yvo35 a écrit :
D'autre part, l'acte contient une véritable erreur car le prénom est écrit une fois sans "s" et une fois avec.
Ce serait sa propre volonté (à partir de quand?) que son nom ne soit pas accentué. Et apparemment, lui-même tombait dans le piège de temps en temps.
Un autre problème dans l'acte de naissance de Clémenceau, le prénom du père est Paul, dans mes autres documents il est prénommé Benjamin.
La pratique du "sans accent" dans son patronyme remonte à ses séjours aux Etats-Unis (l'accent est inconnu en anglais) et une concession à son élève américaine Mary Plummer (1853-1923) qu'il épouse à NY le 23 juin 1869.
Avec la Victoire, nous lui devons aussi la fin du monopole de l'usage du français, dans les traités diplomatiques, un déclin amorcé.
POURQUOI DONNER UN NOM A NOS NAVIRES DE GUERRE, SI NOUS NE RESPECTONS PAS L'ORTHOGRAPHE DE SON EPONYME.
I - en dactylographie (machine à écrire) le E majuscule
ne porte pas d'accent. Exemple : GUSTAVE ZEDE en titre donne Gustave Zédé dans le texte.
II - en écriture manuscrite courante, avec pleins et déliés, le E majuscule (petite boucle sur grande boucle),
ne porte pas d'accent. Dans ce cas seule la première lettre d'un nom propre, ou d'un mot débutant une phrase, est en majuscule.
III - en écriture manuscrite dite "Bâton", utilisée par les dessinateurs industriels, les E majuscules peuvent porter un accent, quelque soit la place de cette lettre, pour les mots tout en majuscule.
Il existe une carte postale de Marius Bar de juin 1973, avec le nom MAILLE-BREZE et ses 3 accents.
Cordialement,