Histoire
et actualité du Remorqueur d'Intervention d'Assistance et de Sauvetage
Abeille Bourbon
10-11 février 2014 : Vers
minuit, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage
d’Etel est alerté que le cargo Just Mariiam est en avarie électrique
totale et à la dérive, à 19 nautiques (35 km) dans le sud-ouest de
Belle-Ile-en-mer.
Le cargo de 71 mètres de long, battant pavillon moldave, avec huit membres d’équipage à bord , est à destination du Liban.
Compte-tenu de conditions météorologiques très difficiles et du temps
de transit, le préfet maritime de l’Atlantique décide de faire
appareiller le RIAS Abeille Bourbon afin de procéder au remorquage du
cargo.
A 2h20, le RIAS Abeille Bourbon appareille du Stiff (Ile d'Ouessant)
pour porter assistance au cargo à la dérive. Il arrive sur zone, le 11
février à 9h00. Les manœuvres de prises de remorque sont relativement
longues et compliquées car les condtions météorologiques se sont
dégradées sur zone. Le cargo est pris en remorque à 10h30, la remorque
casse immédiatement.
Le préfet maritime dépêche sur zone l’hélicoptère Caïman de la marine
nationale avec une équipe d’évaluation et d’intervention à bord,
composée : d’un commandant de navire, d’un mécanicien et de deux
manœuvriers. Cette équipe aidera l’équipage pendant la phase de
remorquage.
A 11h20, la remorque est passée, le remorquage est en cours. Le cargo sera acheminé vers le port de Lorient.
En parallèle, à 07h00 du matin, le préfet maritime a mis en demeure l’armateur de faire cesser le danger.
Janvier 2014 : Jean
Luc Legoff succède à Charles Claden (Carlos) parti en retraite
apres 33 années et neuf mois consacrés au service de onze préfets
maritimes, marqué par 365 opérations de sauvetage au sein des Abeilles
International, dont 170 remorquages d'urgence. (principaux sauvetages :
cargo polonais Sopot, les portes conteneurs Rosa M, Rokia Delmas, MSC
Napoli, le chimiquier YM Uranus, le TK Bremen...)
22 juin 2013 : A
11h45, le navire Ostgard, cargo de 90 mètres battant pavillon
Néerlandais, signale au sémaphore de Belle Ile un problème technique
sur sa propulsion principale. Son port de destination est Rochefort et
il transporte en pontée une cargaison de bois. Il se trouve alors au
sud de Belle Ile pour 13 nautiques (environ 25 kilomètres), environ 40
nautiques (75 kilomètres) de Saint-Nazaire.
L’équipage annonce qu’il est en train d’investiguer les causes du
problème, en dérive stable dans le sud-est pour un noeud, en haute mer.
Dans le même temps, l’Abeille Bourbon appareille de Brest pour
rejoindre son mouillage d’attente alors que les prévisions
météorologiques annoncent une dégradation des conditions métérologiques
dès la fin de la journée. Il est décidé de le faire transiter vers le
sud pour se rapprocher de l’Ostgard.
A 13h00, le cargo signale avoir trouvé l’origine de la panne. Mais, à
16h35, le capitaine formule une demande d’assistance. A 20h30,
l’armateur a finalement passé un contrat de remorquage avec une société
de Saint-Nazaire.
Vers 01h10 le dimanche 23 juin, le remorqueur passe la remorque pour
conduire l’Ostgard à Saint-Nazaire. L’Abeille Bourbon, arrivé sur zone
entre temps, reçoit l’ordre de rentrer vers Brest à 02h00.
Vers 04h30, la remorque se rompt. L’intervention de l’Abeille Bourbon,
alors à 37 nautiques (environ 70 kilomètres) en transit vers le nord,
devient nécessaire et l’Ostgard est rejoint à 06h39, à l’ouest de
Noirmoutier pour 15 nautiques (environ 28 kilomètres).
L’Abeille Bourbon passe aussitôt une nouvelle remorque pour conduire le cargo à Saint Nazaire.
9 mars 2013 : le
Marco Polo, plus gros porte-conteneurs du monde, a été pris en remorque
au large de l’île de Batz, par l’Abeille Bourbon. Ce test grandeur
nature a donné satisfaction aux autorités.
Cet exercice, initié par la préfecture maritime de l'Atlantique, a duré
4 heures avec la mise en place d'une équipe d'experts à bord du Marco
Polo grâce aux hélicoptères de la marine nationale (EC 225 de la
flottille 32F et NH 90 de la flottille 33F) et la mise en oeuvre des
techniques de remorquage.
L'objectif de cet exercice était de préparer au mieux les moyens de
l'Etat à toute éventualité et notamment l'assistance des navires de
très fort tonnage en difficulté au large des côtes françaises pouvant
nécessiter un remorquage d'urgence.
Le Marco Polo, de la société CMA CGM est le plus grand porte-conteneurs
du monde. Lancé fin 2012, il peut emporter 16 000 conteneurs. Il était
samedi à 80 % de sa charge et pesait environ 250 000 tonnes.
Le remorqueur Abeille Bourbon, basé à Brest, est parvenu à passer une
remorque en 15 minutes, puis à tracter le Marco Polo pendant environ
une heure jusqu’à la vitesse de 10 km/h.
L’exercice s’est déroulé dans des conditions clémentes (vent de 30 km/h), au large de l’île de Batz.
À la moitié de sa puissance, l’Abeille est parvenue à maîtriser le
Marco Polo. Jean-Pierre Labonne, préfet maritime du Finistère, y voit
la preuve qu’elle a « au moins la capacité de stopper la dérive en
attendant les renforts » d’un deuxième remorqueur si besoin.
Ce test, en situation réelle, a permis de coordonner les moyens, de
valider l'efficacité des dispositifs de prises de remorques (Smit
Bracket) et la résistance des points de remorquage ainsi que le
comportement du navire en difficulté. Les différentes phases se sont
déroulées sans difficulté : arrêt du Marco Polo, dérive du navire,
prise de remorque, tensionnement, remontée au vent des deux navires et
enfin largage et récupération de la remorque.
Les équipages (CMA-CGM et Bourbon) et les équipes d'évaluation et
d'intervention de la Marine nationale ont mené cet exercice dans un
véritable esprit de coopération et en toute sécurité.
La présence de nombreux observateurs spécialisés, mis en place à bord
des navires et hélicoptères, va permettre un retour d'expérience qui
permettra d'améliorer et de conforter la sécurité des navires au large
de nos côtes.
17 janvier 2013 : A 10h, l'Autostar,
un bâtiment de commerce signale au CROSS CORSEN, une citerne de 6m de
long, de couleur blanche, à la dérive, au large du phare de l'Armen,
Pointe du Raz.
L'hélicoptère NH90 basé à Lanvéoc repositionne la citerne à 12h. Ce jour, à 15h, l'Abeille Bourbon, qui a appareillé dans la matinée, a pris en remorque la citerne, au Sud de Ouessant. La citerne sera arrimée en base navale.
La citerne, danger pour la navigation, dérivait Nord-Est.
17
décembre 2012 : Arrivée à Brest du cargo grec REGINA 1 en remorque du remorqueur de haute mer Abeille Bourbon.
Alors qu'il faisait route de Emden (Allemagne) vers le Pirée (Grèce),
le cargo sous pavillon panaméen s'est trouvé en panne de propulsion
suite à une avarie sur le système de refroidissement de son moteur
principal. Il a été pris en remorque par l'Abeille Bourbon alors qu'il se trouvait dans les parages d'Ouessant.
16
décembre 2011 : A 02 h 00, le TK Bremen,
un cargo de 109 mètres, battant pavillon de Malte et transportant du ballast s'est
échoué sur la côte à 2 kilomètres au sud de l'embouchure de la ria d'Etel.Il avait
quitté le port de Lorient, dans l'après-midi, pour mouiller au nord de l'île de
Groix en attente d'améliorations des conditions météorologiques et reprendre sa
route vers l'Angleterre. Ayant de grosses difficultés à tenir son mouillage il
tente d'en rejoindre un autre plus abrité et commence à dériver. A 00 h 40, il
demande assistance au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage
(CROSS) d'Etel. Un remorqueur portuaire de Lorient ne peut appareiller au vu des
mauvaises conditions météorologiques.A 01 h 36, la préfecture maritime de Brest
fait appareiller le remorqueur Abeille Bourbon, en alerte
à Ouessant. L'hélicoptère NH 90 / caïman marine de la base aéronautique navale
de Lanvéoc-Poulmic décolle pour assurer le sauvetage des 19 membres d'équipage.A
02 h 00, le TK BREMEN alerte le CROSS Etel
qu'il vient de s'échouer au Sud de la ria d'Etel.A 03 h 00, l'hélicoptère débute
l'opération d'évacuation des membres d'équipage du cargo afin de les rapatrier
en deux rotations vers la base aéronautique navale de Lann-Bihoué.
11
septembre 2011 : : Comme
chaque année, l'association du remorquage et l'équipage de l'Abeille
Bourbon organise une journée porte ouverte du remorqueur de sauvetage.
Dimanche 11 septembre, sauf impératifs liés au service, le public pourra donc
visiter le navire, amarré au quai Malbert dans le port de commerce de Brest, entre
13h30 et 18h. La visite est payante pour les adultes (2 euros) et gratuite pour
les moins de 12 ans. L'intégralité des recettes de la journée sera reversée à
l'association Petit Prince du Soleil et à la recherche contre la mucovicidose.
Une tombola est également organisée. On notera la présence de Jean Bulot, ancien
commandant aux Abeilles, qui dédicacera ses ouvrages.
5
septembre 2011 : A 08h30, un remorqueur avec deux barges en remorque
annonce au CROSSA (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage
Atlantique) d'Etel qu'une des deux barges vient de se rompre en deux parties dans
le sud de Penmarc'h pour 80 nautiques (150km).L'attelage est en fait composé d'un
remorqueur et de deux péniches fluviales parti de Rotterdam (Pays Bas) à destination
de Lagos (Nigeria). Le remorqueur est le Courbet et les deux péniches sont le
Vestland (90m X10m) et l' Atlantic Trader (109m X12m).Le remorqueur a tout d'abord
annoncé qu'il maîtrisait la situation sur zone et qu'il était capable de reprendre
la remorque.Parallèlement le préfet maritime de l'Atlantique met en demeure l'armateur
de faire cesser le danger à la navigation et fait appareiller l'Abeille
Bourbon pour rallier la zone. En même temps le BSAD (Bâtiment de Soutien
et d'Assistance à la Dépollution) Argonaute se tient prêt à appareiller. L'avion
des douanes assure une surveillance aérienne de la situation en effectuant deux
vols au cours de la journée permettant d'apprécier la situation et la dérive des
deux parties.Ce soir à 18h30, la décision est prise de faire remorquer la partie
arrière de la barge Vestland par l'Abeille Bourbon.
Le remorquage débute à 19h25, mais la partie arrière de la barge coule à 20h10
par 2000m de fond. Il semble que cette partie de la barge contenait 7m3 de gasoil
de propulsion.Les moyens sont maintenus sur zone pour la surveillance de l'autre
partie de la barge.
8
octobre 2010 : A 05h30,
le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS)
Corsen reçoit un appel du Ym Uranus, chimiquier de 120 mètres de
long, construit en 2008 et battant pavillon de Malte. Le Ym Uranus transporte
6000 tonnes d'un solvant. Le chimiquier assurait un transit entre Porto Marghera
(Italie) et Amsterdam (Pays Bas). Le navire l'informe qu'il est en grande difficulté
avec une voie d'eau importante à environ 50 nautiques (100 kilomètres) au Sud
Ouest de Ouessant et que les 13 membres d'équipage abandonnent le navire à bord
de leur radeau de sauvetage. La frégate de la marine nationale Primauguet
est déroutée vers la zone, les hélicoptères EC 725 et Dauphin de service public
de la base aéronautique de Lanvéoc-Poulmic se rendent sur place. Les membres d'équipage
du chimiquier, sains et saufs, sont treuillés et dirigés vers la base aéronautique
navale de Lanvéoc-Poulmic. Sur décision du préfet maritime de l'Atlantique, le
VAE Anne-François de Saint Salvy, l'Abeille Bourbon
prend le navire en remorque. Le convoi fait route vers Brest où il arrivera au
plus tôt au milieu de la nuit. Pendant tout le trajet, l'équipe d'évaluation et
d'intervention (EEI) restée à bord suit en permanence l'évolution
de la situation du bâtiment.
Dans
le milieu de la nuit, le navire chimiquier Ym Uranus s'est amarré à l'épi 4 du
port militaire de la base navale de Brest. Remorqué par l'Abeille
Bourbon depuis le lieu d'abordage avec le cargo vraquier Hanji Rizhao
- 100 km à l'ouest de l'île d'Ouessant - le convoi a rallié la rade de
Brest à petite vitesse.
2
octobre 2010 : A 05 h 04,
le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) d'Etel
reçoit un appel du Pyxis Beta, chimiquier de 110 mètres de long, construit
en Chine en 2010 et battant pavillon des îles Marshall. Le navire l'informe qu'il
se trouve en avarie de moteur principal à environ 50 nautiques (100 kilomètres)
au Sud Ouest de Belle-Ile avec 16 membres d'équipage à bord. Le Pyxis Beta transporte
5000 tonnes d'urée, un engrais. Dans l'impossibilité d'effectuer les réparations,
il recherche l'assistance de moyens de remorquage. A 11 h 39, la compagnie du
chimiquier informe le CROSS Etel que le remorqueur Typhoon a appareillé
de Falmouth pour rejoindre la zone et prendre en charge le Pyxis Beta. La surveillance
du navire assurée par le CROSS permet d'estimer la dérive de ce dernier à moins
de 2 km/heure vers la côte.
En attendant l'arrivée du remorqueur Typhoon,
la préfecture maritime Atlantique demande au remorqueur de haute mer Abeille
Bourbon, de rallier la zone. L'Abeille Bourbon
se positionne à proximité du chimiquier à 23 h 30 permettant ainsi de prévenir
toute défaillance ou retard important du remorqueur anglais. Par ailleurs, la
préfecture maritime Atlantique met en demeure l'armateur du chimiquier de prendre
les mesures nécessaires pour que tout risque soit écarté. Dimanche 3 octobre 2010
à 07 h 48, le remorqueur Typhoon arrive sur zone et prend le Pyxis Beta
en remorque afin de le conduire dans un premier temps dans l'estuaire de la Gironde
lundi puis vers Blaye.
19
septembre 2010 : L'Abeille Bourbon s'est
ouverte au public dimanche après-midi. Prévues à 14 h, les visites ont commencé
à 13 h 30, tant le public était déjà nombreux. À l'heure du bilan vers 18 h 30,
Jean-Paul Hellequin, président de l'association du remorquage hauturier qui organisait
les portes ouvertes, et Thierry Choquet, commandant de l'Abeille
Bourbon, affichaient leur satisfaction « plus de 5 000 personnes sont
venues, c'est un succès populaire et un succès solidaire. Un coup de chapeau à
l'équipage qui a fait le premier don, celui de la journée ». Les participants
acquittaient un droit de visite de 2 €, et la recette intégrale des entrées sera
reversée à deux associations, Le Petit Prince du Soleil et La recherche contre
la Mucoviscidose. Le public avait accès à l'ensemble du remorqueur, des machines
aux passerelles. Si certains sont parfois grimpés dans des endroits pas prévus,
tout s'est bien passé, les visiteurs repartant avec une carte postale et un autocollant.
Pour les portes ouvertes 2011, la présence de Jacques de Chateauvieux, président
du groupe Bourbon, et de son épouse, est déjà annoncée.
19
septembre 2010 : Basé à Brest, le remorqueur d'intervention, d'assistance
et de sauvetage accueille le public au quai Malbert, dimanche 19 septembre, de
14H à 18H30. Organisée par l'association du remorquage hauturier et l'équipage
de l'Abeille Bourbon, la visite coute 2 euros (gratuit
pour les enfants de moins de 12 ans), l'intégralité des recettes étant reversée
à l'association Le Petit Prince du Soleil et à La Recherche contre la Mucoviscidose.
19
mars 2010 : Hier à 22 h
30, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Corsen
est informé par le cargo KURKAU d'une avarie sur son moteur principal.
Des réparations étant en cours, ce dernier ne demande pas d'assistance particulière.
Le KURKAU est un cargo de 87 mètres, construit en 2003, battant pavillon d'Antigua
et Barbuda qui se dirige vers Bilbao après avoir quitté l'Angleterre. Au moment
de l'avarie, il se trouvait à environ 50 km dans le Sud Ouest de l'île d'Ouessant.
A 10 h 20 ce matin, Le navire informe le CROSS
Corsen de son incapacité à réaliser les réparations nécessaires et que son armateur
recherche une agence de remorquage. Les conditions météorologiques peu favorables,
devant par ailleurs se dégrader dans le courant de l'après-midi, la préfecture
maritime de Brest met en demeure l'armateur d'assurer les réparations avant 18
h 00 et fait prépositionner le remorqueur Abeille Bourbon
au mouillage à Camaret. A 14 h 30, le navire demande assistance au CROSS
Corsen pour un remorquage vers un port afin de lui permettre d'effectuer ses réparations.
L'Abeille Bourbon a appareillé de Camaret à 15 h 00
et devrait être sur zone à 17 h 00 pour assurer le remorquage du KURKAU vers Brest.
2
février 2010 : Mardi
02 février à 10h00, l'Abeille Bourbon a pris en remorque
le cargo Eider battant pavillon Slovaque, en avarie de propulsion dans
le rail d'Ouessant.Un incendie s'est déclaré hier vers 20h00 dans la salle des
machines, rapidement circonscrit par le dispositif d'extinction au halon du bord.
A la suite d'une investigation, l'équipage a tenté de réparer la pompe à fuel,
objet du sinistre. Après trois heures d'intervention infructueuse, l'armateur
slovaque a sollicité le concours de l'Abeille Bourbon
pour un remorquage vers le port de Brest. Le cargo venait du port de Szczecin
(Pologne) et faisait route vers Montoir de Bretagne (44). Sa cargaison est constituée
de corps d'éoliennes.
13
janvier 2010 : Cette nuit,
à 00 h 01, le remorqueur Abeille Bourbon a pris en
remorque un roulier à passagers en difficulté le Pentalina B. Hier à 14
h 00, le roulier Pentalina B avait demandé une assistance par remorquage
pour une voie d'eau dans son local machines, alors qu'il se situait à environ
100 km dans l'ouest de l'île d'Ouessant. Le CROSS
Corsen avait alors demandé le décollage de l'hélicoptère Dauphin de la marine
nationale, basé à Lanvéoc, ainsi que l'appareillage du remorqueur Abeille
Bourbon.
23
novembre 2009 : Alors qu'il
était en panne dans le dispositif de séparation de trafic d'Ouessant, le navire
ONYX, ferry de 129 m avec 26 personnes à bord, battant pavillon Saint KITTS
et NEVIS (Caraïbes), a été mis en demeure par le Préfet Maritime. Victime d'une
avarie de propulsion et ne pouvant réparer rapidement, il a été contraint de se
faire remorquer par l'Abeille Bourbon à destination
de la rade de Brest.
13
juillet 2009 : De 13h30 à 18h30, l'Abeille
Bourbon ouvre sa passerelle pour la bonne cause. Cette visite est organisée
par l'équipage embarqué à bord de l'Abeille BOURBON et l'Association du Remorquage
Hauturier. La visite est payante 2€ " gratuite pour les enfants de moins de 12
ans " L'intégralité de la recette des entrées est reversée à deux associations
: " Le Petit Prince du Soleil " et à " La Recherche contre la Mucoviscidose ".
10
juin 2009 : Visite à
bord de l'Abeille Bourbon du ministre de la Defense
Hérvé Morin.
29
mai 2009 : Vers 06h00, le cargo de 77 m Mario M transportant
du ciment a signalé au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage
(CROSS) de Corsen une voie d'eau dans un compartiment
avant (propulseur d'étrave). Il se trouvait alors à environ 90 km à l'ouest de
Brest. L'équipage du bateau demandait une assistance technique faute de parvenir
à évacuer l'eau. Le CROSS a relayé l'information
vers la préfecture maritime qui a ordonné l'envoi d'une équipe d'évaluation et
d'intervention de la marine nationale avec une pompe. L'équipe a été transférée
par l'hélicoptère CARACAL de l'armée de l'air actuellement déployé sur la base
aéronavale de Lanvéoc-Poulmic, avec un équipage mixte de la marine et de l'armée
de l'air. Dans le même temps, la préfecture maritime faisait appareiller le remorqueur
d'assistance Abeille Bourbon. L'équipe d'évaluation
a été hélitreuillée à bord vers 07h30. Elle a immédiatement mis en oeuvre la pompe
de renfort, qui a permis de commencer à assécher le compartiment envahi. L'Abeille
Bourbon a rallié vers 08h30. Le CARACAL a alors procédé au transfert de
deux membres d'équipage et de trois pompes supplémentaires du remorqueur vers
le Mario M. La voie d'eau est sans incidence sur la stabilité du navire
et a été résorbée par les moyens déployés. Le Mario M a mis le cap vers
Brest accompagné par l'Abeille Bourbon qu'il devrait
atteindre en début d'après-midi. Il sera alors inspecté par le centre de sécurité
des navires qui a été informé par la préfecture maritime, et devrait faire l'objet
de travaux de remise en état sous la responsabilité de son armateur. (source
Prémar Atlantique)
25
mai 2009 : Un navire qui
faisait route à environ 140 km de la pointe de Penmarc’h a demandé l’assistance
de l’Abeille-Bourbon, à la suite d’une grave avarie
due à une panne de propulsion. Le Wetchborg, cargo de 132 m battant pavillon
des Antilles néerlandaises et transportant de la boxite, a reçu l’appui du remorqueur
vers 16 h 40. Les deux bateaux ont ensuite fait route commune vers Brest.
17
février 2009 : Le
cargo Blue-Star, une unité de 143 m de long, battant pavillon d’Antigua
et Barbuda, a été victime d’une avarie de son moteur principal de propulsion.
Après avoir tenté, en vain, de réparer par ses propres moyens, le cargo, après
avoir dérivé quelques heures, a fait appel à l’Abeille-Bourbon,
un contrat d’assistance ayant été signé entre l’armateur et les Abeilles
international. Le remorqueur a appareillé de Brest peu avant 18 h et
prenait le Blue-Star en remorque alors qu’il se trouvait à 20 milles dans le sud
du dispositif de séparation du trafic d’Ouessant. Le Blue-Star, qui faisait
route de Tartous en Syrie, vers Ghent, avec une cargaison de phosphate, a été
conduit en baie de Morgat où il a réparé son avarie.
19
novembre 2008 : Pas besoin d’attendre la nuit de la Saint-Sylvestre
pour constater la route inquiétante d’un équipage et de son bateau ivre. La scène
s’est déroulée le 19 novembre dernier. Les opérateurs du Cross
Corsen ont commencé par observer qu’un cargo de 82 m, le Vivita, un navire
estonien, transportant du bois avec 14 personnes à son bord, tenait une route
et une vitesse irrégulières. Manoeuvres désespérées Alors qu’il progressait dans
la voie de circulation très contrôlée du rail d’Ouessant (les bateaux progressent
dans le même sens, les uns derrière les autres), le navire a commencé à obliquer
vers le sud en direction de l’autre sens de circulation. Coupant la route des
navires qui le rattrapaient et s’apprêtaient à le doubler, le cargo a obligé plusieurs
bateaux à effectuer des manoeuvres désespérées. Deux cargos ont dû effectuer une
rotation complète afin d’éviter l’accident. L’Estonien a continué à plonger vers
le rail montant. Usant du tact et de la psychologie d’usage, l’officier du Cross
Corsen a tenté de raisonner l’homme de quart et son commandant.
Les échanges
(enregistrés) ont révélé une alcoolisation excessive de la part des marins en
passerelle. « On avait l’impression que tout le monde était saoul à bord », confie
un officier français. Pour tenter de les raisonner, on a fait appel à bateau russe
croisant à proximité. Vertement éconduit, le bon samaritain confirmait aux autorités
françaises que « tout le monde avait l’air bien amoché à bord ».
« Nous nous
sentions impuissants et craignions le moment où le cargo viendrait couper l’autre
voie, à contresens ». Le navire ivre s’amusait à se caler dans le sillage des
autres cargos ou à faire mine de leur foncer dessus. Il s’est même fendu d’un
ou deux demi-tours sur lui-même, pour le moins déstabilisants pour les unités
voisines. Il était décidé de faire appareiller l’Abeille-Bourbon
afin de le ramener à la raison ou de l’intimider autant que possible. Un coup
de Bourbon qui leur remit les idées en place ! L’imposant remorqueur s’est calé
derrière le cargo, qui a alors repris une route plus conforme, en récupérant son
rail descendant. Tout est revenu dans l’ordre au petit matin. Les autorités militaires
avaient même envisagé de faire décoller un hélicoptère et de déposer des inspecteurs
à bord. Les autorités espagnoles ont évidemment été informées de la progression
du bateau ivre. Stéphane Jézéquel le Télégramme
de Brest
31
octobre 2008 : Chalutiers en convoi, la remorque casse au large d'Ouessant
Un convoi composé de deux chalutiers, faisait route de Fécamp, en Seine-Maritime,
vers le port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée. Vers 3 h 40, la remorque
s’est rompue alors que les deux navires se trouvaient dans le chenal du Four,
près d’Ouessant. L’Abeille Bourbon a dû appareillé
pour porter assistance au convoi. Deux de ses hommes ont été hélitreuillés par
un hélicoptère de la Marine sur le pont du navire à la dérive. Ils ont réussi,
dans des conditions périlleuses, à passer une nouvelle remorque vers 7 h 15, hier.
Le convoi s’est ensuite mis à l’abri, à proximité des Blancs Sablons au Conquet,
en attendant une amélioration des conditions météo.
23
octobre 2008 : Le Bremer Victoria remorqué par l'Abeille Bourbon
Le
cargo Bremer-Victoria, une unité construite en 2000 et longue de 82 m,
a été victime d’une panne de son transmetteur d’ordres alors qu’il se trouvait
dans le rail descendant, dans le sud du dispositif de séparation du trafic d’Ouessant.
Il faisait alors route de Douvres vers Nantes. Le commandant a rapidement pris
contact avec le Cross Corsen, et la Marine
nationale a demandé à l’Abeille-Bourbon d’appareiller
par précaution. Un contrat de remorquage ayant été signé entre l’armateur du navire,
la société allemande Bremer Reederei, de Brême et les Abeilles
Internationales, le convoi est arrivé sans encombre dans la rade, en début
d’après-midi.
Mai
2008 : L'Abeille Bourbon participe à l'exercice ORSEC 08
Le
remorqueur Abeille Bourbon, des hélicoptères Super
Frelon, Dauphin et
EC 145... D'importants moyens ont été déployés autour du Pont L'Abbé, de
Brittany Ferries. Le navire était au coeur de l'exercice ORSEC 08, organisé conjointement
par la préfecture maritime de l'Atlantique et la compagnie bretonne. Il s'agissait,
pour la « Prémar », des tester les dispositions de son nouveau plan « ORSEC Maritime
». Brittany Ferries a, pour sa part, validé son plan de coopération Search and
Rescue (SAR) avec le Centre Régional Opérationnel de Secours et de Sauvetage (CROSS).
Pour se faire, un incendie a été simulé à bord du Pont L'Abbé, naviguant à une
soixantaine de nautiques des côtes. Selon le scénario retenu, l'incendie, qui
s'est déclaré dans les machines, n'a pu être maîtrisé par l'équipage et se propage
aux locaux passagers. Dans ces conditions,
le centre opérationnel de la marine (COM) active une équipe lourde de marins-pompiers
avec du matériel spécialisé en vue d'un transfert par un hélicoptère Super
Frelon de la marine nationale à forte capacité d'emport. Cette équipe atteint
le Pont L'Abbé trois heures après le début de l'incendie.
Enfin,
le COM ordonne au remorqueur d'assistance spécialisé Abeille-Bourbon
de rallier le navire en difficulté. Compte tenu de l'éloignement du ferry des
côtes, une médicalisation à bord est nécessaire Les équipes médicales créent par
conséquent un poste médical avancé dans un des restaurants du ferry, où sont traités
une quarantaine de blessés. Après plusieurs heures de lutte, les machines ne sont
pas disponibles. Le Pont L'Abbé est alors pris en remorque par l'Abeille
Bourbon pour rallier Roscoff. « Cet exercice majeur a permis un entraînement
en situation de nombreux intervenants civils et militaires qui doivent coopérer
ensemble sous l'autorité du préfet maritime. De nombreux enseignements en seront
tirés à tous les niveaux, puis pris en compte pour améliorer l'organisation générale
des secours en mer sur la façade Atlantique », souligne la préfecture maritime
de l'Atlantique.
11
mars 2008 : Un cargo néerlandais
de 90 m, transportant 3.000 t de maïs, a été pris en remorque, à une vingtaine
de kilomètres dans le nord-est de l’île de Batz (29). L’Arklow See, avec
ses sept marins à bord, était en panne totale de machine. Le commandant a signalé
son avarie vers 6 h, alors qu’il dérivait parallèlement à la côte, sans danger
immédiat d’échouement. Un contrat a été signé auprès des Abeilles
Internationales. L’Abeille Bourbon a alors fait
route vers le navire. La remorque a été passée peu après 10 h dans une mer très
formée et un vent d’ouest-sud-ouest encore fort. Le convoi est attendu ce matin,
vers 10 h, à Brest. Parti de Bayonne, le cargo devait rejoindre King’s Lynn, en
Angleterre.
4
mars 2008 : Ce matin vers 03h10, le remorqueur de 32 m battant pavillon
britannique Sun London a signalé au CROSS
Corsen la rupture de la remorque avec laquelle il tractait une coque d'un
bâtiment de type « supply » de 70 m toute neuve et démunie de propulsion.
Le convoi se rendait de Setubal (Portugal) en Norvège, et il se trouvait, au moment
de l'incident, à 55 km dans le nord-nord-ouest de l'île de Batz (Finistère). La
préfecture maritime de l'Atlantique a fait appareiller le remorqueur d'intervention,
d'assistance et de sauvetage Abeille Bourbon, qui se
trouvait au mouillage d'attente du Stiff (Ouessant), pour se rendre à proximité
de la coque et parer à toute éventualité. Une fois parvenu sur place vers 06h30,
l'équipage de l'Abeille Bourbon a observé une forte
dérive du supply vers la côte à une vitesse de 5,5 km/h (3 Nd) environ. Face à
cette situation, le préfet maritime a mis en demeure l'armateur de faire cesser
le danger ainsi créé pour les côtes françaises. Dans le même temps, la préfecture
maritime a envoyé une équipe d'évaluation et d'intervention qui a été hélitreuillée
par hélicoptère Super-Frelon
à bord du bateau à la dérive vers 10h00. L'armateur a alors signé un contrat d'assistance
avec la société Les Abeilles International vers 9h30. L'Abeille-Bourbon
a pris la coque en remorque vers 10h45. Le convoi et le Sun London sont
actuellement en route vers Brest qu'ils devraient atteindre dans la nuit. (photo
Marine nationale)
13-14
janvier 2008 : Dimanche
13 janvier 2008 vers 21h30, le Voyager, un vraquier maltais de 180 mètres
transportant de l'acier et faisant route vers la Turquie a signalé par VHF portable
à un navire qu'il était en avarie totale. Ce navire a immédiatement relayé l'alerte
au CROSS CORSEN. Le cargo était alors stoppé
à environ 55 kilomètres au sud ouest de la pointe de Penmarc'h. Le centre opérationnel
de la marine à Brest a immédiatement demandé à l'Abeille Bourbon
d'appareiller pour se positionner à proximité du cargo afin d'assurer la sécurité
de la navigation le temps que l'armateur opte pour une solution de réparation
ou de remorquage. Lundi 14 janvier au matin, le cargo ayant dérivé pendant la
nuit et l'armateur n'ayant pas trouvé de solution satisfaisante, le préfet maritime
de l'Atlantique a mis l'armateur du Voyager en demeure de faire cesser
le danger que représentait son navire pour les côtes françaises. L'Abeille
Bourbon a pris le Voyager en remorque vers 13h30. Le convoi se
dirige vers Brest où il est attendu dans la nuit.
12
décembre 2007 :
Un cargo battant pavillon Maltais Marvita s'est trouvé en avarie
moteur dans le Sud Est de l'archipel des Glénans (Finistère sud). Après avoir
dérivé toute la nuit à faible vitesse, il a mouillé le lendemain à 4,5 km au sud
des premiers récifs de l'archipel. Ce navire de 80 mètres transportant du nitrate
d'amonium se rendait de Douvres à Donge (Loire-Atlantique). Il a signalé son avarie
vers 21h30 en assurant qu'une réparation était imminente. Cette affirmation a
été renouvelée plusieurs fois au cours de la nuit. Faute de garantie plus précise,
la préfecture maritime de l'Atlantique a fait appareiller à 03h40 de Brest le
remorqueur d'intervention Abeille Bourbon pour une
éventuelle prise en remorque en cas de risque imminent d'échouement. Elle a ensuite
mis en demeure l'armateur du Marvita de faire cesser le danger que son navire
représentait pour la côte. L'Abeille Bourbon a rejoint
le Marvita vers 12h15 le 3 décembre. L'armateur lituanien a fait appel
au remorqueur Le Croizic de la société des Abeilles basé à Saint-Nazaire
pour une prise en remorque dans le cadre d'un contrat commercial. La préfecture
maritime a maintenu l'Abeille Bourbon sur zone jusqu'à
la prise en remorque.
8
décembre 2007 : Vers 20h00, le cargo Krokus battant pavillon
maltais a signalé au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage
(CROSS) de Corsen qu'il était en avarie de
barre et de radar dans le rail descendant (dispositif de séparation de trafic)
de Ouessant. Informée, la préfecture maritime de l'Atlantique a fait appareiller
le remorqueur d'assistance affrété par la marine nationale Abeille
Bourbon qui était en attente au mouillage à Ouessant. Le Krokus
a demandé assistance à 23h00. Il a été rejoint par l'Abeille
Bourbon vers 01h00, avant d'être pris en remorque à 02h05. Le convoi est
actuellement en route à faible vitesse vers Brest. (photo Marine
nationale)
23
novembre 2007 : Dans
le cadre de son stage de remise à niveau opérationnelle (RANO), le bâtiment d’essais
et de mesures Monge
a été remorqué par l'Abeille Bourbon. Simulant une
avarie de propulsion et une avarie électrique totale aux abords du rail d'Ouessant,
le Monge a fait appel aux moyens d'assistance dont dispose le préfet maritime
de l'Atlantique. Cette opération didactique a été l'occasion de mettre en oeuvre
l'équipe intervention évaluation (EEI) de la base navale de
Brest : hélitreuillé sur la plage avant par Super
Frelon, ce personnel est venu estimer l'état du bâtiment et procéder au passage
du gréement fourni par l'Abeille Bourbon. Même si l'exercice
s'est passé dans des conditions météorologiques plutôt clémentes, les dimensions
du Monge en font un plastron
particulièrement représentatif des interventions complexes que peuvent conduire
les EEI et les remorqueurs d'intervention, d'assistance et
de sauvetage sur des navires en difficulté. L'exercice aura duré au final près
de deux heures.
7
novembre 2007 : La Préfecture maritime de l'Atlantique a levé le dispositif
d'accompagnement et de surveillance des participants de la transat Jacques Vabre
2007, alors que les derniers concurrents quittaient la zone d'Ouessant et que
les premiers se trouvaient au Cap Finisterre (Espagne). Cet important dispositif
de surveillance avait été mis en œuvre à l'occasion du passage des navires de
la transat afin de garantir leur entière sécurité. Il comprenait une mise en alerte
à Ouessant du Remorqueur d'intervention Abeille Bourbon,
un accompagnement par le chasseur de mines Cassiopée
de la marine nationale couplé à une mise en alerte d'un hélicoptère Super
frelon et d'un hélicoptère Dauphin
de service public de la base de Lanvéoc. Une vigilance accrue des sémaphores de
la zone atlantique complétait le dispositif. Aucun incident n'a été constaté à
l'occasion du passage des compétiteurs de la transat Jacques Vabre à la pointe
de Bretagne.
3
novembre 2007 : L'Abeille
Bourbon, remorqueur d'intervention du groupe Bourbon affrété par la marine
nationale pour les missions d'assistance aux navires en mer, reprend sa place
au sein du dispositif permanent des remorqueurs d'intervention en Atlantique.
Depuis le 28 septembre dernier, date de son entrée en période d'entretien programmé,
l'Abeille Bourbon était remplacée à Brest par l'Abeille
Languedoc (habituellement basée à La Rochelle), elle-même relevée par
le Bourbon Rhesos, remorqueur de la division offshore du groupe Bourbon. Dès la
reprise d'alerte de service public par l'Abeille Bourbon,
le centre opérationnel de la marine à Brest a donné l'ordre à l'Abeille
Languedoc d'appareiller pour La Rochelle où elle est attendue demain pour
reprendre sa mission d'assistance aux navires dans le golfe de Gascogne, conformément
au contrat d'affrètement liant la marine nationale et le groupe Bourbon.
8
septembre 2007 : Jugée
trop faible, l'étrave du remorqueur Abeille Bourbon
va faire l'objet de travaux de renforcement. Le chantier démarrera le 2 octobre.
Des travaux similaires avaient déjà eu lieu en octobre 2005, six mois après la
mise en service du navire. Durant cette période, l'Abeille sera suppléée par l'Abeille
Languedoc. (info Ouest France)
14
juin 2007 : Le porte-conteneurs Nicolas-Delmas, victime d'une
avarie de moteur alors qu'il naviguait au large des côtes bretonnes, a été pris
en charge par l'Abeille-Bourbon, envoyée sur zone
par la préfecture maritime. Remorqué jusqu'au port de commerce de Brest,
il a été procédé à une évaluation de l'avarie. Long de 199
mètres, il a été construit par un chantier chinois de Taiwan en 2002 et effectue
des rotations entre l'Europe du Nord et la côte occidentale d'Afrique
4
juin 2007 : Surveillance du convoi de l'ex
Colbert (Q 683) lors de son
transit de Bordeaux à Brest.
18
mai 2007 : L’Abeille-Bourbon
a appareillé, à 16 h 40, pour venir en aide à un cargo hollandais, l’Umiavut,
qui se trouvait dans le rail d’Ouessant le plus à l’ouest puisque le bateau venait
de Suède et descendait vers La Corogne. Le capitaine du cargo avait signalé au
Cross Corsen un feu dans la machine, qui s’est
finalement révélé être une fuite sur un cylindre moteur. Arrivée à 20 h 30 sur
zone, l’Abeille-Bourbon est restée pour sécuriser
le trafic pendant que l’équipage effectuait la réparation.
30
janvier 2007 : Vers
23h00 le CROSS Etel et le CROSS
Corsen sont alertés par un navire qui signale avoir le feu à bord. Il s'agit du
cargo roulier Autoprogress, 123 mètres, pavillon portugais, 13 hommes à
bord, transportant 895 véhicules de Santander vers Zeebrugge. Il se trouve à 70
kilomètres dans le Sud-Sud-Ouest de la pointe de Penmarc'h (29). Le CROSS Etel
a immédiatement coordonné les secours : un avion Falcon 50 a décollé de Lorient
pour survoler le navire, le bâtiment-école Léopard de la marine nationale a été
dérouté immédiatement sur zone pour rejoindre le navire en difficulté. L'Abeille
Bourbon a également appareillé de Brest pour lui porter assistance, et
un Super-Frelon, basé à Lanvéoc, a été mis en alerte pour hélitreuiller éventuellement
l'équipage. Le feu qui s'était déclaré en salle des machines a été contenu puis
maîtrisé par l'équipage. Il n'y a pas de blessé à bord. Le bâtiment, dépourvu
de propulsion, en train de dériver, a été pris en remorque par l'Abeille
Bourbon vers 04h00. Le convoi s'est dirigé vers le port de Brest.
Du fait des difficultés de transmission entre le navire et la terre, l'excellente
coordination des secours a pu être effectuée grace à la complémentarité des deux
CROSS.
22
janvier 2007 : Suite à l'échouage
du MSC Napoli sur les côtes anglaise, le remorqueur d’intervention,
d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille
Liberté ainsi que le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution
(BSAD) Argonaute sont sur place, alors que
le RIAS Abeille Bourbon, qui avait remorqué le
porte-conteneurs, est rentré à Brest. Au dernier décompte, 101 conteneurs sont
tombés à l’eau (50 sur la plage, 15 flottants, le reste inconnu), dont 2 sont
classés dangereux (parfum et airbags). Une pollution limitée (2,4 Km2) par irisations
a été remarquée. Le matériel de pompage a été placé à bord, une ancre a été mouillé
sur l’avant tribord. Le bâtiment de soutien de région Elan
a appareillé ce matin avec à son bord des renforts de pompiers et plongeurs pour
le pompage et la récupération des conteneurs.
18
janvier 2007 : Vers 11h30,
le CROSS Gris Nez a reçu un appel de détresse
émanant du porte-conteneurs MSC Napoli, battant pavillon du Royaume-Uni.
Le CROSS Gris Nez a relayé
cet appel au CROSS Corsen. Le porte-conteneurs se trouvait à environ 100 kilomètres
au nord de l'île d'Ouessant dans le rail descendant. Il venait d'Anvers et se
rendait au Portugal. Ce navire, construit en 1991, de 275 mètres de long, avec
à son bord 26 marins, a signalé une fissure de 1,50 mètres de long à tribord au
niveau du compartiment machines. Il transporte 2394 conteneurs. La capitaine a
décidé d'abandonner le navire et a demandé assistance afin d'évacuer son équipage.
Le préfet maritime de l'Atlantique a déployé les moyens suivants : - Deux Super-Frelon,
basés à Lanvéoc, ont décollé afin de rallier la zone, guidés par un Falcon 50
de Lann-Bihoué, - Le remorqueur d'intervention Abeille
Bourbon rallie la zone, Le BSAD Alcyon
a appareillé de Brest, le BSAD Argonaute
est en alerte et le remorqueur d'intervention
Abeille Liberté a appareillé de Cherbourg. Deux hélicoptères Sea King
et un remorqueur britannique rejoignent la zone. Les conditions météorologiques
sont défavorables : creux de 4 à 6 mètres, un vent d'ouest de 60 km/h avec des
rafales à 80 km/h. Visibilité : Plafond 150 mètres et distance 4 kilomètres. Les
26 hommes d'équipage ont été hélitreuillés, aux alentours de 14 heures, par trois
Sea King de la Royal Navy. Sains et saufs, ils ont été déposés sur la base anglaise
de Culdrose.
Le porte-conteneurs transporte 2 394 conteneurs, soit 41 773 tonnes, dont 1 684
tonnes sont des produits classés dangereux par l'OMI (catégories : explosif, gaz,
liquide inflammable, solide inflammable, oxydants, matériaux toxiques et corrosifs).
En outre, lors de son départ d'Anvers, le MCS Napoli avait à bord 3645
m3 de combustible (3498 m3 de fuel lourd et 147 m3 de gasoil). Une trace de pollution
de 5 kilomètres sur 100 mètres a été repérée à l'arrière du navire par un Falcon
50 de la marine nationale. Le MSC Napoli a été pris en remorque par le
remorqueur d'intervention Abeille Bourbon. Le
lendemain, la remorque casse, ce qui oblige les hommes de l'Abeille à repasser
une nouvelle remorque. En raison de l'envahissement du local barre (local où se
trouve le dispositif de secours de manœuvre du gouvernail), et pour manœuvrer
plus facilement le MSC Napoli dont le gouvernail est toujours bloqué, une
remorque supplémentaire a été passée avec l' Abeille
Liberté. L'Abeille Bourbon tracte et l'Abeille
Liberté fait office à la fois de traction et de gouvernail à babord afin
de compenser la panne de safran et sa mauvaise orientation. Les deux puissants
remorqueurs font route au nord à 6,8 nœuds (13 km/h).Pendant ce temps, le bâtiment
anti-pollution Alcyon était à la recherche
d'un conteneur tombé à la mer. Un hélicoptère de la marine nationale a hélitreuillé
une moto-pompe sur le MSC Napoli afin d'essayer d'assécher le local barre.
Le BSAD Argonaute a appareillé de
Brest à 14h00 avec des hommes et du matériel antipollution afin de se rendre sur
zone, à titre de précaution. Destination Lyme Bay en Angleterre.
17 janvier 2007 : Le chimiquier
Stolt Egret, transportant 5200 tonnes d'acide phosphorique, a signalé une
avarie de propulsion, alors qu'il naviguait à 55 nautiques au Nord Est de l'île
d'Ouessant. La préfecture maritime de l'Atlantique a immédiatement dépêché sur
zone le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille
Bourbon. Dans le même temps, l'Abeille
Liberté, le RIAS basé à Cherbourg, était également sollicité pour porter
assistance au navire en difficulté. L'équipage du chimiquier est parvenu à effectuer
les réparations nécessaires et le navire a pu remettre le cap, tôt ce matin, vers
le détroit du Pas-de-Calais. Les conditions météorologiques étant, néanmoins,
très difficiles, avec des creux de 9 mètres en Manche, le Stolt Egret a
été suivi, au début de son transit, afin de passer en toute sécurité le rail des
Casquets.
13 janvier 2007 : Le cargo
Emsbroker qui faisait route d’un port du nord de l’Europe vers Montoir-de-Bretagne,
près de Saint-Nazaire, a été victime d’une panne sur le système d’alimentation
de son moteur principal de propulsion. La décision a donc été prise de conduire
le navire à Brest, sous escorte de l’Abeille-Bourbon.
Long de 109 m, le cargo transporte une cargaison de tourbe, est armé par un équipage
composé de marins de pays de l’Est et est immatriculé à Madère. Le navire qui
a été reçu par les courtiers maritimes a procéder à ses réparations, amarré au
quai nord du cinquième bassin.
8 janvier 2007 : Victime
d'une panne de moteur, le Wilson Tana est venu se mettre à l'abri
à Brest, remorqué par l'Abeille Bourbon.
Mardi 8 janvier , en fin de journée, le cargo maltais avait signalé une avarie
de propulsion, l'obligeant à mouiller en baie d'Audierne. Le navire de 110 mètres,
armé par un équipage de 14 hommes, avait quitté Montoir-de-Bretagne à vide et
faisait route vers Rouen. Postée à Ouessant, où il assurait la « veille météo
», le RIAS Abeille Bourbon a été dépêché pour porter
assistance au cargo en difficulté. Arrivé sur zone vers 23 H 30, le RIAS a été
confronté à des conditions de mer difficiles, avec des creux de 4 à 5 mètres et
des rafales de vent de 50km/heure. Les opérations n'ont pu débuter que tôt le
lendemain. « Du fait de ces conditions météorologiques délicates et de l'absence
de cargaison à bord du Wilson Tana (navire léger), la remorque a cassé à 04h12
», précise la préfecture maritime de l'Atlantique. Après le passage d'une seconde
remorque, vers 5 H 30, le convoi a pu faire route vers Brest.
Janvier 2007 : L’Abeille-Bourbon
est mise à disposition du Cross Corsen du
lundi 8 au vendredi 12 janvier. Elle est associée au dispositif de surveillance
du rail (dispositif de séparation du trafic), en servant de relais radar pendant
les travaux qui se poursuivent à Ouessant, en haut de la grande tour du Stiff.
Cette semaine est mise à profit pour changer le radar de secours. Les techniciens
en profitent pour travailler sur l’antenne du tout nouveau radar principal, dont
l’installation et le calibrage ont été effectués. En cas d’urgence et d’intervention
sur un navire en difficulté, l’Abeille-Bourbon
peut quitter son piquet radar pour être remplacé par une autre unité.
8
décembre 2006 :
D'importants moyens de
secours ont été déployés pour assister un cargo néerlandais, le Sydgard,
en difficulté à l'ouest de l'île d'Ouessant et présentant une gîte de
25°.
Le remorqueur de haute-mer Abeille Bourbon a été
dépêché sur place, ainsi qu'un hélicoptère Super-frelon pour évaluer la situation
et procéder à un éventuel hélitreuillage de l'équipage.
L'alerte a été donnée au CROSS Corsen vers
07H00, alors que le navire se trouvait au sud du rail descendant de Ouessant.
Une gîte babord de 25°, ainsi qu'une perte de 2 ballots de bois consécutive à
un désarrimage de la cargaison, étaient alors signalées. les conditions météorologiques
sur zone lors de la demande d'assistance étaient les suivantes : creux de 7 à
8 mètres et vent de 50 km/h. L'Abeille Bourbon
a escorté le cargo jusqu'au port de commerce de Brest où il est arrivé vers 13h00.
Ce cargo néerlandais, de 90 mètres de long avec huit marins à bord, transportait
des ballots de bois des Pays-Bas à destination de Rochefort.
6
décembre 2006 : Assistance
au voilier Sticky Paws au large de l'Ile de Sein suite à des problèmes
de mât et de voiles déchirées. Le voilier sera finalement
pris en charge par le canot SNSM de Camaret et ramené à bon port.
Le voilier faisait route de La Corogne vers l'Ecosse avec 4 hommes à bord.
6
décembre 2006 : Arrivé
en remorque de l’Abeille-Bourbon, le Wilson-Cork
a été assisté, suite à une panne du système hydraulique du pas variable
de l’hélice, alors qu’il commençait à dériver vers le centre de séparation du
trafic. Le navire de 3.000 tonnes, battant pavillon norvégien, venait de Mourmansk,
en Russie, avec une cargaison de ferraille à destination de Pasajes, dans le nord-ouest
de l’Espagne. Reçu par son agent l’UAT, le cargo a procédé, par lui-même, à ses
réparations, un technicien ayant été délégué de Suède. Il a repris la mer quelques
jours plus tard.
23
novembre 2006 : le cargo Socol 2 battant
pavillon maltais a signalé au CROSS Etel avoir
perdu une partie de sa cargaison, environ 800 à 1000 m3 de bois (paquets de planches
de 5 mètres de long).Immédiatement,
le préfet maritime de l'Atlantique à ordonné à l'Abeille
Bourbon d'appareiller et
d'aller à la rencontre de ce navire en difficulté et l'escorter. Ce cargo, de
113 mètres de long, présente une gîte de 5°, sa cargaison en pontée est désarrimée.
Escorté
par l'Abeille Bourbon, le cargo a accosté au port
de commerce le lendemain à 9h30. Une inspection a été réalisée par le Centre de
sécurité des navires. Afin de marquer la zone et à titre de précaution. Un survol
a été effectué par un Falcon 50 de la Marine nationale. Les ballots de planches
ont commencé à se disperser sous l'état de la mer. Environ 400 m3 restent encore
regroupés. Ils se situent à environ 120 kilomètres dans le sud-sud-ouest de l'île
d'Ouessant. Le BSAD Argonaute à marquer
la zone. Les CROSS Corsen et Etel poursuivent
la diffusion d'un avis urgent aux navigateurs afin de prévenir les usagers du
danger. Les paquets de planches dérivent vers le nord-est. Les conditions météorologiques
ne sont pas favorables sur zone (creux de 7 mètres et vent de 70 km/h) et ne permettent
pas la récupération des paquets de bois.
24
octobre 2006 :
Vers
04h00, un porte-conteneurs, le Rokia Delmas (pavillon Panama, 185 m, 26 hommes
à bord) en train de rallier le port de La Pallice-La Rochelle est tombé en avarie
totale de propulsion et d'énergie dans le Sud de l'Ile de Ré. Dans l'obscurité
la plus complète, le commandant alerte le CROSS
Etel grâce à une VHF portable. Du fait des vents violents (100 km/h) et des vagues
(creux de 4 mètres), le navire dérive vers la côte Sud de l'Ile de Ré. Le CROSS
Etel met en oeuvre l'hélicoptère de la Marine nationale basé à La Rochelle et
les remorqueurs portuaires de ce même port, mais ces derniers n'ont pu intervenir
à cause des conditions de mer. Vers 05h00, le bâtiment talonne à 9 km dans le
Sud du village de La Couarde sur Mer (Ile de Ré), et se pose sur un fond sablono-rocheux
de 9 mètres de profondeur. Il gîte sur le côté babord (20 degrés environ), sa
cargaison est partiellement désarrimée mais aucun conteneur ne tombe à l'eau.
une équipe d'évaluation mixte (Marine nationale + inspecteur du centre de sécurité
des navires + un commandant des Abeilles)
composée de 9 personnes, partie de Brest en fin de matinée à bord d'un hélicoptère
Super-Frelon, a été hélitreuillée
sur le navire pour poursuivre les investigations et faciliter les actions ultérieures.
Le remorqueur Abeille Languedoc est
sur zone depuis 14h00 et le remorqueur Abeille Bourbon
est lui présent sur les lieux vers 18h30. A titre de précaution et pour parer
à toute éventualité, le bâtiment de sauvetage, d'assistance et de dépollution
(BSAD) Alcyon a appareillé à 14h00 de
Brest avec du matériel anti-pollution. Alors que l'Abeille
Bourbon reste sur place pour la suite des opérations, l'Abeille
Languedoc a reçu l'ordre de se diriger vers Ouessant pour relever le remorqueur
de haute mer Tenace
dans la posture d'alerte météorologique aux abords du DST. Dans les jours qui
suivent l'Alcyon assure les opérations
de pompages avec la société SMIT
des cuves du Rokia Delmas.
31
août 2006 : La cérémonie de départ du vice-amiral
d’escadre Laurent Mérer a eu lieu à Brest en présence du chef d’état-major de
la Marine et du Secrétaire Général à la Mer. L’amiral Oudot de Dainville et Monsieur
Xavier de La Gorge ont co-présidé la cérémonie, qui fut suivie par celle de la
prise de fonctions du vice-amiral Rolin. L’amiral Mérer est monté à bord de l’Abeille
Bourbon après une revue navale et les 17 coups de canon protocolaires
tirés à bord de la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville.
20
mai 2006 : un caboteur assisté
L'Abeille
Bourbon
a pris en charge, un petit citernier caboteur, l'ALMAR, tombé en panne de moteur
devant le Nord-Finistère, alors qu'il faisait route vers Bordeaux. Le Caboteur
ALMAR, d'un armement Hollandais, en trasit pour Bordeaux, suite à une avarie de
moteur, a été pris en remorque à la hauteur de Plouguerneau. La météo du week-end
affichant des vents très fort, l'Abeille Languedoc
est venue en renfort.
27
avril 2006 : un cargo néerlandais en panne de turbo escorté.
Alors qu’il
faisait une route sud-nord et se trouvait dans le rail montant, le cargo Hansa-Lübeck
a signalé qu’une panne de turbosoufflante avait fortement diminué sa puissance.
Il se trouvait alors à 17 milles dans le nord-ouest d’Ouessant et sa vitesse n’était
plus que de deux nœuds. Il faisait alors demi-tour et, après avoir envisagé de
se rendre en baie de Douarnenez a finalement fait route vers Brest. L’Abeille-Bourbon,
qui se trouvait alors en alerte météo en baie de Camaret, a été dépêchée sur place
à 2 h du matin par la préfecture maritime et a escorté le Hansa-Lübeck
jusqu’en grande rade de Brest.
26
mars 2006 : Assistance d'un cargo en difficulté
L'Ivory
Tirupati qui faisait route du port israélien d’Ashdod vers Zeebrugge, en Belgique,
se trouvait à 160 nautiques, dans le nord du cap Ortegal, en Galice, lorsqu’il
a signalé la perte de trois conteneurs, chargés de pommes de terre et d’oranges.
Le Cross Etel a alors signalé ce danger pour
la navigation, tandis que le cargo poursuivait sa route vers le nord. Par mesure
de sécurité, la préfecture maritime, a demandé à l’Abeille-Bourbon,
en station dans le secteur, de faire route vers le navire en difficulté qui accusait
une forte gîte. La houle était de 6 m et les vents de 80 km/h. Le remorqueur,
commandé par Charles Claden, a appareillé 20 minutes après l'appel du Cross,
rejoignant l’Ivory Tirupati à 12 h 30 lundi 27 mars. Le convoi faisait
alors route vers la rade de Brest, l’Abeille Bourbon
se tenant prête à intervenir. Cette dernière, en raison des prévisions météo,
a repris immédiatement la mer, après l’intervention.
22
mars 2006 : Un cargo en panne moteur remorqué Mercredi
22 mars vers 13 h 45, le sémaphore de Penmarc’h informait le Cross
Etel qu’un caboteur de 90 m était en avarie moteur et incapable de redémarrer
sa machine. Le Sullberg, qui naviguait sur ballast, avec huit personnes
à son bord, était positionné à 15 km dans le sud-ouest de la pointe de Penmarc’h.
Malgré plusieurs tentatives, le caboteur, venant de Plymouth et faisant route
sur Montoir-de-Bretagne, était dans l’impossibilité de remettre en marche la machine.
Le préfet maritime de l’Atlantique a fait appareiller l’Abeille-Bourbon
pour le prendre en remorque. A 19 h 30, le convoi rentrait à petite vitesse vers
Brest. Le Sullberg était mis à quai un peu plus tard, tandis que l’Abeille-Bourbon
regagnait Camaret en raison des conditions météorologiques.
20
février 2006 : Assistance d'un cargo en difficulté
Un fort coup de vent
de nordet a désarrimé la cargaison de poutrelles métalliques que transportait
le cargo suisse Alessia. Ce cargo de 95 m de long, qui se trouvait à 45
nautiques (environ 90 km) dans le nord d'Ouessant, a pris 30° de gîte. Le capitaine
a lancé un appel à l'aide à 2 h 30, lundi 20 février. Le Cross-Corsen
a dépêché sur zone le remorqueur de haute mer Abeille Bourbon.
Mais ce dernier n'a pas eu à intervenir. En ballastant le navire, l'équipage a
réussi à réduire un peu la gîte. À quai, il retrouvera sa stabilité avec l'aide
des grues du port. (photo Yannick Lebris)
11
janvier 2006 : L'Abeille
Bourbon est dépêché en assistance a un chalutier de
34 m le Tourmalet échoué à Ouessant.
L'Abeille Bourbon après le passage de la remorque.
(Photo Marine nationale)
|
31
décembre 2005 : Remorquage d'une barge à la dérive
Le
remorqueur Abeille-Bourbon est intervenu samedi
31 décembre, sur ordre de la préfecture maritime, afin de récupérer une
barge de 96 m de long perdue dans la nuit par un remorqueur italien et qui dérivait
en direction de l’île de Batz perdue dans la nuit par un remorqueur italien (le
Letojanni) et qui dérivait endirection de l’île de Batz. direction de l’île
de Batz. La
Préfecture maritime a fait également décoller un hélicoptère Super
Frelon pour hélitreuiller deux hommes de l’Abeille
Bourbon à bord de la barge dérivante. Dans des conditions très délicates
(le commandant de L’Abeille Bourbon, Charles Claden,
reconnaîtra une « prise de remorque très difficile »), ceux-ci ont fini par fixer
la barge à l’Abeille, avant d’être remontés à bord du Super
Frelon. Compte tenu des conditions météo, L’Abeille
Bourbon a alors renoncé à rentrer à Brest et a préféré se mettre à l’abri,
pour la nuit, en baie de Roscoff
Le vraquier Black Pearl a perdu plus de 2000 m3 de planches de bois. (Photo Marine
nationale) |
Novembre
2005 : Sauvetage du Black Pearl
Le Black Pearl, un vraquier maltais qui transportait des planches de bois,
a été pris dans un fort coup de vent, le 12 novembre, au large de la pointe Saint-Mathieu.
Le cargo, qui a perdu 2.000 m³ de planche de bois de sa cargaison, a pris une
important gîte de 35º. Le bâtiment de soutien Argonaute
a été chargé de récupérer les planches de bois à la dérive au milieu du rail d'Ouessant.
Une équipe d'experts de la Marine nationale et du Centre de sécurité des navires
(Affaires maritimes), a été hélitreuillé à bord par un Super-Frelon
de la 32F sur le Black Pearl
qui a été pris en remorque par l'Abeille Bourbon
et ramené à Brest.
Novembre
2005 : l'Abeille
Bourbon est entrée en forme n° 3 pour être réparée par la Sobrena. Cet
« arrêt technique précipité a pour cause des déformations de plusieurs membrures
». Pendant ce temps c'est l'Abeille Languedoc
qui assure la permanence.
Août
2005 : Remorquages en série
Le 2 août l'Abeille
Bourbon a effectué un remorquage suite à la collision entre
le porte-conteneurs grec Sierra Express et le vraquier battant pavillon
des Bahamas Dogger dans le rail d'Ouessant. Le lendemain, elle a de nouveau
été mobilisée pour porter assistance à un autre cargo l'Okapi, cargo
battant pavillon Antigua qui avait son hélice prise dans un filet et était
à la dérive.
Juillet
2005 : Journée portes-ouvertes
Le
17 juillet une journée portes-ouvertes a été organisé
à bord de l'Abeille Bourbon. 2 500
personnes sont montées à bord. Deux associations « Leucémie Espoir » et la « Recherche
contre la mucoviscidose » ont pu récupérer 1.400 € à l'occasion
de cette manifestation. Des journées analogues seront organisées, les 27 et 28
août, à Saint Nazaire; le 11 septembre, au Havre; puis Marseille et à Toulon,
sur l'Abeille-Flandre.
Avril
2005 : Baptême
présidentiel pour l'Abeille Bourbon
Le nouveau
remorqueur de haute mer Abeille Bourbon, successeur
de l'Abeille Flandre a été baptisé le 13 avril
à Brest en présence de sa marraine Bernadette Chirac, du président du groupe
Bourbon Jacques de Chateauvieux, du préfet maritime Laurent Mérer, de la députée
Hélène Tanguy, et du préfet du Finistère, Gonthier Friederici.
Le cargo Frey était en avarie totale de propulsion à 13 nq de
Penmarc'h (Mai 2005 - Photo Yannick Le Bris) |
Mai
2005 : Exercice de remorquage
L'Argonaute
et l'Abeille
Bourbon participent, le 20 mai, à un exercice de
remorquage du bâtiment d'essais et de mesures
Monge à quelques milles dans le nord d'Ar Men. Un autre exercice de
remorquage avec le remorquage du câblier Ile de Bréhat a également
été réalisé.
Mai
2005 : Premier sauvetage
L'Abeille
Bourbon a effectué sa première mission opérationnelle
le 21 mai en remorquant le Frey, un cargo maltais de 3.000 t en avarie totale
de propulsion à 13 nautiques au large de Penmarc'h. En raison de la proximité
avec la côte, un Super-Frelon
de le 35F a déposé à bord cinq
marins militaires afin de préparer le passage de la remorque et tenter de tenter
de réparer l'avarie.