BBPD Vulcain : Caractéristiques principales

Déplacement : 409 tonnes (490 pc)
Dimensions (mètres) : 41,6 (38,5 pp) x 7,5 x 3,2 mètres
Vitesse : 13,5 noeuds
Electronique embarquée : 1 radar DRBN38
Armement : 1 mitrailleuse de 12,7mm, 2 mitrailleuses ANF1 (7,62)
Propulsion : 2 moteurs diesel SACM-Wärtsilä UD30 V16 M3 - 2 hélices à pas variable - 1 propulseur d'étrave de 70 CV
Puissance : 2200 ch (1618 kW)
Distance franchissable : 7400 nq à 9 nds, soit 13700 km et 2850 nq à 13,5 nds soit 5300 km
Usine électrique : 180 kW (2 groupes électrogènes)
Equipage : 1 officiers, 10 officiers mariniers, 4 QMM.

  • Son système d'arme principal est un caisson multiplace (2 malades couchés) destinée à assurer le traitement d'un accident de plongée sur lequel peuvent être arrimés aussi bien les caissons de transport français que ceux de l'OTAN.
  • Sa grue hydraulique sur la plage arrière permet de mettre rapidement à l'eau ses zodiacs pour intervenir. 5 tonnes à 6 m ou 3.5 tonnes à 10 m.
  • Sa très grande plage arrière permet de préparer efficacement le materiel mis en oeuvre dans les chantiers spécifiques aux plongeurs démineurs. Il est doté du système de navigation Syledis et d'un pilote automatique.
  • Le bâtiment peut embarquer 12 plongeurs, 1 médecin et 1 infirmier.

Les matériels du GPD
Pour mener à bien sa mission, le Groupe des Plongeurs Démineurs de la Manche dispose, en complément du BBPD Vulcain, d'une panoplie de matériel dont 2 vedettes d'intervention en milieu littoral. Ces vedettes de 21 mètres déplacent 19 tonnes chacunes. Elles peuvent remorquer un sonar de recherche.
Les moyens sous-marins sont constitués de blocs de plongées standards, mais surtout d'appareils silencieux ou amagnétiques, pour éviter d'influencer une logique de mine acoustique ou magnétique. Le système utilise un mélange suroxygéné en circuit semi-fermé, ce qui permet de diminuer la durée des paliers de sécurité sous l'eau.
Pour la destruction des obus de gros calibres, les différents services de déminage militaire ont mis au point une méthode expérimentale, dite "de bas ordre". Son principe : utiliser une charge creuse pour ouvrir l'engin sans qu'il y ait projection d'éclats. La charge est suffisamment faible pour empêcher toute détonation. L'explosif restant est ensuite brûlé.
Pour le dépiègeage de colis suspects, les démineurs utilisent une tenue anti-éclats ou un robot télécommandé. Dans les 2 cas, le but est le même : placer un Jodot, c'est à dire un canon à eau, devant le paquet. Le canon projette moins d'un demi verre d'eau, mais à une telle vitesse que le détonateur et l'explosif du piège sont pulvérisé. Un autre engin a été mis au point pour le dépiègeage des colis à l'intérieur d'un véhicule. Il se présente sous la forme d'un cube de 10 cm de coté, bleu et blanc, projetant un gel neutralisant.

(Source : Flotte de Combat 2000, plaquette de présentation du bâtiment - Armées d'Aujourd'hui n°253)


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