Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours
 
Ancienne orthographe
Actuelle orthographe
 
Ancienne orthographe
Actuelle orthographe
ALCION ALCYON LIS LYS
ASSEURE ASSURE MARSEILLOIS MARSEILLAIS
CIGNE CYGNE MORE MAURE
DROSLE DROLE MOCQUEUSE MOQUEUSE
DRIADE DRYADE NAYADE NAIADE
ESCLATANT ECLATANT NIMPHE NYMPHE
ESCUEIL ECUEIL PHILIPPES PHILIPPE
AMBUSCADE EMBUSCADE POLY POLI
ELIZABETH ELISABETH REYNE REINE
ESMERILLON EMERILLON ROY ROI
FASCHEUX FACHEUX

RUBY

RUBIS
FRANCOIS FRANCAIS

SAINT PHILIPPES

SAINT PHILIPPE
FRANCOISE FRANCAISE TEMPESTE TEMPETE
HARDY HARDI THEREZE THERESE
HAZARD HASARD TOULOUZE TOULOUSE
HENRY HENRI

TROSNE

TRONE
ISLE DIEU ILE D'YEU VENDOSME VENDOME
JOLY JOLI VIOLANT VIOLENT
LAPEYROUSE LAPEROUSE ZEPHIR ZEPHYR
LYON LION    

Remarques générales

Le choix de 1671 pour débuter la liste est lié à l'établissement et la promulgation le 24 juin 1671 de la « liste des noms fixes » arrêtée par Colbert, qui donna une certaine cohérence à la flotte. La quasi-totalité des bâtiments change ainsi de nom, mais plus encore c'est à une véritable réorganisation de la Flotte que l'on assiste.

Pour les navires les plus anciens, l'orthographe traditionnelle pouvant entraîner des confusions, priorité a été donnée à l'orthographe moderne, en précisant également toutefois l'ancienne appellation telle qu'elle apparaît dans les sources originales. Ci-contre un tableau de conversion non exhaustif :

Seuls sont répertoriés les bâtiments pour lesquels tout ou partie de l'équipage est constitué de marins d'Etat. Les bâtiments cités comprennent bien évidemment les bâtiments de la Marine (nationale, royale, impériale, …) mais aussi pour la plupart ceux des autres forces armées (Gendarmerie, Armée de Terre) et administrations de l'Etat (Douanes, Affaires maritimes, …), ainsi que nombre de navires de commerce réquisitionnés, principalement pendant les deux dernières guerres mondiales.

Cet ouvrage n'a pas pour but de lister dans leur intégralité les noms des commandants des bâtiments et chefs d'escadres.

Quelques noms (environ 12 000) apparaissent toutefois de manière épisodique, ceux-ci étant principalement liés aux événements marquants de la vie des navires (premier armement, actions particulières). Le nom du commandant peut également servir à identifier un bâtiment lorsqu'il y a risque de confusion.


Cet ouvrage ne comprend pas, ou de manière très incomplète :
  • les corsaires ;
  • les navires de la Compagnie des Indes, exception faite des armements mixtes, et des bâtiments qui ont été incorporés dans la Marine Royale à la dissolution de la Compagnie en 1770 ;
  • les bâtiments de la « flottille de Boulogne », qui par son importance et sa complexité mérite une monographie particulière (quelques éléments tel les prames ont été retenus) ;
  • les prises non incorporées ;
  • les bâtiments affrétés, à l'exception des bâtiments nolisés pendant la première guerre mondiale ;
  • Les navires de commerce sous pavillon français, y compris ceux armés sous AMBC pendant les deux guerres mondiales ;
  • Les navires de commerce français de la « Flotte de la Liberté » (FNFL) affrétés par le Ministry of War Transport ;
  • les navires en projet, mais dont la construction n'a jamais commencé ;
  • les embarcations difficilement identifiables, sans nom ou symbole de coque (dromes, vedettes de port, …) ;
  • les embarcations sans propulsion (barges, caisses, citernes flottantes,...).
Ont été recensés :
  • 13 328 bâtiments pour un total de 15 058 noms sous pavillon français ;
  • 684 chantiers et lieux de constructions de bâtiments de la Marine.

Le lecteur s'étonnera aussi peut être de ne pas trouver au fil de ces pages de longs développements sur les navires les plus célèbres de l'Histoire de France. Il est vrai qu'il était tentant de détailler la carrière de nos bâtiments les plus prestigieux, mais cela aurait été au détriment d'autres à l'histoire plus classique. Or le but n'était pas de ré-écrire ce qui l'a déjà été, mais bien dans le cadre d'une vision globale, de s'attacher à décrire l'ensemble des navires. De même, si les caractéristiques des bâtiments ont été relevées brièvement, c'est bien plus les aspects historique et humain qui ont été détaillés.

Malgré tout le soin qu'il a été apporté à la rédaction de cet ouvrage, le lecteur ne manquera sans doute pas de relever quelques imprécisions ou inexactitudes parmi les 450 000 informations élémentaires qui ont été collectées. Je compte sur l'indulgence de tous ceux qui connaissent les difficultés des recherches.

Il ne sera pas fourni de fichier informatique de ce dictionnaire, à l'exception des "lettres A" des tome 1 et tome 2 qui sont consultables en ligne.