Histoire et actualité du Remorqueur d'Intervention d'Assistance et de Sauvetage Abeille Bourbon


10-11 février 2014 : Vers minuit, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage d’Etel est alerté que le cargo Just Mariiam est en avarie électrique totale et à la dérive, à 19 nautiques (35 km) dans le sud-ouest de Belle-Ile-en-mer.
Le cargo de 71 mètres de long, battant pavillon moldave, avec huit membres d’équipage à bord , est à destination du Liban.
Compte-tenu de conditions météorologiques très difficiles et du temps de transit, le préfet maritime de l’Atlantique décide de faire appareiller le RIAS Abeille Bourbon afin de procéder au remorquage du cargo.
A 2h20, le RIAS Abeille Bourbon appareille du Stiff (Ile d'Ouessant) pour porter assistance au cargo à la dérive. Il arrive sur zone, le 11 février à 9h00. Les manœuvres de prises de remorque sont relativement longues et compliquées car les condtions météorologiques se sont dégradées sur zone. Le cargo est pris en remorque à 10h30, la remorque casse immédiatement.
Le préfet maritime dépêche sur zone l’hélicoptère Caïman de la marine nationale avec une équipe d’évaluation et d’intervention à bord, composée : d’un commandant de navire, d’un mécanicien et de deux manœuvriers. Cette équipe aidera l’équipage pendant la phase de remorquage.
A 11h20, la remorque est passée, le remorquage est en cours. Le cargo sera acheminé vers le port de Lorient.
En parallèle, à 07h00 du matin, le préfet maritime a mis en demeure l’armateur de faire cesser le danger.


Janvier 2014 : Jean Luc Legoff succède à  Charles Claden (Carlos) parti en retraite apres 33 années et neuf mois consacrés au service de onze préfets maritimes, marqué par 365 opérations de sauvetage au sein des Abeilles International, dont 170 remorquages d'urgence. (principaux sauvetages : cargo polonais Sopot, les portes conteneurs Rosa M, Rokia Delmas, MSC Napoli, le chimiquier YM Uranus, le TK Bremen...)

 22 juin 2013 : A 11h45, le navire Ostgard, cargo de 90 mètres battant pavillon Néerlandais, signale au sémaphore de Belle Ile un problème technique sur sa propulsion principale. Son port de destination est Rochefort et il transporte en pontée une cargaison de bois. Il se trouve alors au sud de Belle Ile pour 13 nautiques (environ 25 kilomètres), environ 40 nautiques (75 kilomètres) de Saint-Nazaire.
L’équipage annonce qu’il est en train d’investiguer les causes du problème, en dérive stable dans le sud-est pour un noeud, en haute mer.
Dans le même temps, l’Abeille Bourbon appareille de Brest pour rejoindre son mouillage d’attente alors que les prévisions météorologiques annoncent une dégradation des conditions métérologiques dès la fin de la journée. Il est décidé de le faire transiter vers le sud pour se rapprocher de l’Ostgard.
A 13h00, le cargo signale avoir trouvé l’origine de la panne. Mais, à 16h35, le capitaine formule une demande d’assistance. A 20h30, l’armateur a finalement passé un contrat de remorquage avec une société de Saint-Nazaire.
Vers 01h10 le dimanche 23 juin, le remorqueur passe la remorque pour conduire l’Ostgard à Saint-Nazaire. L’Abeille Bourbon, arrivé sur zone entre temps, reçoit l’ordre de rentrer vers Brest à 02h00.
Vers 04h30, la remorque se rompt. L’intervention de l’Abeille Bourbon, alors à 37 nautiques (environ 70 kilomètres) en transit vers le nord, devient nécessaire et l’Ostgard est rejoint à 06h39, à l’ouest de Noirmoutier pour 15 nautiques (environ 28 kilomètres).
L’Abeille Bourbon passe aussitôt une nouvelle remorque pour conduire le cargo à Saint Nazaire.

9 mars 2013 :  le Marco Polo, plus gros porte-conteneurs du monde, a été pris en remorque au large de l’île de Batz, par l’Abeille Bourbon. Ce test grandeur nature a donné satisfaction aux autorités.
Cet exercice, initié par la préfecture maritime de l'Atlantique, a duré 4 heures avec la mise en place d'une équipe d'experts à bord du Marco Polo grâce aux hélicoptères de la marine nationale (EC 225 de la flottille 32F et NH 90 de la flottille 33F) et la mise en oeuvre des techniques de remorquage.
L'objectif de cet exercice était de préparer au mieux les moyens de l'Etat à toute éventualité et notamment l'assistance des navires de très fort tonnage en difficulté au large des côtes françaises pouvant nécessiter un remorquage d'urgence.
Le Marco Polo, de la société CMA CGM est le plus grand porte-conteneurs du monde. Lancé fin 2012, il peut emporter 16 000 conteneurs. Il était samedi à 80 % de sa charge et pesait environ 250 000 tonnes.
Le remorqueur
Abeille Bourbon, basé à Brest, est parvenu à passer une remorque en 15 minutes, puis à tracter le Marco Polo pendant environ une heure jusqu’à la vitesse de 10 km/h.
L’exercice s’est déroulé dans des conditions clémentes (vent de 30 km/h), au large de l’île de Batz.
À la moitié de sa puissance, l’Abeille est parvenue à maîtriser le Marco Polo. Jean-Pierre Labonne, préfet maritime du Finistère, y voit la preuve qu’elle a « au moins la capacité de stopper la dérive en attendant les renforts » d’un deuxième remorqueur si besoin.
Ce test, en situation réelle, a permis de coordonner les moyens, de valider l'efficacité des dispositifs de prises de remorques (Smit Bracket) et la résistance des points de remorquage ainsi que le comportement du navire en difficulté. Les différentes phases se sont déroulées sans difficulté : arrêt du Marco Polo, dérive du navire, prise de remorque, tensionnement, remontée au vent des deux navires et enfin largage et récupération de la remorque.
Les équipages (CMA-CGM et Bourbon) et les équipes d'évaluation et d'intervention de la Marine nationale ont mené cet exercice dans un véritable esprit de coopération et en toute sécurité.
La présence de nombreux observateurs spécialisés, mis en place à bord des navires et hélicoptères, va permettre un retour d'expérience qui permettra d'améliorer et de conforter la sécurité des navires au large de nos côtes.

17 janvier 2013 :  A 10h, l'Autostar, un bâtiment de commerce signale au CROSS CORSEN, une citerne de 6m de long, de couleur blanche, à la dérive, au large du phare de l'Armen, Pointe du Raz.
L'hélicoptère NH90 basé à Lanvéoc repositionne la citerne à 12h. Ce jour, à 15h, l'Abeille Bourbon, qui a appareillé dans la matinée, a pris en remorque la citerne, au Sud de Ouessant. La citerne sera arrimée en base navale.
La citerne, danger pour la navigation, dérivait Nord-Est.

17 décembre 2012 : Arrivée à Brest  du cargo grec REGINA 1 en remorque du remorqueur de haute mer Abeille Bourbon. Alors qu'il faisait route de Emden (Allemagne) vers le Pirée (Grèce), le cargo sous pavillon panaméen s'est trouvé en panne de propulsion suite à une avarie sur le système de refroidissement de son moteur principal. Il a  été pris en remorque par l'Abeille Bourbon alors qu'il se trouvait dans les parages d'Ouessant.

16 décembre 2011 : A 02 h 00, le TK Bremen, un cargo de 109 mètres, battant pavillon de Malte et transportant du ballast s'est échoué sur la côte à 2 kilomètres au sud de l'embouchure de la ria d'Etel.Il avait quitté le port de Lorient, dans l'après-midi, pour mouiller au nord de l'île de Groix en attente d'améliorations des conditions météorologiques et reprendre sa route vers l'Angleterre. Ayant de grosses difficultés à tenir son mouillage il tente d'en rejoindre un autre plus abrité et commence à dériver. A 00 h 40, il demande assistance au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) d'Etel. Un remorqueur portuaire de Lorient ne peut appareiller au vu des mauvaises conditions météorologiques.A 01 h 36, la préfecture maritime de Brest fait appareiller le remorqueur Abeille Bourbon, en alerte à Ouessant. L'hélicoptère NH 90 / caïman marine de la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic décolle pour assurer le sauvetage des 19 membres d'équipage.A 02 h 00, le TK BREMEN alerte le CROSS Etel qu'il vient de s'échouer au Sud de la ria d'Etel.A 03 h 00, l'hélicoptère débute l'opération d'évacuation des membres d'équipage du cargo afin de les rapatrier en deux rotations vers la base aéronautique navale de Lann-Bihoué.


11 septembre 2011 : : Comme chaque année, l'association du remorquage et l'équipage de l'Abeille Bourbon organise une journée porte ouverte du remorqueur de sauvetage. Dimanche 11 septembre, sauf impératifs liés au service, le public pourra donc visiter le navire, amarré au quai Malbert dans le port de commerce de Brest, entre 13h30 et 18h. La visite est payante pour les adultes (2 euros) et gratuite pour les moins de 12 ans. L'intégralité des recettes de la journée sera reversée à l'association Petit Prince du Soleil et à la recherche contre la mucovicidose. Une tombola est également organisée. On notera la présence de Jean Bulot, ancien commandant aux Abeilles, qui dédicacera ses ouvrages.


5 septembre 2011 : A 08h30, un remorqueur avec deux barges en remorque annonce au CROSSA (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Atlantique) d'Etel qu'une des deux barges vient de se rompre en deux parties dans le sud de Penmarc'h pour 80 nautiques (150km).L'attelage est en fait composé d'un remorqueur et de deux péniches fluviales parti de Rotterdam (Pays Bas) à destination de Lagos (Nigeria). Le remorqueur est le Courbet et les deux péniches sont le Vestland (90m X10m) et l' Atlantic Trader (109m X12m).Le remorqueur a tout d'abord annoncé qu'il maîtrisait la situation sur zone et qu'il était capable de reprendre la remorque.Parallèlement le préfet maritime de l'Atlantique met en demeure l'armateur de faire cesser le danger à la navigation et fait appareiller l'Abeille Bourbon pour rallier la zone. En même temps le BSAD (Bâtiment de Soutien et d'Assistance à la Dépollution) Argonaute se tient prêt à appareiller. L'avion des douanes assure une surveillance aérienne de la situation en effectuant deux vols au cours de la journée permettant d'apprécier la situation et la dérive des deux parties.Ce soir à 18h30, la décision est prise de faire remorquer la partie arrière de la barge Vestland par l'Abeille Bourbon. Le remorquage débute à 19h25, mais la partie arrière de la barge coule à 20h10 par 2000m de fond. Il semble que cette partie de la barge contenait 7m3 de gasoil de propulsion.Les moyens sont maintenus sur zone pour la surveillance de l'autre partie de la barge.

8 octobre 2010 : A 05h30, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Corsen reçoit un appel du Ym Uranus, chimiquier de 120 mètres de long, construit en 2008 et battant pavillon de Malte. Le Ym Uranus transporte 6000 tonnes d'un solvant. Le chimiquier assurait un transit entre Porto Marghera (Italie) et Amsterdam (Pays Bas). Le navire l'informe qu'il est en grande difficulté avec une voie d'eau importante à environ 50 nautiques (100 kilomètres) au Sud Ouest de Ouessant et que les 13 membres d'équipage abandonnent le navire à bord de leur radeau de sauvetage. La frégate de la marine nationale Primauguet est déroutée vers la zone, les hélicoptères EC 725 et Dauphin de service public de la base aéronautique de Lanvéoc-Poulmic se rendent sur place. Les membres d'équipage du chimiquier, sains et saufs, sont treuillés et dirigés vers la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic. Sur décision du préfet maritime de l'Atlantique, le VAE Anne-François de Saint Salvy, l'Abeille Bourbon prend le navire en remorque. Le convoi fait route vers Brest où il arrivera au plus tôt au milieu de la nuit. Pendant tout le trajet, l'équipe d'évaluation et d'intervention (EEI) restée à bord suit en permanence l'évolution de la situation du bâtiment.

Dans le milieu de la nuit, le navire chimiquier Ym Uranus s'est amarré à l'épi 4 du port militaire de la base navale de Brest. Remorqué par l'Abeille Bourbon depuis le lieu d'abordage avec le cargo vraquier Hanji Rizhao - 100 km à l'ouest de l'île d'Ouessant - le convoi a rallié la rade de Brest à petite vitesse.


2 octobre 2010 : A 05 h 04, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) d'Etel reçoit un appel du Pyxis Beta, chimiquier de 110 mètres de long, construit en Chine en 2010 et battant pavillon des îles Marshall. Le navire l'informe qu'il se trouve en avarie de moteur principal à environ 50 nautiques (100 kilomètres) au Sud Ouest de Belle-Ile avec 16 membres d'équipage à bord. Le Pyxis Beta transporte 5000 tonnes d'urée, un engrais. Dans l'impossibilité d'effectuer les réparations, il recherche l'assistance de moyens de remorquage. A 11 h 39, la compagnie du chimiquier informe le CROSS Etel que le remorqueur Typhoon a appareillé de Falmouth pour rejoindre la zone et prendre en charge le Pyxis Beta. La surveillance du navire assurée par le CROSS permet d'estimer la dérive de ce dernier à moins de 2 km/heure vers la côte.
En attendant l'arrivée du remorqueur Typhoon, la préfecture maritime Atlantique demande au remorqueur de haute mer Abeille Bourbon, de rallier la zone. L'Abeille Bourbon se positionne à proximité du chimiquier à 23 h 30 permettant ainsi de prévenir toute défaillance ou retard important du remorqueur anglais. Par ailleurs, la préfecture maritime Atlantique met en demeure l'armateur du chimiquier de prendre les mesures nécessaires pour que tout risque soit écarté. Dimanche 3 octobre 2010 à 07 h 48, le remorqueur Typhoon arrive sur zone et prend le Pyxis Beta en remorque afin de le conduire dans un premier temps dans l'estuaire de la Gironde lundi puis vers Blaye.

19 septembre 2010 : L'Abeille Bourbon s'est ouverte au public dimanche après-midi. Prévues à 14 h, les visites ont commencé à 13 h 30, tant le public était déjà nombreux. À l'heure du bilan vers 18 h 30, Jean-Paul Hellequin, président de l'association du remorquage hauturier qui organisait les portes ouvertes, et Thierry Choquet, commandant de l'Abeille Bourbon, affichaient leur satisfaction « plus de 5 000 personnes sont venues, c'est un succès populaire et un succès solidaire. Un coup de chapeau à l'équipage qui a fait le premier don, celui de la journée ». Les participants acquittaient un droit de visite de 2 €, et la recette intégrale des entrées sera reversée à deux associations, Le Petit Prince du Soleil et La recherche contre la Mucoviscidose. Le public avait accès à l'ensemble du remorqueur, des machines aux passerelles. Si certains sont parfois grimpés dans des endroits pas prévus, tout s'est bien passé, les visiteurs repartant avec une carte postale et un autocollant. Pour les portes ouvertes 2011, la présence de Jacques de Chateauvieux, président du groupe Bourbon, et de son épouse, est déjà annoncée.

19 septembre 2010 : Basé à Brest, le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage accueille le public au quai Malbert, dimanche 19 septembre, de 14H à 18H30. Organisée par l'association du remorquage hauturier et l'équipage de l'Abeille Bourbon, la visite coute 2 euros (gratuit pour les enfants de moins de 12 ans), l'intégralité des recettes étant reversée à l'association Le Petit Prince du Soleil et à La Recherche contre la Mucoviscidose.

19 mars 2010 : Hier à 22 h 30, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Corsen est informé par le cargo KURKAU d'une avarie sur son moteur principal. Des réparations étant en cours, ce dernier ne demande pas d'assistance particulière. Le KURKAU est un cargo de 87 mètres, construit en 2003, battant pavillon d'Antigua et Barbuda qui se dirige vers Bilbao après avoir quitté l'Angleterre. Au moment de l'avarie, il se trouvait à environ 50 km dans le Sud Ouest de l'île d'Ouessant. A 10 h 20 ce matin, Le navire informe le CROSS Corsen de son incapacité à réaliser les réparations nécessaires et que son armateur recherche une agence de remorquage. Les conditions météorologiques peu favorables, devant par ailleurs se dégrader dans le courant de l'après-midi, la préfecture maritime de Brest met en demeure l'armateur d'assurer les réparations avant 18 h 00 et fait prépositionner le remorqueur Abeille Bourbon au mouillage à Camaret. A 14 h 30, le navire demande assistance au CROSS Corsen pour un remorquage vers un port afin de lui permettre d'effectuer ses réparations. L'Abeille Bourbon a appareillé de Camaret à 15 h 00 et devrait être sur zone à 17 h 00 pour assurer le remorquage du KURKAU vers Brest.

2 février 2010 : Mardi 02 février à 10h00, l'Abeille Bourbon a pris en remorque le cargo Eider battant pavillon Slovaque, en avarie de propulsion dans le rail d'Ouessant.Un incendie s'est déclaré hier vers 20h00 dans la salle des machines, rapidement circonscrit par le dispositif d'extinction au halon du bord. A la suite d'une investigation, l'équipage a tenté de réparer la pompe à fuel, objet du sinistre. Après trois heures d'intervention infructueuse, l'armateur slovaque a sollicité le concours de l'Abeille Bourbon pour un remorquage vers le port de Brest. Le cargo venait du port de Szczecin (Pologne) et faisait route vers Montoir de Bretagne (44). Sa cargaison est constituée de corps d'éoliennes.

13 janvier 2010 : Cette nuit, à 00 h 01, le remorqueur Abeille Bourbon a pris en remorque un roulier à passagers en difficulté le Pentalina B. Hier à 14 h 00, le roulier Pentalina B avait demandé une assistance par remorquage pour une voie d'eau dans son local machines, alors qu'il se situait à environ 100 km dans l'ouest de l'île d'Ouessant. Le CROSS Corsen avait alors demandé le décollage de l'hélicoptère Dauphin de la marine nationale, basé à Lanvéoc, ainsi que l'appareillage du remorqueur Abeille Bourbon.

23 novembre 2009 : Alors qu'il était en panne dans le dispositif de séparation de trafic d'Ouessant, le navire ONYX, ferry de 129 m avec 26 personnes à bord, battant pavillon Saint KITTS et NEVIS (Caraïbes), a été mis en demeure par le Préfet Maritime. Victime d'une avarie de propulsion et ne pouvant réparer rapidement, il a été contraint de se faire remorquer par l'Abeille Bourbon à destination de la rade de Brest.

13 juillet 2009 : De 13h30 à 18h30, l'Abeille Bourbon ouvre sa passerelle pour la bonne cause. Cette visite est organisée par l'équipage embarqué à bord de l'Abeille BOURBON et l'Association du Remorquage Hauturier. La visite est payante 2€ " gratuite pour les enfants de moins de 12 ans " L'intégralité de la recette des entrées est reversée à deux associations : " Le Petit Prince du Soleil " et à " La Recherche contre la Mucoviscidose ".

10 juin 2009 : Visite à bord de l'Abeille Bourbon du ministre de la Defense Hérvé Morin.

29 mai 2009 : Vers 06h00, le cargo de 77 m Mario M transportant du ciment a signalé au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Corsen une voie d'eau dans un compartiment avant (propulseur d'étrave). Il se trouvait alors à environ 90 km à l'ouest de Brest. L'équipage du bateau demandait une assistance technique faute de parvenir à évacuer l'eau. Le CROSS a relayé l'information vers la préfecture maritime qui a ordonné l'envoi d'une équipe d'évaluation et d'intervention de la marine nationale avec une pompe. L'équipe a été transférée par l'hélicoptère CARACAL de l'armée de l'air actuellement déployé sur la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic, avec un équipage mixte de la marine et de l'armée de l'air. Dans le même temps, la préfecture maritime faisait appareiller le remorqueur d'assistance Abeille Bourbon. L'équipe d'évaluation a été hélitreuillée à bord vers 07h30. Elle a immédiatement mis en oeuvre la pompe de renfort, qui a permis de commencer à assécher le compartiment envahi. L'Abeille Bourbon a rallié vers 08h30. Le CARACAL a alors procédé au transfert de deux membres d'équipage et de trois pompes supplémentaires du remorqueur vers le Mario M. La voie d'eau est sans incidence sur la stabilité du navire et a été résorbée par les moyens déployés. Le Mario M a mis le cap vers Brest accompagné par l'Abeille Bourbon qu'il devrait atteindre en début d'après-midi. Il sera alors inspecté par le centre de sécurité des navires qui a été informé par la préfecture maritime, et devrait faire l'objet de travaux de remise en état sous la responsabilité de son armateur. (source Prémar Atlantique)

25 mai 2009 : Un navire qui faisait route à environ 140 km de la pointe de Penmarc’h a demandé l’assistance de l’Abeille-Bourbon, à la suite d’une grave avarie due à une panne de propulsion. Le Wetchborg, cargo de 132 m battant pavillon des Antilles néerlandaises et transportant de la boxite, a reçu l’appui du remorqueur vers 16 h 40. Les deux bateaux ont ensuite fait route commune vers Brest.

17 février 2009 : Le cargo Blue-Star, une unité de 143 m de long, battant pavillon d’Antigua et Barbuda, a été victime d’une avarie de son moteur principal de propulsion. Après avoir tenté, en vain, de réparer par ses propres moyens, le cargo, après avoir dérivé quelques heures, a fait appel à l’Abeille-Bourbon, un contrat d’assistance ayant été signé entre l’armateur et les Abeilles international. Le remorqueur a appareillé de Brest peu avant 18 h et prenait le Blue-Star en remorque alors qu’il se trouvait à 20 milles dans le sud du dispositif de séparation du trafic d’Ouessant. Le Blue-Star, qui faisait route de Tartous en Syrie, vers Ghent, avec une cargaison de phosphate, a été conduit en baie de Morgat où il a réparé son avarie.

19 novembre 2008 : Pas besoin d’attendre la nuit de la Saint-Sylvestre pour constater la route inquiétante d’un équipage et de son bateau ivre. La scène s’est déroulée le 19 novembre dernier. Les opérateurs du Cross Corsen ont commencé par observer qu’un cargo de 82 m, le Vivita, un navire estonien, transportant du bois avec 14 personnes à son bord, tenait une route et une vitesse irrégulières. Manoeuvres désespérées Alors qu’il progressait dans la voie de circulation très contrôlée du rail d’Ouessant (les bateaux progressent dans le même sens, les uns derrière les autres), le navire a commencé à obliquer vers le sud en direction de l’autre sens de circulation. Coupant la route des navires qui le rattrapaient et s’apprêtaient à le doubler, le cargo a obligé plusieurs bateaux à effectuer des manoeuvres désespérées. Deux cargos ont dû effectuer une rotation complète afin d’éviter l’accident. L’Estonien a continué à plonger vers le rail montant. Usant du tact et de la psychologie d’usage, l’officier du Cross Corsen a tenté de raisonner l’homme de quart et son commandant.
Les échanges (enregistrés) ont révélé une alcoolisation excessive de la part des marins en passerelle. « On avait l’impression que tout le monde était saoul à bord », confie un officier français. Pour tenter de les raisonner, on a fait appel à bateau russe croisant à proximité. Vertement éconduit, le bon samaritain confirmait aux autorités françaises que « tout le monde avait l’air bien amoché à bord ».
« Nous nous sentions impuissants et craignions le moment où le cargo viendrait couper l’autre voie, à contresens ». Le navire ivre s’amusait à se caler dans le sillage des autres cargos ou à faire mine de leur foncer dessus. Il s’est même fendu d’un ou deux demi-tours sur lui-même, pour le moins déstabilisants pour les unités voisines. Il était décidé de faire appareiller l’Abeille-Bourbon afin de le ramener à la raison ou de l’intimider autant que possible. Un coup de Bourbon qui leur remit les idées en place ! L’imposant remorqueur s’est calé derrière le cargo, qui a alors repris une route plus conforme, en récupérant son rail descendant. Tout est revenu dans l’ordre au petit matin. Les autorités militaires avaient même envisagé de faire décoller un hélicoptère et de déposer des inspecteurs à bord. Les autorités espagnoles ont évidemment été informées de la progression du bateau ivre.
Stéphane Jézéquel le Télégramme de Brest

31 octobre 2008 : Chalutiers en convoi, la remorque casse au large d'Ouessant
Un convoi composé de deux chalutiers, faisait route de Fécamp, en Seine-Maritime, vers le port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée. Vers 3 h 40, la remorque s’est rompue alors que les deux navires se trouvaient dans le chenal du Four, près d’Ouessant. L’Abeille Bourbon a dû appareillé pour porter assistance au convoi. Deux de ses hommes ont été hélitreuillés par un hélicoptère de la Marine sur le pont du navire à la dérive. Ils ont réussi, dans des conditions périlleuses, à passer une nouvelle remorque vers 7 h 15, hier. Le convoi s’est ensuite mis à l’abri, à proximité des Blancs Sablons au Conquet, en attendant une amélioration des conditions météo.

23 octobre 2008 : Le Bremer Victoria remorqué par l'Abeille Bourbon
Le cargo Bremer-Victoria, une unité construite en 2000 et longue de 82 m, a été victime d’une panne de son transmetteur d’ordres alors qu’il se trouvait dans le rail descendant, dans le sud du dispositif de séparation du trafic d’Ouessant. Il faisait alors route de Douvres vers Nantes. Le commandant a rapidement pris contact avec le Cross Corsen, et la Marine nationale a demandé à l’Abeille-Bourbon d’appareiller par précaution. Un contrat de remorquage ayant été signé entre l’armateur du navire, la société allemande Bremer Reederei, de Brême et les Abeilles Internationales, le convoi est arrivé sans encombre dans la rade, en début d’après-midi.

Mai 2008 : L'Abeille Bourbon participe à l'exercice ORSEC 08
Le remorqueur Abeille Bourbon, des hélicoptères Super Frelon, Dauphin et EC 145... D'importants moyens ont été déployés autour du Pont L'Abbé, de Brittany Ferries. Le navire était au coeur de l'exercice ORSEC 08, organisé conjointement par la préfecture maritime de l'Atlantique et la compagnie bretonne. Il s'agissait, pour la « Prémar », des tester les dispositions de son nouveau plan « ORSEC Maritime ». Brittany Ferries a, pour sa part, validé son plan de coopération Search and Rescue (SAR) avec le Centre Régional Opérationnel de Secours et de Sauvetage (CROSS). Pour se faire, un incendie a été simulé à bord du Pont L'Abbé, naviguant à une soixantaine de nautiques des côtes. Selon le scénario retenu, l'incendie, qui s'est déclaré dans les machines, n'a pu être maîtrisé par l'équipage et se propage aux locaux passagers. Dans ces conditions,
le centre opérationnel de la marine (COM) active une équipe lourde de marins-pompiers avec du matériel spécialisé en vue d'un transfert par un hélicoptère Super Frelon de la marine nationale à forte capacité d'emport. Cette équipe atteint le Pont L'Abbé trois heures après le début de l'incendie.

Enfin, le COM ordonne au remorqueur d'assistance spécialisé Abeille-Bourbon de rallier le navire en difficulté. Compte tenu de l'éloignement du ferry des côtes, une médicalisation à bord est nécessaire Les équipes médicales créent par conséquent un poste médical avancé dans un des restaurants du ferry, où sont traités une quarantaine de blessés. Après plusieurs heures de lutte, les machines ne sont pas disponibles. Le Pont L'Abbé est alors pris en remorque par l'Abeille Bourbon pour rallier Roscoff. « Cet exercice majeur a permis un entraînement en situation de nombreux intervenants civils et militaires qui doivent coopérer ensemble sous l'autorité du préfet maritime. De nombreux enseignements en seront tirés à tous les niveaux, puis pris en compte pour améliorer l'organisation générale des secours en mer sur la façade Atlantique », souligne la préfecture maritime de l'Atlantique.


11 mars 2008 : Un cargo néerlandais de 90 m, transportant 3.000 t de maïs, a été pris en remorque, à une vingtaine de kilomètres dans le nord-est de l’île de Batz (29). L’Arklow See, avec ses sept marins à bord, était en panne totale de machine. Le commandant a signalé son avarie vers 6 h, alors qu’il dérivait parallèlement à la côte, sans danger immédiat d’échouement. Un contrat a été signé auprès des Abeilles Internationales. L’Abeille Bourbon a alors fait route vers le navire. La remorque a été passée peu après 10 h dans une mer très formée et un vent d’ouest-sud-ouest encore fort. Le convoi est attendu ce matin, vers 10 h, à Brest. Parti de Bayonne, le cargo devait rejoindre King’s Lynn, en Angleterre.

4 mars 2008 : Ce matin vers 03h10, le remorqueur de 32 m battant pavillon britannique Sun London a signalé au CROSS Corsen la rupture de la remorque avec laquelle il tractait une coque d'un bâtiment de type « supply » de 70 m toute neuve et démunie de propulsion. Le convoi se rendait de Setubal (Portugal) en Norvège, et il se trouvait, au moment de l'incident, à 55 km dans le nord-nord-ouest de l'île de Batz (Finistère). La préfecture maritime de l'Atlantique a fait appareiller le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Bourbon, qui se trouvait au mouillage d'attente du Stiff (Ouessant), pour se rendre à proximité de la coque et parer à toute éventualité. Une fois parvenu sur place vers 06h30, l'équipage de l'Abeille Bourbon a observé une forte dérive du supply vers la côte à une vitesse de 5,5 km/h (3 Nd) environ. Face à cette situation, le préfet maritime a mis en demeure l'armateur de faire cesser le danger ainsi créé pour les côtes françaises. Dans le même temps, la préfecture maritime a envoyé une équipe d'évaluation et d'intervention qui a été hélitreuillée par hélicoptère Super-Frelon à bord du bateau à la dérive vers 10h00. L'armateur a alors signé un contrat d'assistance avec la société Les Abeilles International vers 9h30. L'Abeille-Bourbon a pris la coque en remorque vers 10h45. Le convoi et le Sun London sont actuellement en route vers Brest qu'ils devraient atteindre dans la nuit. (photo Marine nationale)

13-14 janvier 2008 : Dimanche 13 janvier 2008 vers 21h30, le Voyager, un vraquier maltais de 180 mètres transportant de l'acier et faisant route vers la Turquie a signalé par VHF portable à un navire qu'il était en avarie totale. Ce navire a immédiatement relayé l'alerte au CROSS CORSEN. Le cargo était alors stoppé à environ 55 kilomètres au sud ouest de la pointe de Penmarc'h. Le centre opérationnel de la marine à Brest a immédiatement demandé à l'Abeille Bourbon d'appareiller pour se positionner à proximité du cargo afin d'assurer la sécurité de la navigation le temps que l'armateur opte pour une solution de réparation ou de remorquage. Lundi 14 janvier au matin, le cargo ayant dérivé pendant la nuit et l'armateur n'ayant pas trouvé de solution satisfaisante, le préfet maritime de l'Atlantique a mis l'armateur du Voyager en demeure de faire cesser le danger que représentait son navire pour les côtes françaises. L'Abeille Bourbon a pris le Voyager en remorque vers 13h30. Le convoi se dirige vers Brest où il est attendu dans la nuit.

12 décembre 2007 : Un cargo battant pavillon Maltais Marvita s'est trouvé en avarie moteur dans le Sud Est de l'archipel des Glénans (Finistère sud). Après avoir dérivé toute la nuit à faible vitesse, il a mouillé le lendemain à 4,5 km au sud des premiers récifs de l'archipel. Ce navire de 80 mètres transportant du nitrate d'amonium se rendait de Douvres à Donge (Loire-Atlantique). Il a signalé son avarie vers 21h30 en assurant qu'une réparation était imminente. Cette affirmation a été renouvelée plusieurs fois au cours de la nuit. Faute de garantie plus précise, la préfecture maritime de l'Atlantique a fait appareiller à 03h40 de Brest le remorqueur d'intervention Abeille Bourbon pour une éventuelle prise en remorque en cas de risque imminent d'échouement. Elle a ensuite mis en demeure l'armateur du Marvita de faire cesser le danger que son navire représentait pour la côte. L'Abeille Bourbon a rejoint le Marvita vers 12h15 le 3 décembre. L'armateur lituanien a fait appel au remorqueur Le Croizic de la société des Abeilles basé à Saint-Nazaire pour une prise en remorque dans le cadre d'un contrat commercial. La préfecture maritime a maintenu l'Abeille Bourbon sur zone jusqu'à la prise en remorque.

8 décembre 2007 : Vers 20h00, le cargo Krokus battant pavillon maltais a signalé au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Corsen qu'il était en avarie de barre et de radar dans le rail descendant (dispositif de séparation de trafic) de Ouessant. Informée, la préfecture maritime de l'Atlantique a fait appareiller le remorqueur d'assistance affrété par la marine nationale Abeille Bourbon qui était en attente au mouillage à Ouessant. Le Krokus a demandé assistance à 23h00. Il a été rejoint par l'Abeille Bourbon vers 01h00, avant d'être pris en remorque à 02h05. Le convoi est actuellement en route à faible vitesse vers Brest. (photo Marine nationale)

23 novembre 2007 : Dans le cadre de son stage de remise à niveau opérationnelle (RANO), le bâtiment d’essais et de mesures Monge a été remorqué par l'Abeille Bourbon. Simulant une avarie de propulsion et une avarie électrique totale aux abords du rail d'Ouessant, le Monge a fait appel aux moyens d'assistance dont dispose le préfet maritime de l'Atlantique. Cette opération didactique a été l'occasion de mettre en oeuvre l'équipe intervention évaluation (EEI) de la base navale de Brest : hélitreuillé sur la plage avant par Super Frelon, ce personnel est venu estimer l'état du bâtiment et procéder au passage du gréement fourni par l'Abeille Bourbon. Même si l'exercice s'est passé dans des conditions météorologiques plutôt clémentes, les dimensions du Monge en font un plastron particulièrement représentatif des interventions complexes que peuvent conduire les EEI et les remorqueurs d'intervention, d'assistance et de sauvetage sur des navires en difficulté. L'exercice aura duré au final près de deux heures.

7 novembre 2007 : La Préfecture maritime de l'Atlantique a levé le dispositif d'accompagnement et de surveillance des participants de la transat Jacques Vabre 2007, alors que les derniers concurrents quittaient la zone d'Ouessant et que les premiers se trouvaient au Cap Finisterre (Espagne). Cet important dispositif de surveillance avait été mis en œuvre à l'occasion du passage des navires de la transat afin de garantir leur entière sécurité. Il comprenait une mise en alerte à Ouessant du Remorqueur d'intervention Abeille Bourbon, un accompagnement par le chasseur de mines Cassiopée de la marine nationale couplé à une mise en alerte d'un hélicoptère Super frelon et d'un hélicoptère Dauphin de service public de la base de Lanvéoc. Une vigilance accrue des sémaphores de la zone atlantique complétait le dispositif. Aucun incident n'a été constaté à l'occasion du passage des compétiteurs de la transat Jacques Vabre à la pointe de Bretagne.

3 novembre 2007 : L'Abeille Bourbon, remorqueur d'intervention du groupe Bourbon affrété par la marine nationale pour les missions d'assistance aux navires en mer, reprend sa place au sein du dispositif permanent des remorqueurs d'intervention en Atlantique. Depuis le 28 septembre dernier, date de son entrée en période d'entretien programmé, l'Abeille Bourbon était remplacée à Brest par l'Abeille Languedoc (habituellement basée à La Rochelle), elle-même relevée par le Bourbon Rhesos, remorqueur de la division offshore du groupe Bourbon. Dès la reprise d'alerte de service public par l'Abeille Bourbon, le centre opérationnel de la marine à Brest a donné l'ordre à l'Abeille Languedoc d'appareiller pour La Rochelle où elle est attendue demain pour reprendre sa mission d'assistance aux navires dans le golfe de Gascogne, conformément au contrat d'affrètement liant la marine nationale et le groupe Bourbon.

8 septembre 2007 : Jugée trop faible, l'étrave du remorqueur Abeille Bourbon va faire l'objet de travaux de renforcement. Le chantier démarrera le 2 octobre. Des travaux similaires avaient déjà eu lieu en octobre 2005, six mois après la mise en service du navire. Durant cette période, l'Abeille sera suppléée par l'Abeille Languedoc. (info Ouest France)

14 juin 2007 : Le porte-conteneurs Nicolas-Delmas, victime d'une avarie de moteur alors qu'il naviguait au large des côtes bretonnes, a été pris en charge par l'Abeille-Bourbon, envoyée sur zone par la préfecture maritime. Remorqué jusqu'au port de commerce de Brest, il a été procédé à une évaluation de l'avarie. Long de 199 mètres, il a été construit par un chantier chinois de Taiwan en 2002 et effectue des rotations entre l'Europe du Nord et la côte occidentale d'Afrique

4 juin 2007 : Surveillance du convoi de l'ex Colbert (Q 683) lors de son transit de Bordeaux à Brest.

18 mai 2007 : L’Abeille-Bourbon a appareillé, à 16 h 40, pour venir en aide à un cargo hollandais, l’Umiavut, qui se trouvait dans le rail d’Ouessant le plus à l’ouest puisque le bateau venait de Suède et descendait vers La Corogne. Le capitaine du cargo avait signalé au Cross Corsen un feu dans la machine, qui s’est finalement révélé être une fuite sur un cylindre moteur. Arrivée à 20 h 30 sur zone, l’Abeille-Bourbon est restée pour sécuriser le trafic pendant que l’équipage effectuait la réparation.

30 janvier 2007 : Vers 23h00 le CROSS Etel et le CROSS Corsen sont alertés par un navire qui signale avoir le feu à bord. Il s'agit du cargo roulier Autoprogress, 123 mètres, pavillon portugais, 13 hommes à bord, transportant 895 véhicules de Santander vers Zeebrugge. Il se trouve à 70 kilomètres dans le Sud-Sud-Ouest de la pointe de Penmarc'h (29). Le CROSS Etel a immédiatement coordonné les secours : un avion Falcon 50 a décollé de Lorient pour survoler le navire, le bâtiment-école Léopard de la marine nationale a été dérouté immédiatement sur zone pour rejoindre le navire en difficulté. L'Abeille Bourbon a également appareillé de Brest pour lui porter assistance, et un Super-Frelon, basé à Lanvéoc, a été mis en alerte pour hélitreuiller éventuellement l'équipage. Le feu qui s'était déclaré en salle des machines a été contenu puis maîtrisé par l'équipage. Il n'y a pas de blessé à bord. Le bâtiment, dépourvu de propulsion, en train de dériver, a été pris en remorque par l'Abeille Bourbon vers 04h00. Le convoi s'est dirigé vers le port de Brest. Du fait des difficultés de transmission entre le navire et la terre, l'excellente coordination des secours a pu être effectuée grace à la complémentarité des deux CROSS.

22 janvier 2007 : Suite à l'échouage du MSC Napoli sur les côtes anglaise, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté ainsi que le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute sont sur place, alors que le RIAS Abeille Bourbon, qui avait remorqué le porte-conteneurs, est rentré à Brest. Au dernier décompte, 101 conteneurs sont tombés à l’eau (50 sur la plage, 15 flottants, le reste inconnu), dont 2 sont classés dangereux (parfum et airbags). Une pollution limitée (2,4 Km2) par irisations a été remarquée. Le matériel de pompage a été placé à bord, une ancre a été mouillé sur l’avant tribord. Le bâtiment de soutien de région Elan a appareillé ce matin avec à son bord des renforts de pompiers et plongeurs pour le pompage et la récupération des conteneurs.

18 janvier 2007 : Vers 11h30, le CROSS Gris Nez a reçu un appel de détresse émanant du porte-conteneurs MSC Napoli, battant pavillon du Royaume-Uni. Le CROSS Gris Nez a relayé cet appel au CROSS Corsen. Le porte-conteneurs se trouvait à environ 100 kilomètres au nord de l'île d'Ouessant dans le rail descendant. Il venait d'Anvers et se rendait au Portugal. Ce navire, construit en 1991, de 275 mètres de long, avec à son bord 26 marins, a signalé une fissure de 1,50 mètres de long à tribord au niveau du compartiment machines. Il transporte 2394 conteneurs. La capitaine a décidé d'abandonner le navire et a demandé assistance afin d'évacuer son équipage. Le préfet maritime de l'Atlantique a déployé les moyens suivants : - Deux Super-Frelon, basés à Lanvéoc, ont décollé afin de rallier la zone, guidés par un Falcon 50 de Lann-Bihoué, - Le remorqueur d'intervention Abeille Bourbon rallie la zone, Le BSAD Alcyon a appareillé de Brest, le BSAD Argonaute est en alerte et le remorqueur d'intervention Abeille Liberté a appareillé de Cherbourg. Deux hélicoptères Sea King et un remorqueur britannique rejoignent la zone. Les conditions météorologiques sont défavorables : creux de 4 à 6 mètres, un vent d'ouest de 60 km/h avec des rafales à 80 km/h. Visibilité : Plafond 150 mètres et distance 4 kilomètres. Les 26 hommes d'équipage ont été hélitreuillés, aux alentours de 14 heures, par trois Sea King de la Royal Navy. Sains et saufs, ils ont été déposés sur la base anglaise de Culdrose. Le porte-conteneurs transporte 2 394 conteneurs, soit 41 773 tonnes, dont 1 684 tonnes sont des produits classés dangereux par l'OMI (catégories : explosif, gaz, liquide inflammable, solide inflammable, oxydants, matériaux toxiques et corrosifs). En outre, lors de son départ d'Anvers, le MCS Napoli avait à bord 3645 m3 de combustible (3498 m3 de fuel lourd et 147 m3 de gasoil). Une trace de pollution de 5 kilomètres sur 100 mètres a été repérée à l'arrière du navire par un Falcon 50 de la marine nationale. Le MSC Napoli a été pris en remorque par le remorqueur d'intervention Abeille Bourbon. Le lendemain, la remorque casse, ce qui oblige les hommes de l'Abeille à repasser une nouvelle remorque. En raison de l'envahissement du local barre (local où se trouve le dispositif de secours de manœuvre du gouvernail), et pour manœuvrer plus facilement le MSC Napoli dont le gouvernail est toujours bloqué, une remorque supplémentaire a été passée avec l' Abeille Liberté. L'Abeille Bourbon tracte et l'Abeille Liberté fait office à la fois de traction et de gouvernail à babord afin de compenser la panne de safran et sa mauvaise orientation. Les deux puissants remorqueurs font route au nord à 6,8 nœuds (13 km/h).Pendant ce temps, le bâtiment anti-pollution Alcyon était à la recherche d'un conteneur tombé à la mer. Un hélicoptère de la marine nationale a hélitreuillé une moto-pompe sur le MSC Napoli afin d'essayer d'assécher le local barre. Le BSAD Argonaute a appareillé de Brest à 14h00 avec des hommes et du matériel antipollution afin de se rendre sur zone, à titre de précaution. Destination Lyme Bay en Angleterre.

17 janvier 2007 : Le chimiquier Stolt Egret, transportant 5200 tonnes d'acide phosphorique, a signalé une avarie de propulsion, alors qu'il naviguait à 55 nautiques au Nord Est de l'île d'Ouessant. La préfecture maritime de l'Atlantique a immédiatement dépêché sur zone le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Bourbon. Dans le même temps, l'Abeille Liberté, le RIAS basé à Cherbourg, était également sollicité pour porter assistance au navire en difficulté. L'équipage du chimiquier est parvenu à effectuer les réparations nécessaires et le navire a pu remettre le cap, tôt ce matin, vers le détroit du Pas-de-Calais. Les conditions météorologiques étant, néanmoins, très difficiles, avec des creux de 9 mètres en Manche, le Stolt Egret a été suivi, au début de son transit, afin de passer en toute sécurité le rail des Casquets.

13 janvier 2007 : Le cargo Emsbroker qui faisait route d’un port du nord de l’Europe vers Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire, a été victime d’une panne sur le système d’alimentation de son moteur principal de propulsion. La décision a donc été prise de conduire le navire à Brest, sous escorte de l’Abeille-Bourbon. Long de 109 m, le cargo transporte une cargaison de tourbe, est armé par un équipage composé de marins de pays de l’Est et est immatriculé à Madère. Le navire qui a été reçu par les courtiers maritimes a procéder à ses réparations, amarré au quai nord du cinquième bassin.

8 janvier 2007 : Victime d'une panne de moteur, le Wilson Tana est venu se mettre à l'abri à Brest, remorqué par l'Abeille Bourbon. Mardi 8 janvier , en fin de journée, le cargo maltais avait signalé une avarie de propulsion, l'obligeant à mouiller en baie d'Audierne. Le navire de 110 mètres, armé par un équipage de 14 hommes, avait quitté Montoir-de-Bretagne à vide et faisait route vers Rouen. Postée à Ouessant, où il assurait la « veille météo », le RIAS Abeille Bourbon a été dépêché pour porter assistance au cargo en difficulté. Arrivé sur zone vers 23 H 30, le RIAS a été confronté à des conditions de mer difficiles, avec des creux de 4 à 5 mètres et des rafales de vent de 50km/heure. Les opérations n'ont pu débuter que tôt le lendemain. « Du fait de ces conditions météorologiques délicates et de l'absence de cargaison à bord du Wilson Tana (navire léger), la remorque a cassé à 04h12 », précise la préfecture maritime de l'Atlantique. Après le passage d'une seconde remorque, vers 5 H 30, le convoi a pu faire route vers Brest.

Janvier 2007 : L’Abeille-Bourbon est mise à disposition du Cross Corsen du lundi 8 au vendredi 12 janvier. Elle est associée au dispositif de surveillance du rail (dispositif de séparation du trafic), en servant de relais radar pendant les travaux qui se poursuivent à Ouessant, en haut de la grande tour du Stiff. Cette semaine est mise à profit pour changer le radar de secours. Les techniciens en profitent pour travailler sur l’antenne du tout nouveau radar principal, dont l’installation et le calibrage ont été effectués. En cas d’urgence et d’intervention sur un navire en difficulté, l’Abeille-Bourbon peut quitter son piquet radar pour être remplacé par une autre unité.

8 décembre 2006 : D'importants moyens de secours ont été déployés pour assister un cargo néerlandais, le Sydgard, en difficulté à l'ouest de l'île d'Ouessant et présentant une gîte de 25°. Le remorqueur de haute-mer Abeille Bourbon a été dépêché sur place, ainsi qu'un hélicoptère Super-frelon pour évaluer la situation et procéder à un éventuel hélitreuillage de l'équipage. L'alerte a été donnée au CROSS Corsen vers 07H00, alors que le navire se trouvait au sud du rail descendant de Ouessant. Une gîte babord de 25°, ainsi qu'une perte de 2 ballots de bois consécutive à un désarrimage de la cargaison, étaient alors signalées. les conditions météorologiques sur zone lors de la demande d'assistance étaient les suivantes : creux de 7 à 8 mètres et vent de 50 km/h. L'Abeille Bourbon a escorté le cargo jusqu'au port de commerce de Brest où il est arrivé vers 13h00. Ce cargo néerlandais, de 90 mètres de long avec huit marins à bord, transportait des ballots de bois des Pays-Bas à destination de Rochefort.

6 décembre 2006 : Assistance au voilier Sticky Paws au large de l'Ile de Sein suite à des problèmes de mât et de voiles déchirées. Le voilier sera finalement pris en charge par le canot SNSM de Camaret et ramené à bon port. Le voilier faisait route de La Corogne vers l'Ecosse avec 4 hommes à bord.

6 décembre 2006 : Arrivé en remorque de l’Abeille-Bourbon, le Wilson-Cork a été assisté, suite à une panne du système hydraulique du pas variable de l’hélice, alors qu’il commençait à dériver vers le centre de séparation du trafic. Le navire de 3.000 tonnes, battant pavillon norvégien, venait de Mourmansk, en Russie, avec une cargaison de ferraille à destination de Pasajes, dans le nord-ouest de l’Espagne. Reçu par son agent l’UAT, le cargo a procédé, par lui-même, à ses réparations, un technicien ayant été délégué de Suède. Il a repris la mer quelques jours plus tard.

23 novembre 2006 : le cargo Socol 2 battant pavillon maltais a signalé au CROSS Etel avoir perdu une partie de sa cargaison, environ 800 à 1000 m3 de bois (paquets de planches de 5 mètres de long).Immédiatement, le préfet maritime de l'Atlantique à ordonné à l'Abeille Bourbon d'appareiller et d'aller à la rencontre de ce navire en difficulté et l'escorter. Ce cargo, de 113 mètres de long, présente une gîte de 5°, sa cargaison en pontée est désarrimée.

Escorté par l'Abeille Bourbon, le cargo a accosté au port de commerce le lendemain à 9h30. Une inspection a été réalisée par le Centre de sécurité des navires. Afin de marquer la zone et à titre de précaution. Un survol a été effectué par un Falcon 50 de la Marine nationale. Les ballots de planches ont commencé à se disperser sous l'état de la mer. Environ 400 m3 restent encore regroupés. Ils se situent à environ 120 kilomètres dans le sud-sud-ouest de l'île d'Ouessant. Le BSAD Argonaute à marquer la zone. Les CROSS Corsen et Etel poursuivent la diffusion d'un avis urgent aux navigateurs afin de prévenir les usagers du danger. Les paquets de planches dérivent vers le nord-est. Les conditions météorologiques ne sont pas favorables sur zone (creux de 7 mètres et vent de 70 km/h) et ne permettent pas la récupération des paquets de bois.


24 octobre 2006 : Vers 04h00, un porte-conteneurs, le Rokia Delmas (pavillon Panama, 185 m, 26 hommes à bord) en train de rallier le port de La Pallice-La Rochelle est tombé en avarie totale de propulsion et d'énergie dans le Sud de l'Ile de Ré. Dans l'obscurité la plus complète, le commandant alerte le CROSS Etel grâce à une VHF portable. Du fait des vents violents (100 km/h) et des vagues (creux de 4 mètres), le navire dérive vers la côte Sud de l'Ile de Ré. Le CROSS Etel met en oeuvre l'hélicoptère de la Marine nationale basé à La Rochelle et les remorqueurs portuaires de ce même port, mais ces derniers n'ont pu intervenir à cause des conditions de mer. Vers 05h00, le bâtiment talonne à 9 km dans le Sud du village de La Couarde sur Mer (Ile de Ré), et se pose sur un fond sablono-rocheux de 9 mètres de profondeur. Il gîte sur le côté babord (20 degrés environ), sa cargaison est partiellement désarrimée mais aucun conteneur ne tombe à l'eau. une équipe d'évaluation mixte (Marine nationale + inspecteur du centre de sécurité des navires + un commandant des Abeilles) composée de 9 personnes, partie de Brest en fin de matinée à bord d'un hélicoptère Super-Frelon, a été hélitreuillée sur le navire pour poursuivre les investigations et faciliter les actions ultérieures. Le remorqueur Abeille Languedoc est sur zone depuis 14h00 et le remorqueur Abeille Bourbon est lui présent sur les lieux vers 18h30. A titre de précaution et pour parer à toute éventualité, le bâtiment de sauvetage, d'assistance et de dépollution (BSAD) Alcyon a appareillé à 14h00 de Brest avec du matériel anti-pollution. Alors que l'Abeille Bourbon reste sur place pour la suite des opérations, l'Abeille Languedoc a reçu l'ordre de se diriger vers Ouessant pour relever le remorqueur de haute mer Tenace dans la posture d'alerte météorologique aux abords du DST. Dans les jours qui suivent l'Alcyon assure les opérations de pompages avec la société SMIT des cuves du Rokia Delmas.


31 août 2006 : La cérémonie de départ du vice-amiral d’escadre Laurent Mérer a eu lieu à Brest en présence du chef d’état-major de la Marine et du Secrétaire Général à la Mer. L’amiral Oudot de Dainville et Monsieur Xavier de La Gorge ont co-présidé la cérémonie, qui fut suivie par celle de la prise de fonctions du vice-amiral Rolin. L’amiral Mérer est monté à bord de l’Abeille Bourbon après une revue navale et les 17 coups de canon protocolaires tirés à bord de la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville.


20 mai 2006 : un caboteur assisté

L'Abeille Bourbon a pris en charge, un petit citernier caboteur, l'ALMAR, tombé en panne de moteur devant le Nord-Finistère, alors qu'il faisait route vers Bordeaux. Le Caboteur ALMAR, d'un armement Hollandais, en trasit pour Bordeaux, suite à une avarie de moteur, a été pris en remorque à la hauteur de Plouguerneau. La météo du week-end affichant des vents très fort, l'Abeille Languedoc est venue en renfort.


27 avril 2006 : un cargo néerlandais en panne de turbo escorté.

Alors qu’il faisait une route sud-nord et se trouvait dans le rail montant, le cargo Hansa-Lübeck a signalé qu’une panne de turbosoufflante avait fortement diminué sa puissance. Il se trouvait alors à 17 milles dans le nord-ouest d’Ouessant et sa vitesse n’était plus que de deux nœuds. Il faisait alors demi-tour et, après avoir envisagé de se rendre en baie de Douarnenez a finalement fait route vers Brest. L’Abeille-Bourbon, qui se trouvait alors en alerte météo en baie de Camaret, a été dépêchée sur place à 2 h du matin par la préfecture maritime et a escorté le Hansa-Lübeck jusqu’en grande rade de Brest.


26 mars 2006 : Assistance d'un cargo en difficulté

L'Ivory Tirupati qui faisait route du port israélien d’Ashdod vers Zeebrugge, en Belgique, se trouvait à 160 nautiques, dans le nord du cap Ortegal, en Galice, lorsqu’il a signalé la perte de trois conteneurs, chargés de pommes de terre et d’oranges. Le Cross Etel a alors signalé ce danger pour la navigation, tandis que le cargo poursuivait sa route vers le nord. Par mesure de sécurité, la préfecture maritime, a demandé à l’Abeille-Bourbon, en station dans le secteur, de faire route vers le navire en difficulté qui accusait une forte gîte. La houle était de 6 m et les vents de 80 km/h. Le remorqueur, commandé par Charles Claden, a appareillé 20 minutes après l'appel du Cross, rejoignant l’Ivory Tirupati à 12 h 30 lundi 27 mars. Le convoi faisait alors route vers la rade de Brest, l’Abeille Bourbon se tenant prête à intervenir. Cette dernière, en raison des prévisions météo, a repris immédiatement la mer, après l’intervention.


22 mars 2006 : Un cargo en panne moteur remorqué Mercredi 22 mars vers 13 h 45, le sémaphore de Penmarc’h informait le Cross Etel qu’un caboteur de 90 m était en avarie moteur et incapable de redémarrer sa machine. Le Sullberg, qui naviguait sur ballast, avec huit personnes à son bord, était positionné à 15 km dans le sud-ouest de la pointe de Penmarc’h. Malgré plusieurs tentatives, le caboteur, venant de Plymouth et faisant route sur Montoir-de-Bretagne, était dans l’impossibilité de remettre en marche la machine. Le préfet maritime de l’Atlantique a fait appareiller l’Abeille-Bourbon pour le prendre en remorque. A 19 h 30, le convoi rentrait à petite vitesse vers Brest. Le Sullberg était mis à quai un peu plus tard, tandis que l’Abeille-Bourbon regagnait Camaret en raison des conditions météorologiques.

20 février 2006 : Assistance d'un cargo en difficulté Un fort coup de vent de nordet a désarrimé la cargaison de poutrelles métalliques que transportait le cargo suisse Alessia. Ce cargo de 95 m de long, qui se trouvait à 45 nautiques (environ 90 km) dans le nord d'Ouessant, a pris 30° de gîte. Le capitaine a lancé un appel à l'aide à 2 h 30, lundi 20 février. Le Cross-Corsen a dépêché sur zone le remorqueur de haute mer Abeille Bourbon. Mais ce dernier n'a pas eu à intervenir. En ballastant le navire, l'équipage a réussi à réduire un peu la gîte. À quai, il retrouvera sa stabilité avec l'aide des grues du port. (photo Yannick Lebris)

11 janvier 2006 : L'Abeille Bourbon est dépêché en assistance a un chalutier de 34 m le Tourmalet échoué à Ouessant.



L'Abeille Bourbon après le passage de la remorque.
(Photo Marine nationale)

31 décembre 2005 : Remorquage d'une barge à la dérive

Le remorqueur Abeille-Bourbon est intervenu samedi 31 décembre, sur ordre de la préfecture maritime, afin de récupérer une barge de 96 m de long perdue dans la nuit par un remorqueur italien et qui dérivait en direction de l’île de Batz perdue dans la nuit par un remorqueur italien (le Letojanni) et qui dérivait endirection de l’île de Batz. direction de l’île de Batz. La Préfecture maritime a fait également décoller un hélicoptère Super Frelon pour hélitreuiller deux hommes de l’Abeille Bourbon à bord de la barge dérivante. Dans des conditions très délicates (le commandant de L’Abeille Bourbon, Charles Claden, reconnaîtra une « prise de remorque très difficile »), ceux-ci ont fini par fixer la barge à l’Abeille, avant d’être remontés à bord du Super Frelon. Compte tenu des conditions météo, L’Abeille Bourbon a alors renoncé à rentrer à Brest et a préféré se mettre à l’abri, pour la nuit, en baie de Roscoff


 


Le vraquier Black Pearl a perdu plus de 2000 m3 de planches de bois. (Photo Marine nationale)

Novembre 2005 : Sauvetage du Black Pearl

Le Black Pearl, un vraquier maltais qui transportait des planches de bois, a été pris dans un fort coup de vent, le 12 novembre, au large de la pointe Saint-Mathieu. Le cargo, qui a perdu 2.000 m³ de planche de bois de sa cargaison, a pris une important gîte de 35º. Le bâtiment de soutien Argonaute a été chargé de récupérer les planches de bois à la dérive au milieu du rail d'Ouessant.

Une équipe d'experts de la Marine nationale et du Centre de sécurité des navires (Affaires maritimes), a été hélitreuillé à bord par un Super-Frelon de la 32F sur le Black Pearl qui a été pris en remorque par l'Abeille Bourbon et ramené à Brest.


 

Novembre 2005 : l'Abeille Bourbon est entrée en forme n° 3 pour être réparée par la Sobrena. Cet « arrêt technique précipité a pour cause des déformations de plusieurs membrures ». Pendant ce temps c'est l'Abeille Languedoc qui assure la permanence.


Août 2005 : Remorquages en série
Le 2 août l'Abeille Bourbon a effectué un remorquage suite à la collision entre le porte-conteneurs grec Sierra Express et le vraquier battant pavillon des Bahamas Dogger dans le rail d'Ouessant. Le lendemain, elle a de nouveau été mobilisée pour porter assistance à un autre cargo l'Okapi, cargo battant pavillon Antigua qui avait son hélice prise dans un filet et était à la dérive.


Juillet 2005 : Journée portes-ouvertes
Le 17 juillet une journée portes-ouvertes a été organisé à bord de l'Abeille Bourbon. 2 500 personnes sont montées à bord. Deux associations « Leucémie Espoir » et la « Recherche contre la mucoviscidose » ont pu récupérer 1.400 € à l'occasion de cette manifestation. Des journées analogues seront organisées, les 27 et 28 août, à Saint Nazaire; le 11 septembre, au Havre; puis Marseille et à Toulon, sur l'Abeille-Flandre.


Avril 2005 : Baptême présidentiel pour l'Abeille Bourbon
Le nouveau remorqueur de haute mer Abeille Bourbon, successeur de l'Abeille Flandre a été baptisé le 13 avril à Brest en présence de sa marraine Bernadette Chirac, du président du groupe Bourbon Jacques de Chateauvieux, du préfet maritime Laurent Mérer, de la députée Hélène Tanguy, et du préfet du Finistère, Gonthier Friederici.

     


Le cargo Frey était en avarie totale de propulsion à 13 nq de Penmarc'h (Mai 2005 - Photo Yannick Le Bris)

Mai 2005 : Exercice de remorquage

L'Argonaute et l'Abeille Bourbon participent, le 20 mai, à un exercice de remorquage du bâtiment d'essais et de mesures Monge à quelques milles dans le nord d'Ar Men. Un autre exercice de remorquage avec le remorquage du câblier Ile de Bréhat a également été réalisé.


Mai 2005 : Premier sauvetage

L'Abeille Bourbon a effectué sa première mission opérationnelle le 21 mai en remorquant le Frey, un cargo maltais de 3.000 t en avarie totale de propulsion à 13 nautiques au large de Penmarc'h. En raison de la proximité avec la côte, un Super-Frelon de le 35F a déposé à bord cinq marins militaires afin de préparer le passage de la remorque et tenter de tenter de réparer l'avarie.


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