Le service historique de la marine sera vidé de sa substance, c’est ainsi que le télégramme de Brest présente la restructuration qui va être menée au sein de cet établissement. L’impact est plus grande puisque c’est l’ensemble des services historiques de la marine de la façade Atlantique qui se restructure, on annonce déjà la fermeture prochaine de la salle de lecture de Cherbourg (faute de personnel) à très court terme puis celle de Brest vers 2010
Le site de Brest actuel ne sera qu’un centre de traitement d’archives .
Certains souhaitent voir la mort de la bibliothèque de l’académie de Marine fondée en 1752 à Brest qui a été sauvé des bombardements mais qui va devoir mettre la clef sous la porte pour Rochefort. Par de là ce symbole, c’est toute la recherche historique qui est en train de se voir mourir, pour un intérêt purement économique.
On promet des efforts de numérisation des documents mais compte tenu des diminutions drastiques de crédit on n’est pas assuré d’une mise en place rapide.
La conservatrice du service historique motive sa décision de transfert par les motifs suivants : Ce sera plus aisé par les chercheurs qui pourront concentrer leurs recherches au même endroit. C’est bien sur un argument un peut léger puisque pour compulser les documents il faudra soit aller à Lorient ou à Rochefort. C’est comme d’habitude du n’importe quoi.
Maintenant on est au stade de la réflexion, voire de la mobilisation car on ne peut laisser mourir la culture , c’est actuellement le désengagement de la défense de certains de ses sites, mais bientôt quid du centre de la mémoire du Struthof, quid du musée de la libération de Toulon.
Je suis ouvert à toutes les possibilités pour montrer que la communauté des internautes est capable de se mobiliser pour défendre le service public de la mémoire.
Merci pour toutes vos idées constructives point de lamentation mais tous aux postes de combat.
Fermeture et restructuration du SHD département marine
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Hilarion
- Messages : 4
- Inscription : 21 janv. 2007, 19:42
Fermeture et restructuration du SHD département marine
"Auf Den Matrosen Grab, Keine Rose Blumen"
"Sur une tombe de Marin, aucune rose ne fleurit".
"Sur une tombe de Marin, aucune rose ne fleurit".
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SL
- Messages : 2027
- Inscription : 21 janv. 2007, 16:50
Service historique
Bonsoir,
Rien de bien surprenant dans cette décision qui n'est que la traduction, sur le terrain, de l'état de faillite de notre pays. Cependant une fois de plus, force est de constater que ce type de décision intervient sans avoir vraiment pris le temps de la réflexion.
On ne peut qu'être étonné du choix des ports retenus pour succéder à Brest, Rochefort en particulier. Dans cette ville ne subsiste plus aujourd'hui aucune unité spécifiquement marine et l'environnement universitaire y est quasi inexistant. Que deviendront les archives dans ce désert ?
Par ailleurs si le but recherché est de faire des économies (toujours la faillite) d'autres solutions auraient pu être envisagées.
La création d'un grand service historique de la défense aurait du normalement conduire à un rapprochement des différentes composantes des anciens services historiques et sans doute à des gains en matière d'emplois. On peut ainsi penser aux sections chargées de la symbolique. Cet aspect du patrimoine maritime n'aurait pas été plus mal traité s'il avait été confié aux personnels de l'armée de terre ou de la gendarmerie tant l'action de la section marine est affligeante. Voir ce qui concerne le Siroco sur le lien suivant : http://www.servicehistorique.sga.defens ... annee=1954
Enfin existe-t-il encore en France beaucoup de bibliothèques publiques gratuites ? Certainement pas. C'est pourtant le cas des bibliothèques des ports qui continuent de faire l'acquisition d'ouvrages qui offrent souvent fort peu d'intérêt dans le domaine maritime. Et ces acquisitions ne sont pas sans incidence sur l'emploi du personnel car tous ces ouvrages, il convient d'en passer commande, de les recetter, les cataloguer, les ranger et les prêter. La remise en question de l'activité bibliothèque pourrait ainsi être la source de gains tant sur le plan pécuniaire que sur celui de l'emploi du personnel.
Ce ne sont là que quelques "pistes" pour éviter le pire et il est probable que, avec un peu d'imagination, on pourrait en trouver bien d'autres. Mais en a-t-on réellement la volonté ?
Cordialement SL
Rien de bien surprenant dans cette décision qui n'est que la traduction, sur le terrain, de l'état de faillite de notre pays. Cependant une fois de plus, force est de constater que ce type de décision intervient sans avoir vraiment pris le temps de la réflexion.
On ne peut qu'être étonné du choix des ports retenus pour succéder à Brest, Rochefort en particulier. Dans cette ville ne subsiste plus aujourd'hui aucune unité spécifiquement marine et l'environnement universitaire y est quasi inexistant. Que deviendront les archives dans ce désert ?
Par ailleurs si le but recherché est de faire des économies (toujours la faillite) d'autres solutions auraient pu être envisagées.
La création d'un grand service historique de la défense aurait du normalement conduire à un rapprochement des différentes composantes des anciens services historiques et sans doute à des gains en matière d'emplois. On peut ainsi penser aux sections chargées de la symbolique. Cet aspect du patrimoine maritime n'aurait pas été plus mal traité s'il avait été confié aux personnels de l'armée de terre ou de la gendarmerie tant l'action de la section marine est affligeante. Voir ce qui concerne le Siroco sur le lien suivant : http://www.servicehistorique.sga.defens ... annee=1954
Enfin existe-t-il encore en France beaucoup de bibliothèques publiques gratuites ? Certainement pas. C'est pourtant le cas des bibliothèques des ports qui continuent de faire l'acquisition d'ouvrages qui offrent souvent fort peu d'intérêt dans le domaine maritime. Et ces acquisitions ne sont pas sans incidence sur l'emploi du personnel car tous ces ouvrages, il convient d'en passer commande, de les recetter, les cataloguer, les ranger et les prêter. La remise en question de l'activité bibliothèque pourrait ainsi être la source de gains tant sur le plan pécuniaire que sur celui de l'emploi du personnel.
Ce ne sont là que quelques "pistes" pour éviter le pire et il est probable que, avec un peu d'imagination, on pourrait en trouver bien d'autres. Mais en a-t-on réellement la volonté ?
Cordialement SL