L'histoire du patrouilleur La Boudeuse (1999-2004)


L'équipage de La Boudeuse (juin 1999).
1999

Le 21 janvier, pendant un séminaire Action de l'Etat en Mer, des démonstrations de mise en oeuvre de l'équipe de visite, ainsi que du dispositif anti-pollution sont réalisées. Une mission à l'île Maurice est ponctuée par une escale à Port Louis (22 au 27 janvier), des mouillages en baie du tombeau (27 au 28 janvier), en baie de grande rivière noire (28 au 29 janvier), à l'île Raphaël (Cargados - 30 janvier), l'île Coco (Cargados - 30 au 31 janvier), et une corvette mauricienne avec le NCG Guardian (26 au 30 janvier).

Après un dernier mouillage devant Tromelin (2 au 3 février), La Boudeuse entre en PEI à La Réunion (8 février au 5 mars). Elle repart en escale à Port Louis (12 au 13 mars) et mouille devant l'île d'Agaleda (Maurice - 15 au 16 mars), avant de faire escale à Port Victoria (Seychelles - 17 au 22 mars). Une corvette seychelloise avec le SNC Fortune sera marquée par des mouillage aux Seychelles : île Praslin (18 mars), île La Digue (19 mars), île Desroches (23 au 24 mars), île Aldabra (25 mars).


1999 : Le CC Stephan Meunier, commandant La Boudeuse.

De passage à Mayotte (26 au 27 mars), elle repart pour Durban où elle arrive le 31 mars. C'est la troisième escale de sa carrière en Afrique du Sud, mais la première au cours de laquelle un entraînement mutuel avec la Marine sud-africaine (6 et 7 avril) a lieu, préparant ainsi l'exercice multinational Blue Crane (13 au 26 avril). Du 5 au 10 mai, La Boudeuse est à nouveau à Mayotte, puis, sur le chemin du retour vers La Réunion, fait halte à Antsiranana (Madagascar - 12 au 16 mai), Mahajunga (Madagascar - 17 au 20 mai) où elle participe à l'exercice multinational Tulipe 99 (17 au 20 mai). A l'issue d'une période d'entretien à Port-des-Galets (25 mai au 25 juin), elle mouille à l'île Aldabra et l'île Asumption (Seychelles - 2 juillet), puis aux Glorieuses (8 juillet), avant de faire escale à Mayotte (9 au 15 juillet).

Le 30 juillet a lieu la prise de commandement dulieutenant de vaisseau Stephan Meunier.

Un exercice avec La Rieuse (30 août) à laquelle se joignent le Floréal et le Groupe d'Assaut à la Mer du 2ème RPIMa (1er et 2 septembre), précède une période d'entretien à La Réunion (3 septembre au 14 octobre). Puis le P400 appareille pour une mission de surveillance maritime aux abords des îles Eparses (15 octobre au 4 novembre) en compagnie du Groupe d'Assaut à la Mer du 2ème RPIMa. Il mouille à Tromelin (16 octobre), aux îles Glorieuses (18 octobre), à Juan de Nova (25 octobre) et Europa (28 octobre).
Le 20 octobre, a lieu un tir d'exercice avec le Batral La Grandière sur la coque du remorqueur Cormier, qui est coulé par 2000 mètres de fond au large de Mayotte. Ce petit remorqueur de la classe de l'Acajou (105 tonnes), était affecté à Mayotte de 1985 à 1997, date à laquelle il fut remplacé par le Martinet. La Boudeuse relâche à Mayotte du 20 au 23 octobre. Une dernière escale à Tulear (Madagascar - 29 octobre au 2 novembre) précède un passage au bassin du chantier Taylor-Smith de Port Louis (Maurice - 10 au 22 novembre).


Une vaste zone d'action autour des îles Eparses.
A sa sortie du bassin, La Boudeuse participe à un stage de remise en condition opérationnelle à La Réunion avec le Floréal, La Rieuse, le Batral La Grandière, et le patrouilleur de gendarmerie Jonquille (28 novembre au 12 décembre). Au cours de ce stage, la coque du remorqueur Goeland sera coulée suite à un tir d'exercice (2 au 3 décembre). Une alerte à la pollution maritime avec embarquement du dispositif de lutte anti-pollution a lieu en décembre, peu avant le début d'une période d'entretien à La Réunion (23 décembre au 27 janvier)

2000

A peine sortie de PEI, le navire est contraint d'appareiller pour alerte cyclonique (28 au 31 janvier) se réfugie à Tamatave (Madagascar - 29 au 30 janvier). Il revient à Madagascar le mois suivant, à l'occasion d'une escale à Antsiranana (16 puis 24 au 28 février) et d'une corvette avec le RC Trozona (16 au 24 février) ponctuée par des mouillages en baie du courrier (17 février), à Hellville (Nosy Be - 18 au 21 février), en baie d'Ambavatoby (22 février) et Nosy Mitsio (22 février).
De retour à Mayotte le 29 février via les îles Eparses, il appareille le jour même pour Porto Amelia (Mozambique - 2 au 6 mars), refait halte à Mayotte le 7 mars, puis mouille aux Glorieuses (9 mars), revient à Mayotte (11 au 15 mars), puis mouille à Juan de Nova (17 mars), Europa (21 mars), et Richard's Bay (24 au 27 mars). Il est à La Réunion le 3 avril pour une période d'entretien.

Au sortir de PEI, le 28 avril, La Boudeuse entame une nouvelle mission de surveillance des îles Eparses (3 au 26 mai) avec mouillage à Europa (6 mai), Juan de Nova (8 mai), escale à Mayotte (11 au 14 mai), et mouillage aux Glorieuses (15 mai). Une escale à Dar-es-Salaam (Tanzanie - 18 au 22 mai) précède un exercice multinational Géranium 2000 (27 mai au 8 juin), puis une escale à Port Victoria (Seychelles - 16 au 20 juin) ponctuée par un exercice avec le patrouilleur seychellois SNC Fortune (20 au 22 juin) et des mouillages au Praslin (20 juin), et Silouette (21 juin).


2000 : Le CC Benoît Le Mire

De retour à La Réunion, le P400 est en entretien (29 juin au 4 août), période au cours de laquelle lecapitaine de corvette Benoît Le Mire prend le commandement du patrouilleur (27 juillet).

Un exercice franco-malgache Longo en septembre, est marqué par une escale à Tulear (Madagascar - 29 septembre au 2 octobre), suit un mouillage à Juan de Nova (5 octobre), une escale à Dzaoudzi (Mayotte - 7 puis 10 au 11 octobre), un mouillage Glorieuses (14 octobre), puis Juan de Nova (17 octobre) et une dernière halte à Dzaoudzi (Mayotte - 20 au 22 octobre). Au cours d'une mission de surveillance maritime, a lieu l'interception et le déroutement vers la Réunion du palangrier srilankais Ni langy en pêche illégale dans la ZEE de Tromelin (27 au 31 octobre). La fin de l'année sera plus calme, le patrouilleur est en période d'entretien (6 novembre au 8 décembre) suivie par un stage de mise en condition (11 au 22 décembre) et une période de gardiennage (22 décembre au 7 janvier).

2001

De même que l'année passée, La Boudeuse est contrainte de battre le rappel de permissions et appareille pour alerte cyclonique du 4 au 7 janvier (cyclone Ando). Elle quitte à nouveau La Réunion pour une désormais traditionnelle corvette d'instruction au profit de la Marine malgache (13 au 27 janvier) et avec le remorqueur Trozona, mouille à Tromelin (14 janvier), fait une halte à Antsiranana (Madagascar - 15 et 25 au 26 janvier), et des mouillages à Nosy-Mitsio (17 janvier) et Nosy Be (18 au 20 janvier) fort apprécié des amateurs de plongée. Une dernière brève escale à Mayotte (31 janvier) au cours d'une mission de surveillance maritime (27 janvier au 10 février) qui l'emmène jusqu'à Mombasa (Kenya - 2 au 6 février)

De retour à Port-des-Galets pour une période d'entretien (14 février au 16 mars) qui se prolonge par un passage au bassin à Maurice (2 au 13 avril). Dans la nuit du 11 au 12 juin 2001, le Saifiah, un bac qui assure la liaison Mananara-nord et Martoansetra, sur la côte nord-est de Madagascar, fait naufrage. A peine sorti du bassin, La Boudeuse est envoyé sur place pour participer à la recherche des 38 passagers et membres d'équipage. Apres 24 heures de recherche, le patrouilleur, aidé par un détachement du GPD Atlantique présent à bord, repêche, en dépit de conditions météorologiques particulièrement sévères, 21 survivants et 4 personnes décédées. L'équipage du patrouilleur recevra pour ce sauvetage périlleux, une lettre de félicitations du chef d'état-major de la Marine.


2001 : Le LV Gilles Bonnet de Paillerets
Le 24 août, alors que le bâtiment est en PEI (30 juillet au 7 septembre), a lieu la prise de commandement ducapitaine de corvette Gilles Bonnet de Paillerets.

Au sortir de PEI, et après un stage de mise en condition, La Boudeuse effectue une mission de surveillance maritime (31 octobre au 29 novembre) avec escale à Dzaoudzi (Mayotte - 4 au 6 et 12 au 13 novembre), Port Victoria (Seychelles - 16 au 20 novembre) et à nouveau Dzaoudzi (Mayotte - 24 au 26 novembre). En décembre, à l'occasion d'un grand exercice de lutte anti-pollution, sont réalisés deux reportages, pour la presse écrite locale, intitulés : "Et si les côtes réunionnaises étaient frappées de marée noire" et "La Boudeuse est entrée en action".


Les patrouilleurs La Rieuse et La Boudeuse à quai à La Réunion (juillet 2002).

2002

En janvier, et pour la 3ème année consécutive, La Boudeuse appareille sur alerte cyclonique (21 au 24 janvier). Suit une période d'entraînement mutuel avec le patrouilleur de gendarmerie Jonquille et le Groupement de Peloton Mobile.

Le patrouilleur quitte alors La Réunion le 4 avril pour une mission de surveillance maritime, mission qui sera hélas interrompue le 10 avril, suite au blocage de 2 puis 3 turbocompresseurs des moteurs principaux, qui entraîne l'indisponibilité du bâtiment.

Le 2 août, alors que le patrouilleur est toujours indisponible, a lieu la prise de commandement ducapitaine de corvette Jean-Patrick Thiollet.

Cependant, l'équipage va déployer alors toute son énergie pour retrouver la disponibilité du bâtiment. Le chef d'état-major des armées (CEMA), et le chef d'état-major de la Marine (CEMM) par la suite, se déplaceront pour embarquer à bord de La Boudeuse et féliciteront l'équipage de tant de hargne à sauver le bâtiment.

2003

Le 7 janvier, après neuf mois d'indisponibilité accidentelle, le patrouilleur reprend la mer pour des essais qui se concluent par un succès, couronnant ainsi les efforts de tout l'équipage. La première mission ne se fait pas attendre.

Le 21 janvier, La Boudeuse met le cap au sud pour rejoindre le Lince, un palangrier espagnol arraisonné au large des îles Kerguelen par le Nivôse. Sous bonne escorte, le pirate est conduit à La Réunion, où il est ensuite pris en charge par la gendarmerie maritime.

Quelques jours plus tard, le patrouilleur quitte Port des Galets pour effectuer une mission de 7 semaines qui commence par une première escale de 15 jours à Port Louis (Maurice). Un entraînement à la mer avec les Coast-Guards mauriciens a lieu à l'issue. La semaine suivante est consacrée à un passage au bassin pour intervention sur la ligne d'arbres tribord.

L'activité du bâtiment ne s'arrête pas là, puisque La Boudeuse fait également une escale à Durban (Afrique du Sud), participe à la police des pêches au profit de Madagascar, avec une escale à Diego Suarez, effectue la surveillance du canal du Mozambique et de ses îles Eparses (Juan de Nova, Bassas da India, les Glorieuses).

Enfin, La Boudeuse sert d'échelon précurseur au Mozambique dans le cadre des exercices du partenariat pour la paix en Afrique.


2003 : Le CC Nicolas Pitrat
De passage à La Réunion pour quelques jours, une alerte cyclonique contraint le bâtiment à repartir un peu plus tôt à la mer. Cap sur le sud de Madagascar pour ensuite remonter vers Mayotte. La Boudeuse rejoint un détachement du 27ème bataillon de Chasseurs Alpins, lors d'un mouillage à Glorieuse.

Le 28 juillet lecapitaine de corvette Nicolas Pitrat prend le commandement du bâtiment.

Fin juillet, le pétrolier Napa, victime d'une brèche dans sa coque, transfert en pleine mer 275 000 t de pétrole vers le pétrolier Kos. Ce transfert est effectué à proximité des limites de la ZEE de l'île d'Europa. La Boudeuse est déployée pour assurer la surveillance de ce sanctuaire écologique (Du 30 juillet au 15 août), et, le cas échéant, alerter rapidement et assurer les premières réactions face à un risque de pollution. Deux escales techniques à Tulear auront lieu (4 au 5 et 9 au 12 août).

Après une période de permissions (18 août au 8 septembre), l'équipage de La Boudeuse entamait une période d'entretien qui est brutalement interrompu le 20 septembre sur alerte anti-pollution.


Petit à petit, l’Adamandas s’est enfoncé dans les eaux par l’arrière, et a sombré dans les eaux de l’océan Indien à 1 750 mètres de profondeur.

En effet, lAdamandas, vraquier chypriote de 165 mètres en provenance de Durban (Afrique du Sud), est au mouillage dans la baie de La Possession depuis le 13 septembre. Dans ses cales, une cargaison de 21 000 t de billes de fer désoxydé qui chauffe anormalement. La destruction par immersion est la seule et unique solution, avant que tout finisse par exploser. Il est coulé le 22 septembre par une équipe de plongeurs-démineurs de Brest, à 25 kilomètres au large de la Pointe des Galets, au nord-ouest des côtes réunionnaises. Mais un peu de fioul s'échappe du navire.
La Rieuse et La Boudeuse, équipés de moyens d’épandage, effectuent chacun leur tour deux navettes pour disperser des produits dispersants à base de solvants non toxiques et non aromatiques.

Du 29 septembre au 10 octobre octobre, les frégates Nivôse et Floréal, le patrouilleur austral Albatros, le Batral La Grandière, les patrouilleurs La Boudeuse et La Rieuse, et le patrouilleur de gendarmerie Jonquille effectuent leur stage Méco (mise en condition) sous la tutelle de la division "Entraînement" de la Fan et des 26 entraîneurs détachés à La Réunion pour la circonstance. Au cours de ce stage de deux semaines, la coque de l’ex bâtiment de soutien mobile Garonne est coulée. Le bâtiment avait été au préalable désarmé à la Réunion après transfert de ses ateliers à la base navale de Port-des-Galets. Le 9 octobre, après avoir été remorquée au large par le remorqueur-ravitailleur Rari, la Garonne est touchée par des tirs de missiles MM38, et des tirs d’artillerie. Trop endommagée, la coque a été achevée par le GPD (Groupe des Plongeurs Démineurs) de Cherbourg.


Contrôle des pêches aux Glorieuses (novembre 2003 - MN)
Du 11 au 18 octobre, La Boudeuse participe à l'exercice franco-malgache Lefo, marqué par un mouillage à Fort Dauphin (13 au 16 octobre).

Un passage au bassin Taylor Smith de Port Louis (île Maurice) a lieu du 4 au 14 novembre. Puis, après un bref passage à La Réunion, le patrouilleur repart le 18 novembre pour une mission Auracea (but ?, embarquement de 15 personnes, probablement des scientifiques), avec mouillage au Glorieuses (20 novembre) pour débarquement des 15 passagers, une escale à Mayotte (21 au 24 novembre et 5 au 9 décembre), Port Victoria (Seychelles - 28 novembre au 2 décembre), un mouillage à Juan de Nova (9 décembre), Bassa de India (10 décembre). Le 11 décembre, l'équipage de La Boudeuse ravitaille en gazole, au sud d'Europa, le voilier français Mitan.

2004

Après divers petits travaux en début d'année, La Boudeuse quitte le 19 janvier La Réunion, pour une mission de surveillance maritime à Mayotte et aux îles Eparses. Le patrouilleur mouille à Tromelin le 20 janvier. Le 22 à Mayotte, il embarque 8 élèves de l'Ecole maritime de Mayotte, accompagné du directeur et d'un professeur. Puis le le 24, il reçoit la visite de Mme Brigitte Girardin (ministre de l'Outre-Mer), accompagnée d'autorités locales et de journalistes, en baie d'Handroma pour une courte sortie à la mer. Le 25, il effectue la recherche et récupération de trois plongeurs à la Roche du sud.


2004 : Le CC Marc Saigne.

Une escale à Mombassa (Kenya - 29 janvier au 2 février) est suivie d'un passex avec embarquement de 2 officiers kenyans, puis d'une patrouille de lutte anti-immigration aux abords de Mayotte et une évacuation sanitaire aux Glorieuses avec débarquement à Port-des-Galets le 15 février.

Après une période d'entretien et de permissions, La Boudeuse quitte La Réunion le 16 mars pour une nouvelle patrouille. Cinq enfants du lycée hôtelier de Kaweni embarquent à bord quelques jours. Le 25 mars, le patrouilleur intercepte le navire Kwassa Elea qui est conduit à Dzaouzi. Le 30, un détachement GSMA embarque pour une mission humanitaire à Nosy-Bé (Madagascar). Un transport de personnels de l'armée de terre en détachement sur les îles éparses est également effectué.

De retour à Port-des-Galets, le bâtiment et son équipage est inspecté par l'amiral Dumontet, commandant la FAN. Après quelques sorties à la mer de courtes durées, La Boudeuse entre en IPER (grand carénage) le 21 juin.
Le mois de juillet est consacré à préparer le navire. Outre les travaux habituels de débarquement de gazole et de munitions, trois brèches sont ouvertes pour extraire machines, auxiliaires et autres matériels nécessitant des visites. C'est donc une coque quasiment vide qui est amenée sur le sleepway le 4 août, système permettant l'échouage du navire sur un spardeck.

Deux jours auparavant, lecapitaine de corvette Marc Saigne avait pris le commandement du bâtiment.

De gros travaux sont effectués (sablage et remplacement de parties usées de la coque, visite totale des moteurs, modernisation du système de transmissions avec l'installation du système OMAR HF). A cela s'ajoute des travaux d'aménagement pour améliorer les conditions de vie à bord. C'est donc une IPER importante pour le navire qui n'en avait pas subi depuis 11 ans. Cet arrêt technique préparé en concertation avec le Service de Soutien de la Flotte (SSF) de la Réunion, illustre la montée en puissance des Ateliers Militaires de Soutien Outre-mer (AMSO) qui ont été inaugurés le 7 septembre 2004, et la présence d'un tissu industriel local dynamique et compétent. L'IPER devrait s'achever le 12 novembre 2004.


La Boudeuse sur spardeck à La Réunion.

Embarquement des moteurs de propulsion.

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