bonjour,
encore un exemple de carte postale avec une fausse identification dans la légende :
ce n'est bien sûr pas le contre-torpilleur de 300 tonnes !
alors ? je pense à un aviso-torpilleur au nom de rapace (condor, épervier, vautour ...)
un des spécialistes du forum devrait vite l'identifier, lui
faux BELIER
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faux BELIER
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Re: faux BELIER
Il s'agit d'un croiseur-cuirassé de la classe Amiral Charner; après la suppression des mats militaires donc on élimine le Chanzy perdu trop tôt; restent l'Amiral Charner; le Bruix; et le Latouche Treville.
Alain
Alain
- capu.rossu
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Re: faux BELIER
Bonsoir,
Compte tenu des tuyaux de la cheminée arrière et de celui entre cette cheminée et les deux manches à air, il s'agit du Bruix.
@+
Alain
Compte tenu des tuyaux de la cheminée arrière et de celui entre cette cheminée et les deux manches à air, il s'agit du Bruix.
@+
Alain
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Re: faux BELIER
merci,
mais pourquoi les mats militaires ont ils été supprimés ?
et aussi quand ?
mais pourquoi les mats militaires ont ils été supprimés ?
et aussi quand ?
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Re: faux BELIER
Le croiseur-cuirassé Bruix a perdu ses mats militaires lors d'une modernisation à Bizerte en 1910/11, comme beaucoup de croiseurs et de cuirassés à l'époque il s'agissait d'alléger les hauts afin d'améliorer la tenue à la mer.
- capu.rossu
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Re: faux BELIER
Bonjour,
Les bâtiments français de cette époque (fin XIXème) souffraient de plusieurs handicaps : forte tendance à prendre une gîte impressionnante lors des évolutions, voire par mer du travers, le fait que le can supérieur de la ceinture cuirassée se retrouvait, très souvent, sous la ligne de flottaison.
La cause principale de ces deux défauts était la surcharge de poids dans les hauts : mâture militaire complète abritant une artillerie légère anti-torpilleurs nombreuse (4 pièces de 37 ou 47 mm par hune) et existence d'un pont volant pour abriter une drôme surabondante. Pour y remédier, un programme d'allègement drastique fut mis en place au cas par cas : suppression totale ou quasi totale de la mâture militaire; diminution des ponts volants mais pas toujours de la drôme, déplacement de l'artillerie légère et diminution du nombre de pièces en les remplaçant par des canons de 65 mm plus puissants e de plus grande portée.
Par exemple, le 30 mai 1913, lors d'exercices de giration à grande vitesse par beau temps et mer calme en rade de Brest, la gîte du Charlemagne atteint 34° durant une quinzaine de secondes. Pour remédier à ce phénomène, il est décidé une réduction drastique des superstructures sur les trois cuirassés de la classe St Louis. Cela sera fait sur le St Louis et le Gaulois mais jamais sur le Charlemagne !
Comprenne qui pourra !
@+
Alain
Les bâtiments français de cette époque (fin XIXème) souffraient de plusieurs handicaps : forte tendance à prendre une gîte impressionnante lors des évolutions, voire par mer du travers, le fait que le can supérieur de la ceinture cuirassée se retrouvait, très souvent, sous la ligne de flottaison.
La cause principale de ces deux défauts était la surcharge de poids dans les hauts : mâture militaire complète abritant une artillerie légère anti-torpilleurs nombreuse (4 pièces de 37 ou 47 mm par hune) et existence d'un pont volant pour abriter une drôme surabondante. Pour y remédier, un programme d'allègement drastique fut mis en place au cas par cas : suppression totale ou quasi totale de la mâture militaire; diminution des ponts volants mais pas toujours de la drôme, déplacement de l'artillerie légère et diminution du nombre de pièces en les remplaçant par des canons de 65 mm plus puissants e de plus grande portée.
Par exemple, le 30 mai 1913, lors d'exercices de giration à grande vitesse par beau temps et mer calme en rade de Brest, la gîte du Charlemagne atteint 34° durant une quinzaine de secondes. Pour remédier à ce phénomène, il est décidé une réduction drastique des superstructures sur les trois cuirassés de la classe St Louis. Cela sera fait sur le St Louis et le Gaulois mais jamais sur le Charlemagne !
Comprenne qui pourra !
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Alain