Bâtiment anti-mines océanique (BAMO) type Narvik
Cette unité aurait dû être un catamaran de 830 tonnes construit en sandwich CVR - Balsa équipé du système d'armes LAGADMOR (oeil de la mer) avec des sonars DUBM42 et DUBM60A successeur du DUBM41B.
Le premier navire de ce type, le Narvik mis à flot par DCN à Lorient,
a vu sa construction abandonnée en 1991 pour raison de restrictions
budgétaires et les cinq autres ne furent pas commencés. Du fait de ces restrictions budgétaires sont nés quelques mois plus tard les bâtiments remorqueurs de sonar (BRS) type Antares. La coque du premier BAMO (le Narvik) est restée dans le port militaire de Lorient pendant plus de dix ans dans l'attente de son sort. Après l'abandon du projet BAMO, la Marine a donné son accord pour la transférer aux FUSCO (fusiliers marins) afin d'en faire un lieu d'exercice pour les assauts en mer, sous le pilotage du Service de soutien de la flotte de Brest. Le chantier a été confié aux entreprises Timolor et Cégélec. Pendant un an, elles ont reconfiguré les aménagements intérieurs, les rapprochant au maximum des navires marchands ou à passagers. Depuis
la fin 2006, Les fusiliers marins disposent d'un nouvel équipement d'entraînement.
La coque du BAMO a été refondue en centre spécialisé contre le terrorisme
maritime et appelé Centre d'Entraînement Spécialisé pour
l'Assaut en Mer.
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sources : Flottes de combat 1992 - Plaquette
de présentation DCN |
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Destiné
à remplacer les vieux dragueurs océaniques (DO) et d'une conception tout à
fait nouvelle les bâtiments anti-mines océaniques BAMO (Six exemplaires
étaient initialement programmés) devaient avoir pour mission
la détection de mines sur le plateau continental (fonds entre 80m et
300m) au-delà de la zone d'action des forces côtières
de guerre des mines (fonds entre 0 et 80m), et d'assurer le déblaiement
des zones reconnues minées.