Remarques générales Le
choix de 1671 pour débuter la liste est lié à l'établissement et la
promulgation le 24 juin 1671 de la « liste des noms fixes »
arrêtée par Colbert, qui donna une certaine cohérence à la flotte.
La quasi-totalité des bâtiments change ainsi de nom, mais plus encore
c'est à une véritable réorganisation de la Flotte que l'on assiste.
Pour les navires les plus anciens, l'orthographe traditionnelle pouvant entraîner des confusions, priorité a été donnée à l'orthographe moderne, en précisant également toutefois l'ancienne appellation telle qu'elle apparaît dans les sources originales. Ci-contre un tableau de conversion non exhaustif : Seuls sont répertoriés les bâtiments pour lesquels tout ou partie de l'équipage est constitué de marins d'Etat. Les bâtiments cités comprennent bien évidemment les bâtiments de la Marine (nationale, royale, impériale, …) mais aussi pour la plupart ceux des autres forces armées (Gendarmerie, Armée de Terre) et administrations de l'Etat (Douanes, Affaires maritimes, …), ainsi que nombre de navires de commerce réquisitionnés, principalement pendant les deux dernières guerres mondiales. Cet ouvrage n'a pas pour but de lister dans leur intégralité les noms des commandants des bâtiments et chefs d'escadres. Quelques noms (environ 12 000) apparaissent toutefois de manière épisodique, ceux-ci étant principalement liés aux événements marquants de la vie des navires (premier armement, actions particulières). Le nom du commandant peut également servir à identifier un bâtiment lorsqu'il y a risque de confusion.
Le lecteur s'étonnera aussi peut être de ne pas trouver au fil de ces pages de longs développements sur les navires les plus célèbres de l'Histoire de France. Il est vrai qu'il était tentant de détailler la carrière de nos bâtiments les plus prestigieux, mais cela aurait été au détriment d'autres à l'histoire plus classique. Or le but n'était pas de ré-écrire ce qui l'a déjà été, mais bien dans le cadre d'une vision globale, de s'attacher à décrire l'ensemble des navires. De même, si les caractéristiques des bâtiments ont été relevées brièvement, c'est bien plus les aspects historique et humain qui ont été détaillés. Malgré tout le soin qu'il a été apporté à la rédaction de cet ouvrage, le lecteur ne manquera sans doute pas de relever quelques imprécisions ou inexactitudes parmi les 450 000 informations élémentaires qui ont été collectées. Je compte sur l'indulgence de tous ceux qui connaissent les difficultés des recherches. Il ne sera pas fourni de fichier informatique de ce dictionnaire, à l'exception des "lettres A" des tome 1 et tome 2 qui sont consultables en ligne.
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