Six bâtiments de la marine de guerre française ont porté le nom de Casabianca : Un djerme (1798), voilier armé sur le Nil, qui fut envoyé, en décembre 1798, en Haute Egypte pour participer aux opérations de l'Armée du général Bonaparte. Un aviso à
roues (1859 - 1877) mis en chantier à Lorient le
14 mai 1858, et mis à flot le 15 août 1859. Il semble qu'il n'ait
pas eu de sistership, mais l'affaire reste encore à vérifier.
Ce Casabianca effectue la totalité de sa carrière à
la station navale de Guyane, multipliant les croisières aux Antilles et au Brésil.
En mars 1876, il conduit le gouverneur de Guyane à Sainte-Marie de Belem pour
y saluer à leur passage l'empereur Don Pedro et l'impératrice du Brésil. De
retour à Lorient en octobre 1876, il est condamné le 3 mai 1877 puis
démoli sur place.
Un aviso-torpilleur
type d'Iberville (1895 - 1915) construit à Bordeaux,
aux Forges et Chantiers de la Gironde. Commencé en août 1893, il est mis
à flot le 21 septembre 1895. La même année, il rejoint Rochefort
pour essais. Entre 1900 et 1904, il sert comme bâtiment central de la défense
mobile à Bizerte. Désarmé de 1904 à 1911, il est ensuite
modifié en 1912 pour pouvoir servir comme mouilleur de mines, pouvant
porter jusqu'à 97 mines. En juin 1915, il participe avec l'HMS Euryalus
au mouillage de mines devant Smyrne. Un sous-marin de grande patrouille type Redoutable (1936 - 1952). En savoir plus... Un escorteur d'escadre (1957 - 1984). En savoir plus... Un sous-marin nucléaire d'attaque type Rubis (1987 - 2016). En savoir plus...
Réalisation
Guillaume Rueda
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