberté " se
présente peu après à proximité du cargo,
à 16 nautiques (30 km) au nord est de Barfleur. A 08h15, au
lever du jour, l’hélicoptère " Dauphin " de
service public de la marine nationale hélitreuille à bord
du "Le Teos " les membres de l’équipe
d’évaluation et d’investigation qui comprend
notamment un mécanicien et un Gendarme maritime, officier de
police judiciaire. A 09h00, compte tenu des mauvaises conditions
météorologiques sur zone, le préfet
maritime de la Manche et de la mer du Nord met en demeure le
capitaine (nationalité Russe) et l’armateur turc du navire
(Troy Shipping LTD) de faire cesser le danger que représente "
Le Teos " pour la navigation et le littoral français. A 11h00,
l’armateur donne son accord pour un contrat de remorquage par "
l’Abeille Liberté " vers le
port du Havre (Seine maritime). (photo Marine nationale)
23 août 2007 :
Le "Sonata",
cargo battant pavillon de la Dominique, construit en 1979, avec 12
membres d’équipage à bord, d’une longueur de
106 mètres, est tombé en panne moteur la veille au nord
du dispositif de séparation du trafic des Casquets. Le capitaine
du "Sonata" a signalé au CROSS
(centre régional opérationnel de surveillance et de
sauvetage) Jobourg une avarie sur son moteur principal. Ce navire avait
appareillé de Rotterdam pour se rendre à Pasajes en
Espagne avec une cargaison de 7295 tonnes de fer. Le remorqueur
d’intervention, d’assistance et de sauvetage "Abeille Liberté", en mission de
surveillance de la navigation, a été
préventivement dépêché sur zone.
Après avoir tenté une réparation, le capitaine du
navire a informé le CROSS
Jobourg que son équipage était dans
l’incapacité de relancer les machines. L’armateur du
"Sonata" a alors négocié un contrat commercial de
remorquage qui a été finalement passé avec la
société les Abeilles International. "L’Abeille
Liberté" a passé sa remorque sur le "Sonata"
à 21h30 . Le convoi est arrivé en rade de Cherbourg le
lendemain à 05h00. Les inspecteurs du centre de
sécurité des navires (Affaires maritimes) ont
visité ce navire de commerce et confirmé une avarie
majeure du moteur principal. Le "Sonata" mouille dans la grande
rade de Cherbourg. L’armateur estonien a fait appel à une
société néerlandaise spécialisée
dans la réparation des moteurs de navires de commerce.
6 juillet 2007 : Importante
opération de secours au large de l'île de Wight
après un incendie qui s'est déclaré à bord
d'un chalutier russe de 944 tonnes avec 23 membres d'équipage.
Le remorqueur français de la Marine nationale Abeille-Liberté s'est rendu sur zone
à quelque 16 milles nautiques au sud de l'île de Wight
pour remorquer le Marginella, vers le port de Cherbourg.
13 juin 2007 : Coordonné
conjointement par le Cross
Jobourg, la Préfecture maritime, la Gendarmerie maritime et les
marins pompiers de Cherbourg, un impressionnant exercice d'assistance
à navire sinistré s'est déroulé au large de
Cherbourg. Cet exercice a mobilisé des moyens lourds, tant
maritimes qu'aériens avec le concours du BBPD Vulcain, de l'Abeille
Liberté, remorqueur d'intervention d'assistance et de
sauvetage (RIAS), ainsi que du Dauphin (SP) basé à
Maupertus.
19 juin 2007 : Le navire de
commerce Pandion, battant pavillon suédois, a
signalé au Centre Régional Opérationnel de
Surveillance et de Sauvetage (CROSS)
Jobourg avoir repéré un corps flottant à la
dérive. Le navire se trouvait alors en transit à
l’entrée de la voie montante du dispositif de
séparation du trafic (DST) des Casquets. Le Pandion est
resté sur place afin de marquer la position du corps tandis que
le CROSS Jobourg déroutait
le remorqueur Abeille Liberté de
sa mission de surveillance de la navigation. L’Abeille
Liberté a embarqué un gendarme maritime à
son bord avant de rallier la position du Pandion en fin
d’après-midi. Le corps a été pris en charge
à bord de l’Abeille Liberté
à 18h00 dans une zone située à 30 nautiques (55
km) au nord ouest du cap de la Hague. Le remorqueur
d’intervention affrété par la marine nationale fait
route ensuite vers le port de Cherbourg.
26 avril 2007 : Dans le cadre
du Trinôme académique, une journée de
découverte du port militaire de Cherbourg s’est
déroulée au profit des directeurs et enseignants des
établissements scolaires du Nord Cotentin. Cette journée
a comporté une présentation de l’action de
l’État en mer, une visite du Centre des Opérations
Maritimes (COM), du patrouilleur de service public Pluvier ainsi que de l'Abeille Liberté.
10 février 2007 :
vers 05h00, le CROSS Gris nez a
été informé d’une collision entre le
porte-conteneurs MSC Roma et le chalutier Angélique
Emilie dans une zone située à 20 nautiques au nord de
Fécamp (Seine maritime). L’Abeille
Liberté, ainsi qu’un hélicoptère
Super frelon de la marine nationale basé à Lanvéoc
Poulmic ont été placé en alerte avec une
équipe de marins pompiers. L’hélicoptère
Dragon 76 de la Sécurité civile a décollé
pour se rendre sur zone avec des plongeurs et des moyens de pompage. Le
canot tout temps Cap Fagnet de Fécamp, arrivé sur zone
peu avant 06h00, a immédiatement mis en œuvre ses moyens
de pompage à bord de L’Angélique Emilie
pour étaler la voie d’eau. Le navire de pêche Samy,
immatriculé à Fécamp, qui se trouvait à 3
nautiques au moment des faits, a pris en remorque L’Angélique
Emilie et l'a ramené à Fécamp.
6 février 2007 :
Le CROSS Jobourg a été
contacté par le capitaine du cargo Tahir Kiran, battant
pavillon turc, qui lui a signalé une panne électrique
ainsi qu’une propulsion défaillante. Le capitaine de ce
navire de commerce a précisé qu’il était non
manoeuvrant, qu’il dérivait à la vitesse de 3,8
nœuds dans une zone située à 13 nautiques au nord
de Cherbourg et qu’il était dans l’incapacité
de mouiller. Ce cargo de 194 mètres de long, construit en 1987,
avec un tirant d’eau de 11 mètres et 23 membres
d’équipage, transitait entre Nouadhibou (Mauritanie) et Mo
I Rana (Norvège) avec 35 798 tonnes de minerai de fer à
bord. Le CROSS Jobourg a
accordé un premier délai de trois heures au capitaine du
cargo Tahir Kiran pour rechercher la cause des avaries et
réparer. Ce délai a été reconduit à
plusieurs reprises hier à l’issue de la première
période. A 16h15, le Tahir Kiran étant toujours
à la dérive et à 9 nautiques au large de Barfleur,
le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a
décidé l’envoi d’une équipe
pluridisciplinaire d’évaluation à son bord mis en
place par la vedette Amiral de Tourville (station SNSM de Barfleur).
Cette équipe, composée de 4 experts du Centre de
Sécurité des Navires de Caen et de la base navale de
Cherbourg, a conduit l’évaluation des capacités de
l’équipage du navire à remédier par ses
propres moyens aux avaries signalées. A 19h00 hier, le
préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a
adressé une mise en demeure à l’encontre de
l’armateur du Tahir Kiran et fait appareiller l’Abeille Liberté depuis le port de
Cherbourg. A 20h30, l’équipage du cargo a pu remettre en
route le moteur principal. Escorté par l’Abeille Liberté, le Tahir Kiran a
fait route vers le port de commerce de Cherbourg.
23 janvier 2007 : A 07h10, le sémaphore de
la marine nationale de la Hève a reçu un appel du
capitaine du porte-conteneurs Maersk Denton qui lui a
signalé que le navire venait de s’échouer sur le
banc de l’Eclat dans le chenal de sortie du port du Havre. Le Maersk
Denton, d’une longueur de 281 mètres de long,
construit en 2002, sous pavillon germanique, avec 25 membres
d’équipage à bord, s’est échoué
sur l’avant peu avant la basse mer. La capitainerie du port du
Havre, en relation avec le CROSS Jobourg et la préfecture
maritime de la Manche et de la mer du Nord, a déclenché
une opération d’assistance à ce porte-conteneurs
qui devait faire route vers New-York. Le remorqueur
d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté, qui avait repris
l’alerte en rade de Cherbourg à deux heures cette nuit,
après avoir reçu liberté de manœuvre des
autorités britanniques en baie de Lyme, a immédiatement
appareillé pour faire route vers la zone du Havre. Trois
remorqueurs portuaires se sont rendus à proximité de ce
porte-conteneurs et ont rapidement passé leurs remorques sur le
navire échoué. Les premières investigations
menées au lever du jour n’ont pas fait apparaître de
pollution à proximité du navire. Peu après 09h00,
le navire a été déséchoué
grâce à l'assistance de 3 remorqueurs du port du Havre et
à la faveur de la marée montante. L'intervention de l'Abeille
Liberté n'a
pas été nécessaire. Le Maersk Denton a été convoyé vers le port du
Havre pour y être placé en sécurité et faire
l’objet d’une inspection par le centre de
sécurité des navires du Havre.
22 janvier 2007 : Suite à l'échouage du MSC Napoli
sur les côtes anglaise, le remorqueur d’intervention,
d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille
Liberté ainsi que le bâtiment de soutien,
d’assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute sont sur place, alors que
le RIAS Abeille Bourbon,
qui avait remorqué le porte-conteneurs, est rentré
à Brest. Au dernier décompte, 101 conteneurs sont
tombés à l’eau (50 sur la plage, 15 flottants, le
reste inconnu), dont 2 sont classés dangereux (parfum et
airbags). Une pollution limitée (2,4 Km2) par irisations a
été remarquée. Le matériel de pompage a
été placé à bord, une ancre a
été mouillé sur l’avant tribord. Le
bâtiment de soutien de région Elan a appareillé ce matin
avec à son bord des renforts de pompiers et plongeurs pour le
pompage et la récupération des conteneurs.
18 Janvier 2007 : Vers 11h30, le CROSS
Gris Nez a reçu un appel de détresse émanant du
porte-conteneurs MSC Napoli, battant pavillon du
Royaume-Uni. Le CROSS Gris Nez a
relayé cet appel au CROSS Corsen. Le porte-conteneurs se
trouvait à environ 100 kilomètres au nord de l'île
d'Ouessant dans le rail descendant. Il venait d'Anvers et se rendait au
Portugal. Ce navire, construit en 1991, de 275 mètres de long,
avec à son bord 26 marins, a signalé une fissure de 1,50
mètres de long à tribord au niveau du compartiment
machines. La capitaine a décidé d'abandonner le navire et
a demandé assistance afin d'évacuer son équipage.
Le préfet maritime de l'Atlantique a déployé les
moyens suivants : - Deux Super-Frelon, basés à
Lanvéoc, ont décollé afin de rallier la zone,
guidés par un Falcon 50 de Lann-Bihoué, - Le remorqueur
d'intervention Abeille Bourbon
rallie la zone, Le BSAD Alcyon
a appareillé de Brest, le BSAD Argonaute
est en alerte et le remorqueur d'intervention Abeille
Liberté a appareillé de Cherbourg. Deux
hélicoptères Sea King et un remorqueur britannique
rejoignent la zone. Les conditions météorologiques sont
défavorables : creux de 4 à 6 mètres, un vent
d'ouest de 60 km/h avec des rafales à 80 km/h. Visibilité
: Plafond 150 mètres et distance 4 kilomètres. Les 26
hommes d'équipage ont été
hélitreuillés, aux alentours de 14 heures, par trois Sea
King de la Royal Navy. Sains et saufs, ils ont été
déposés sur la base anglaise de Culdrose. Le
porte-conteneurs transporte 2 394 conteneurs, soit 41 773 tonnes, dont
1 684 tonnes sont des produits classés dangereux par l'OMI
(catégories : explosif, gaz, liquide inflammable, solide
inflammable, oxydants, matériaux toxiques et corrosifs). En
outre, lors de son départ d'Anvers, le MCS Napoli avait
à bord 3645 m3 de combustible (3498 m3 de fuel lourd et 147 m3
de gasoil). Une trace de pollution de 5 kilomètres sur 100
mètres a été repérée à
l'arrière du navire par un Falcon 50 de la marine nationale. Le MSC
Napoli a été pris en remorque par le remorqueur
d'intervention Abeille
Bourbon. Le lendemain, la
remorque casse, ce qui oblige les hommes de l'Abeille à repasser
une nouvelle remorque. En raison de l'envahissement du local barre
(local où se trouve le dispositif de secours de manœuvre
du gouvernail), et pour manœuvrer plus facilement le MSC
Napoli dont le gouvernail est toujours bloqué, une remorque
supplémentaire a été passée avec l' Abeille Liberté. L'Abeille Bourbon tracte et l'Abeille Liberté fait office
à la fois de traction et de gouvernail à babord afin de
compenser la panne de safran et sa mauvaise orientation. Les deux
puissants remorqueurs font route au nord à 6,8 nœuds (13
km/h).Pendant ce temps, le bâtiment anti-pollution Alcyon était à la
recherche d'un conteneur tombé à la mer. Un
hélicoptère de la marine nationale a
hélitreuillé une moto-pompe sur le MSC Napoli afin
d'essayer d'assécher le local barre. Le BSAD Argonaute a appareillé
de Brest à 14h00 avec des hommes et du matériel
antipollution afin de se rendre sur zone, à titre de
précaution. Destination Lyme Bay en Angleterre.
Janvier 2007 : Mercredi 17 le chimiquier Stolt
Egret, transportant 5200 tonnes d'acide phosphorique, a
signalé une avarie de propulsion, alors qu'il naviguait à
55 nautiques au Nord Est de l'île d'Ouessant. La
préfecture maritime de l'Atlantique a immédiatement
dépêché sur zone le remorqueur d'intervention,
d'assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Bourbon. Dans le
même temps, l'Abeille Liberté,
le RIAS basé à Cherbourg, était également
sollicité pour porter assistance au navire en difficulté.
L'équipage du chimiquier est parvenu à effectuer les
réparations nécessaires et le navire a pu remettre le
cap, tôt ce matin, vers le détroit du Pas-de-Calais. Les
conditions météorologiques étant,
néanmoins, très difficiles, avec des creux de 9
mètres en Manche, le Stolt Egret a été
suivi, au début de son transit, afin de passer en toute
sécurité le rail des Casquets.
7
décembre 2006 - Le
porte-conteneurs Encounter, a été victime
d’une panne moteur et s’est retrouvé à la
dérive dans une zone située à 76 kms (41
nautiques) de l’île anglo-normande Jersey, en dehors du
dispositif de séparation de trafic des Casquets (DST). La
situation de ce navire a été suivie par le CROSS (centre régional
opérationnel de surveillance et de sauvetage) de Jobourg.
L’Encounter, battant pavillon hollandais, qui mesure 130
mètres de long avec 13 membres d’équipage. Ce
porte-conteneurs a une cargaison de 5785 tonnes de matériel
divers dont 107 tonnes de produits classés dangereux. Ce navire
de commerce avait appareillé de Leixoes (Portugal) pour se
rendre à Felixstowe (Royaume Uni). L’armateur de ce navire
de commerce a pu contracter avec les "Abeilles International" pour une
prestation de remorquage et de convoyage du porte-conteneurs vers un
port afin d’y conduire les réparations nécessaires.
Après accord du Préfet maritime, le remorqueur
d’intervention, d’assistance et de sauvetage (R.I.A.S) Abeille Liberté, qui était
en alerte météorologique, a passé sa remorque
à 04h25 cette nuit dans des conditions difficiles (mer
très forte avec 5 mètres de creux, vent établi
à 95 km/h soit 50 nœuds). Le convoi fait actuellement
route vers le port de commerce de Cherbourg, sous surveillance radar du
CROSS de Jobourg, qu’il
devrait atteindre en fin d’après midi voire en
début de soirée suivant les conditions de navigation. (Source : http://www.premar-manche.gouv.fr/)
Septembre 2006 - L'Abeille Liberté à
été pour la premiere fois ouverte au public dans le cadre
des Journées du Patrimoine. 2000 personnes ont pu visités
le RIAS amarré au Quai de France. Une contribution de 2€
etait demandée au profit de la Caisse des péris en mer.
L'opération a permis de récolter plus de 6 000 €
grâce à la générosité de plus de 2
500 personnes. Daniel Lejuez, président de la caisse des
Péris en mer, a souligné " le formidable lien qui vient
de se créer entre les Cherbourgeois et les marins de l'Abeille
Liberté. La somme récoltée lors de cette
opération de solidarité va être
intégralement redistribuée aux 34 ayants droit dont 24
orphelins de nos douze disparus en mer au cours de ces trois
dernières années ".
Août 2006 - Suite au
naufrage du 1er février 2006 et en réponse à la
mise en demeure faite par le préfet maritime de la Manche et de
la mer du Nord et les autorités britanniques pour faire cesser
les menaces que représentait le chimiquier "ECE" vis
à vis de l’environnement, l’armateur du navire a
lancé un appel d’offres international auprès de
sociétés spécialisées dans les chantiers
sous-marins pour l’exécution des travaux prévus
à sa charge. Le chantier du chimiquier ECE se situe dans
les eaux internationales à 16 milles (30 km) à
l’ouest de l’entrée de la voie montante du
Dispositif de Séparation du Trafic des Casquets. L’ ECE
repose sur son flanc bâbord par 70 mètres de fond. La
préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a
placé en alerte un dispositif d’intervention et de
dépollution en cas d’incident sur le chantier du
chimiquier. Le dispositif d’alerte français comprend : le
Remorqueur d’Intervention, d’Assistance et de Sauvetage
(RIAS) " Abeille Liberté ", de
Cherbourg ; un Patrouilleur de Service Public (PSP) basé à Cherbourg et
le Bâtiment de Soutien Région (BSR) "Elan".
Août 2006 - Naufrage du
chalutier Déesse des flots Le chalutier Déesse
des Flots, de Barneville-Carteret (Manche), fait naufrage le 3
août au large de Barfleur. Il y a deux rescapés et deux
disparus. Alerté, le Centre régional opérationnel
de surveillance et de sauvetage (Cross) de Jobourg mobilise
immédiatement des moyens aériens et nautiques. Le Pluvier et le patrouilleur de
la gendarmerie maritime Géranium appareillent de Cherbourg pour
se rendre sur la zone du naufrage. Le chasseur de mines L'Aigle appareille
de Brest, pour identifier et inspecter l'épave, qui gît
par 40m de fond, à l'aide de son robot autopropulsé. Le
remorqueur Abeille Liberté se
rend également sur zone avec à son bord six
plongeurs-démineurs. Les plongées humaines
effectuées sur l'épave montre qu'aucun corps des deux
marins disparus n'était pris au piège dans le chalutier.
Le naufrage serait dû, selon les témoignages des
rescapés, à une lame qui a fait chavirer le navire.
22
juin 2006 : Remorquage d'un cargo en panne
de propulsion : A 0h10 jeudi 22
juin 2006, le CROSS (centre
régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) de
Jobourg a été contacté par le cargo " Union
Arrow " battant pavillon britannique qui lui a signalé une
avarie sur la pompe à
eau douce de son moteur principal. Ce cargo de 57 mètres de
long, construit en 1985, avec 6 membres d’équipage
à bord, transitait à lège (sans cargaison) entre
Ramsgate (Grande Bretagne) et Granville (Manche) et franchissait le Raz
Blanchard. Dans un premier temps, le navire a poursuivi sa
route vers Granville à vitesse réduite. Vers 3h30, le
capitaine de " l’Union Arrow " a rappelé le CROSS de Jobourg pour signaler
qu’il n’avait plus du tout de propulsion et qu’il
était à la dérive dans une zone située
à 19 nautiques (35 km) à l’ouest de Carteret et
à mi chemin entre les îles anglo-normandes de Guernesey et
Jersey. Le CROSS de Jobourg a
accordé un délai de trois heures au capitaine du navire
pour réparer. A 4h30 locale, le cargo signalait avoir pris
contact avec son armateur britannique à Bromley Kent pour
rechercher une solution de remorquage. A 05h45, un contrat de
remorquage a été passé entre l’armateur et
la société les Abeilles
International. Le remorqueur d’intervention,
d’assistance et de sauvetage Abeille
Liberté a appareillé à 6h00 locale du port
de Cherbourg pour arriver à proximité de " l’Union
Arrow " à 08h25 locale. A 08h50 le RIAS Abeille
Liberté avait terminé l’opération de
prise de remorque sur ce cargo. L’attelage " Abeille
Liberté - Union Arrow " a fait route vers le
port de Cherbourg. (Source
: http://www.premar-manche.gouv.fr/)
6
juin 2006 : L'Abeille Liberté a
participé, devant les côtes d'Antifer, à un
exercice d'hélitreuillage réalisé au profit des
équipes médicales du SAMU 76 du Havre.
L'exercice comportait deux phases. La première consistait
à embarquer à bord de l'Abeille, par
air et par mer, du matériel médical ainsi que des
médecins du SAMU 76. Cette opération a mobilisé
l'hélicoptère Dauphin de la Marine de Maupertus pour la
partie hélitreuillage et le canot SNSM "Président Charles
Le Meur" du Havre pour la partie transfert par la mer. Cette
première phase a permis à l'ensemble des moyens
impliqués de s'entraîner également à
l'évacuation sanitaire ou médicale de blessés. La
deuxième phase consistait à présenter aux
équipes médicales les capacités de l'Abeille Liberté dans le domaine de
l'accueil et de la prise en charge de naufragés (capacité
d'accueil de 300 naufragés). Ces équipes ont pu
évaluer les besoins en matériel médical
nécessaire dans un contexte opérationnel. Enfin, cet
entraînement a permis de rassembler trois des principaux acteurs
du sauvetage en mer et en particulier des équipes
médicales du SAMU qui embarquent régulièrement
à bord d'hélicoptères de service public pour se
rendre auprès de marins nécessitant des soins à
bord de tout type de navires.
Bilan de
l’Abeille Liberté d’octobre 2005 à avril 2006
Surveillance
générale : 673,34 h Assistance : 199,64 h. Permanence
météorologique : 597,45 h Total = 1 470,43 h de
mer au profit de la Marine nationale (source Bourbon)
12 au 16 mars
2006 : L'Abeille Liberté
participe à l'exercice Bonnex en zone anglaise. Elle est
remplacée par l'Abeille
Languedoc pendant cette même période à
Cherbourg.
4 mars 2006 : Assistance
d'un chimiquier en panne et à la dérive.
Le
chimiquier TELMA KOSAN, battant pavillon Ile de Man, a
signalé une panne de sa machine au CROSS (centre régional
opérationnel de surveillance et de sauvetage) de Jobourg alors
qu'il sortait de la voie montante du dispositif de séparation du
trafic des Casquets. Ce navire de commerce, long de 105 mètres,
construit en 1994, avec 13 membres d'équipage à son bord,
transporte 2310 tonnes de propylène (gaz de pétrole
liquéfié, inflammable et explosif). Le 4 mars à
14h30, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du nord
a fait appareiller le remorqueur d'intervention, d'assistance et de
sauvetage (RIAS) Abeille Liberté
qui a rejoint vers 15h30 le TELMA KOSAN toujours à la
dérive, et qui se trouvait à 13 nautiques environ du port
de Cherbourg ; sa dérive l'amenait doucement vers la côte.
A 16h30, la préfecture maritime a fait décoller
l'hélicoptère Dauphin de service public avec à son
bord une équipe pluridisciplinaire d'évaluation
investigation composée d'un officier mécanicien, d'un
spécialiste du pont et d'un expert du centre de
sécurité des navires, dans le cadre de la
procédure " port refuge " et pour parer à toute
éventualité. A 19h00, peu avant la tombée de la
nuit en mer, la préfecture maritime a ordonné la prise de
remorque du chimiquier par l'Abeille
Liberté pour faire cesser sa dérive au moment ou
il se trouvait à 9 nautiques de la côte (16 km). A 20h20,
le capitaine du chimiquer a pu relancer la machine du navire qui
restait sous remorque et sous surveillance. Le navire a
été accompagné jusqu'au cap d'Antifer par l'Abeille Liberté. L'Anglian
Monarch un autre remorqueur de haute mer, l'a alors suivi
jusqu'à la sortie du dispositif de séparation de trafic
du cap Gris Nez. (Source : http://www.premar-manche.gouv.fr/)
17
février 2006 : Mise à
l'abri d'un cargo en difficulté en mer.
le CROSS (centre régional
opérationnel de surveillance et de sauvetage) de Jobourg a
informé le centre des opérations maritimes (COM) de
Cherbourg que le cargo Beluga Endurance, battant pavillon
Antigua et Barbuda, avait des difficultés avec le système
d’arrimage de sa cargaison, composée notamment de
mâts d’éoliennes. Ce navire mesure 140 mètres
de long avec 15 membres d’équipage se trouvait à
100 km (54 nautiques) à l’ouest de Cherbourg au moment des
faits. Les conditions météorologiques (5 à 7
mètres de creux en Manche) ont conduit le capitaine du Beluga
Endurance à demander une mise à l’abri de son
navire dans le port de Cherbourg. Dans le cadre de la procédure
de port-refuge, destinée à aider les navires en
difficulté, la préfecture maritime a accordé au
Beluga Endurance un point de mouillage en grande rade du port de
Cherbourg. Il s’agit de mouillages spécifiques aux grands
navires entre le Fort de l’Ouest et le Fort Central, en rade de
Cherbourg. La préfecture maritime de Cherbourg a par ailleurs
fait appareiller à 00h15 le remorqueur d’intervention,
d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille
Liberté pour assister le Beluga Endurance dans son
transit vers le port de Cherbourg. L’Abeille
Liberté est arrivée à proximité du
cargo en difficulté vers 01h45 cette nuit. Le Beluga Endurance,
escorté par l’Abeille
Liberté, est arrivé sur son point de mouillage
à 05h00 ce matin. A 07h23, ce cargo a quitté son point de
mouillage pour se rendre au quai de Normandie à Cherbourg. Une
visite du centre de sécurité des navires de Cherbourg est
prévue à bord dans la matinée. (Source
: http://www.premar-manche.gouv.fr/)
3 février
2006 : Le RIAS Abeille Liberté est rentré
à Cherbourg pour se reconfigurer en version remorquage ;
l’Abeille Liberté a utilisé 5 m3 de dispersant, le
premier jour, lorsque la densité de la pollution le
nécessitait.
1 février
2006 : l’Ece a coulé à 03h37 et git
par 70 mètres de fond alors qu’il se trouvait à 16
nautiques à l’ouest de l’entrée de la voie
montante du dispositif de séparation du trafic des Casquets
(dans l’ouest de la pointe de la Hague pour environ 90 km). Le
Chasseur de Mines tripartite Lyre
a procédé à la localisation exacte de
l’épave qui gît dans les eaux internationales
à la position 49°43.682 N et 003°15.186 W, sur son
côté bâbord, cap au sud. La préfecture
maritime de la Manche et de la mer du Nord a maintenu trois
bâtiments sur zone, le RIAS Abeille
Liberté, le CMT Lyre et le PSP Sterne pour
assurer la police de la navigation dans la zone et s’assurer au
lever du jour de l’absence de pollution à la surface de la
mer.
31 janvier 2006 : Collision en Manche
Le
vraquier maltais GENERAL GROT ROWECKI est entré en
collision avec le chimiquier des îles Marshall ECE, dans
une zone située à 50 nautiques (90 kilomètres)
à l’ouest de Cherbourg. Le vraquier GENERAL GROT
ROWECKI rattrapait le chimiquier ECE dans le rail montant
des Casquets. L’ECE a immédiatement signalé
une voie d’eau avec une gîte évolutive. Le CROSS de Jobourg a lancé une
importante opération de sauvetage et d’assistance avec la
mise en œuvre des moyens suivants : Deux
hélicoptères " SEAKING " des gardes côtes
britanniques arrivés sur zone vers 05h locales, qui ont
procédé à l’hélitreuillage des 22
membres d’équipage du chimiquier ECE ;
l’hélicoptère Dragon 50 de la
sécurité civile pour l’envoi d’une
équipe pluridisciplinaire d’évaluation et
d’investigation sur zone ; Le remorqueur Abeille
Liberté ; Le PSP Pluvier
; Le patrouilleur de Gendarmerie maritime Glaive et le CMT Lyre ont appareillés
de Cherbourg pour se rendre sur zone ; La vedette de la
société nationale de sauvetage en mer Jean Desnoylle de
la station de Goury a également pris la mer. Le préfet
maritime de la Manche et de la mer du Nord a ordonné en cours
d’après-midi la prise de remorque du chimiquier Ece
par l'Abeille Liberté. La
remorque a été passée vers 15h30. Le convoi se
dirige dans un premier temps vers la Baie de Seine, escorté par
le patrouilleur de service public Sterne en
provenance de Brest. Le comportement de l’attelage et
l’évolution a priori favorable de la
météorologie détermineront le lieu de destination
du convoi. (Source : http://www.premar-manche.gouv.fr/)
5 janvier 2006 :
Participation de l'Abeille Liberté
aux recherches de l'épave du ligneur Klein Familie qui a
sombré au large du Cap de la Hague.
17 Novembre 2005 : Baptême de l'Abeille Liberté
Le nouveau remorqueur Abeille
Liberté, successeur de l'Abeille
Languedoc a été baptisé le 17 novembre
à Cherbourg en présence de sa marraine Annie
Blanchet,veuve du maître d'équipage de l'Abeille Languedoc décédé dans le cadre de sa mission, du Directeur Général de Bourbon Christian Munier et du
préfet maritime Edouard Guillaud.
25 octobre 2005 : L'Abeille
Liberté opérationnelle depuis 0h00
Apres quelques jours d'essais, le Remorqueur d'Intervention
d'Assistance et de Sauvetage (RIAS) Abeille
Liberté a pris ses
fonctions à Cherbourg. Il remplace l'Abeille Languedoc partie sur la
façade Atlantique (La Pallice).
24 octobre 2005 : Remorquage du Barfleur
le Remorqueur d'Intervention d'Assistance et de Sauvetage
(RIAS) Abeille Liberté a
procédé, au large de Cherbourg, à des essais de
remorquage du ferry Barfleur, mis à disposition par la
Brittany Ferries. Le scénario prévoyait une panne
complète d'énergie. L'exercice de remorquage s'est
déroulé avec un vent de 28/30 noeuds établi et une
mer praticable. Ces essais, qui s'inscrivaient dans le cadre du
contrôle de la prestation fournie par BOURBON, se sont
déroulés de manière très concluante.