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L’amiral
Estival nous montre comment la Marine française a su s’adapter à un
conflit colonial essentiellement terrestre. Ses bâtiments ont assuré
le blocus des côtes, effectué des opérations amphibies et des tirs d’artillerie
au profit des troupes terrestres, transporté hommes et matériel des
trois armées et, enfin, participé aux douloureuses évacuations. De son
côté, l’Aéronavale, en plus de son rôle dans la surveillance maritime,
a apporté un précieux concours à l’Armée de l’Air avec ses chasseurs
et ses hélicoptères d’assaut qui ont constitué, avec les commandos Marine,
une redoutable unité d’intervention. Enfin, la DBFM a mené à bien la
pacification d’un secteur difficile et assuré l’étanchéité de la frontière
marocaine. Dans cet ouvrage puisé aux meilleures sources mais qui donne
également la parole aux exécutants, l’auteur répond à un devoir de mémoire
longtemps attendu par les milliers de marins qui ont servi en Algérie.
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