au cours de mes recherches, j'ai trouvé cette circulaire dont j'ai pensé qu'elle pouvait être digne de votre intérêt et dont je vous livre les extraits principaux :
Il est vrai, à bien étudier les JO des cette période, que les "congés de convalescence" et les "prolongations de congés de convalescence" sont légion.Le ministre de la marine,
à MM. les vice-amiraux commandant en chef, préfets maritimes, les officiers généraux....
Paris le 11 février 1903
Messieurs, j'ai remarqué, à différentes reprises, qu'un certain nombre d'officiers au moment où ils étaient désignés pour un embarquement ou un déplacement qui ne leur convenaient pas, se présentaient devant les conseils de santé du port et invoquaient souvent une affection chronique que les médecins étaient obligés de reconnaître; ils obtenaient ainsi des congés de convalescence ou pour les eaux.
Cette manière de procéder présente un double inconvénient. Elle favorise ceux qui ont peu d'enthousiasme pour les campagnes lointaines, elle lèse quelquefois d'autres officiers qui, revenant des colonies, pouvaient espérer un embarquement sur les côtes de France.....
Pour porter remède à cette situation, j'ai décidé qu'à l'avenir, chaque fois qu'un officier aura reçu une destination et qu'il invoquera pour ne pas la suivre une affection quelconque, le conseil de santé des ports l'examinera avec le plus grand soin....
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Une comptabilité très rigoureuse sera tenue au ministère, de tous les officiers qui auront été l'objet de ces examens répétés pour permettre aau ministre de prendre à leur égard telles mesures qu'il jugera utile.
Je vous prie....
Camille Pelletan
De nos jours, on aurait appelé cela des "certificats médicaux de complaisance"
Coordialement
Olivier