ER Le Basque : Caractéristiques principales


Dimensions
Longueur hors tout :  99,8 m
Largeur maximale : 10,30 m
Tirant d'eau : 4,30 m
Déplacement
Déplacement lège : 1528 t
Déplacement pleine charge : 1702 t
Autonomie
Distance franchissable : 4500 nautiques à 15 nœuds
Combustible : 390 tonnes de mazout
Détection

1 radar de veille combiné DRBV22A

1 radar de navigation DRBN-32
1 radar de conduite de tir DRBC-31
1 détecteur de radar ARBR-10
2 sonars dont 1 DUBA-1 et 1 DUBV-1
Equipage
A l'origine : 13 officiers, 185 off.-mariniers et QMM
En fin de carrière : 9 officiers, 52 off.-mariniers, 109 QMM
Energie - Propulsion
2 chaudières dissymétriques Indret timbrées à 35 kg/cm² et surchauffe à 385°
2 turbines à engrenages
Hélices : 2 hélices
Puissance : 20 000 Cv (14718 Kw)
Vitesse maximale : 27 nœuds (29 nœuds en essais)
Production électrique : 4 diesel alternateurs Renault de 180 Kw (720 Kw au total)
Armement
6 canons de 57mm modèle 1951 sous 3 tourelles
2 canons de 20mm Oerlikon
12 tubes lance-torpilles de 550 mm pour torpilles K2 puis L3 installés sur 4 plates-formes triples avec valises de recharge
1 lance-roquettes de 375 mm modèle 1954
Drôme
A l'origine : 1 baleinière de 7 mètres, 1 youyou de 3,5 mètres et 1 embarcation pneumatique de 6 places ; En 1972 (sauf groupe M) : ajout d'un 2ème pneumatique de 6 places
Evolution principales par rapport aux E50
- Déplacement du lance-roquette de 375mm et installation devant la tourelle de 57mm avant
- Déplacement des 12TLT de l'avant sur les passes milieu babord et tribord
- Passerelle fermée et étroite sur les F772 Le Breton et F773 Le Basque
- Passerelle fermée et élargie sur les F774 L'Agenais et F775 Le Béarnais
- Modification de la mature et installation du DRBV-22 dès la construction à partir du F772 Le Breton.
- Le Basque : suite à l'intégration au groupe M en 1964, débarquement de la tourelle arrière haute et remplacement par des équipements de télémesure. En 1978, débarquement du LR 375 et installation pour expérimentation d'une rampe pour missile OTOMAT avec sa conduite de tir Clio associée.
- Le Breton : Suite à l'intégration au groupe M en 1968, débarquement de la tourelle arrière haute et remplacement par des équipements de télémesure.
- Le Savoyard : Suite à l'intégration au groupe M en 1967, débarquement de la tourelle arrière basse puis de la tourelle arrière haute et remplacement par des équipements de télémesure.
- L'Agenais : Reclassé batiment d'expérimentations en 1978, il perd sa tourelle de 57 arrière basse pour permettre l'installation et l'expérimentation du SOREL (sonar remorqué léger). A partir de 1980, perte de la tourelle arrière haute et installation pour expérimentation de l'antenne linéaire remorquée ETBF (écoute très basse fréquence) DSBV61 en remplacement du SOREL.
- En 1968 : 3 escorteurs rapides du groupe M (Le Breton, Le Basque, Le Savoyard) : remplacement de l'embarcation pneumatique de 6 places par 1 embarcation pneumatique de 10 places

Description de l'armement
Torpilles :
Dès les premiers escorteurs rapides des torpilles "acoustiques" sont installées. Le premier type a avoir été installé est la K2, dont le poids était de 1100 kg. Elle est suivie par le type L3 à partir de 1962. Celle-ci pèse 900 kg et est longue de 4.30 m. La vitesse n'est que de 25 noeuds, mais la portée est de 5500 mètres, de plus elle peut atteindre 300 m de profondeur.
Lance-roquettes :
L'autre arme anti sous-marine embarquée sur les escorteurs rapides, était un dérivé du "hérisson" de la 2ème guerre. Celle-ci consisté en un lance-roquettes sextuple de marque Bofors de 375 mm. Sur les type E50, celui-ci se trouvait juste devant le télépointeur de 57 mm, sur les types E52, il se situait à l'avant, devant l'affût de 57 mm avant. Cette arme lance une roquette de 2.15 m et de 300 kg à une distance de 3100 m. La cadence de tir est d'une roquette par seconde. Cette arme simple et économique est particulièrement adapté aux cibles immergées entre 6 et 300 m. Le LR375 n'étant pas prêt à l'admission au service actif des 4 E50, ils reçurent sur leur plage arrière des grenadeurs de sillage qu'ils garderont tout au long de leur carrière.
Mortier de 305mm :
Sur les escorteurs du type E52b, Les Alsacien, Provencal et Vendéen, le lance-roquettes de 375 mm est remplacé par un mortier quadruple de 305mm. Cette pièce est installée à l'arrière, à la place du 2ème affût de 57 mm, juste derrière le télépointeur de 57 mm. Cette arme a également été installée à bord des avisos-escorteurs du type Commandant Rivière.
Artillerie de 57mm :
Les escorteurs rapides recoivent dès le début une artillerie anti-aérienne de 57 mm, répartie en 3 affûts doubles, 1 sur la plage avant et 2 à l'arrière. Sur la série E52b, le 2ème affût, celui sur le roof de la plage arrière est remplacé par le mortier de 305 mm. Les canons de 57 mm sont de modèle 51, de longueur 60 calibres. L'affût double pèse 17 tonnes. Le projectile de 2.96 kg, est lancé à une vitesse de 956 m/sec, à la cadence de tir de 60 coups par minute. La portée pratique est de 3000 m.
Artillerie secondaire de 20mm :
L'artillerie secondaire se compose de 2 canons Oerlikon de 20 mm. Ces pièces sont située sur chaque bord, sur le roof central à l'arrière de la cheminée, au niveau du mât arrière. Ces canons classiques sans pointage automatisé, ne sont utilisés qu'en dernier recours. Leur portée pratique est de 900 m, l'obus de 20 mm pèse 120 grammes et sa vitesse initiale est de 830 m/sec, la cadence de tir est de 450 coups par minute.

(Schéma © CAA/Yannick Le Bris - - remerciements Martines Destouches, Centre d'Archives de l'Armement de Châtellerault)


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