Les installations intérieures sont relativement simples, sans eau ni chauffage, des banettes pour l'équipage régulier mais des hamacs pour les autres. Initialement, le navire était équipé d'un moteur Chaléassière (licence Junker, à deux pistons opposés dans chaque cylindre vertical) à régime lent, qui entraîne une hélice de plus d'un mètre de diamètre, assurant une vitesse de 6 noeuds à cette carène de près de 90 tonnes de déplacement. Le Mutin, qui marie avec élégance le blanc pour la coque et le bois vernis pour les superstructures et la mature, est bien dans la note des dundees et des thoniers des Sables d'Olonne : très large, avec coefficient longueur/largeur de 2.65 qui est considérable. En revanche en dépit d'un tirant d'eau de 3.50 m et d'un déplacement de 90 tonnes, c'est un bateau large et plat, avec relativement peu de "bois dans l'eau", tout à fait dans le style de 1900 et qui, en regard surtout de leur franc-bord très important à l'avant, donnent l'impression d'être posés sur la "peau de l'eau".
(Sources : plaquette de présentation)
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