Le Mystère du LANVEOC.
Publié : 11 août 2017, 19:13
L'Histoire Moderne de la Royale recèle bien des mystères dont nous avons tous plus ou moins entendu parler.
Il n'en reste pas moins que comme certainement beaucoup d'entre vous, je n'avais jamais eu connaissance de la disparition du LANVEOC.
Transport de Personnel de la rade de Brest depuis 1937, ce Bâtiment de 350 tonnes a totalement disparu à partir de 19 juin 1940.
Le 18 juin 1940, tous les navires en état de quitter Brest appareillent devant l'avancée allemande et la prise imminente de la ville et du port. La grande majorité d'entre eux tente de gagner la Grande-Bretagne, ceux dits "de haute mer" l'Afrique. Les Bâtiments incapables de quitter le port ou la rade se sabordent pour la plupart, quelques uns seront saisis par les allemands mais très peu. Le lendemain soir, 19 juin 1940, la ville est prise par les Nazis.
Bien que nous soyons en pleine débâcle, l'administration de la Marine Nationale tient ses registres avec une précision de temps de paix. Tous les Bâtiments qui ont quitté Brest ce 18 juin sont répertoriés y compris la moindre vedette réquisitionnée, aucune trace du LANVEOC. En Grande-Bretagne, ce Transport de Personnel n'étant pas armé pour rejoindre l'Afrique, pas le moindre document pour signaler l'arrivée du LANVEOC. Aurait il péri durant la traversée ? Aucun témoignage n'existe pour seulement signaler qu'il aurait appareillé, ni sur son équipage, ni sur ces passagers ... une amnésie collective même pendant la débâcle semble impossible et il y aurait au moins eu des témoignages de parents ou d'amis de l'équipage ou des passagers pouvant assurer que ceux-ci avaient embarqué et pris la mer.
Les registres de la Kriegsmarine, présente à Brest dès le 20 juin au matin, font un état très précis des Bâtiments sabordés ou saisis, là aussi pas la moindre trace du LANVEOC.
Depuis 77 ans, l'archéologie marine a largement répertorié le moindre fragment d'épaves en rade comme au large de Brest, rien qui puisse être rattaché au LANVEOC n'a été retrouvé alors qu'il s'agissait d'un Bâtiment moderne, neuf et d'une certaine envergure.
Du côté allemand, la précision germanique fait qu'on a la certitude qu'il n'a pas été coulé ni par l'aviation ni par une torpille de Sous-marin.
Aurait il été pulvérisé par une mine ? aurait il été sabordé au grand large ? Bien qu'invérifiable, ces 2 hypothèses restent peu probables fautes de témoignage et de trace matériel.
Reste toutefois une possibilité, invérifiable mais du domaine du possible. Il y avait en 1940 à Brest une petite communauté d'exilés espagnols, des républicains qui avaient fui le régime franquiste, et qui étaient pour la plupart des gens de mer. Se seraient ils emparés du LANVEOC pour gagner l'Espagne et plus certainement le Portugal ?. Une fois sur place, ils auraient maquillé le Bâtiment qui seraient devenus l'un des nombreux bateaux de pêche sans ou avec une fausse immatriculation du pays.
Le mystère de la disparition du LANVEOC reste encore aujourd'hui totale et sans doute le restera t'elle pour l'éternité.
Il n'en reste pas moins que comme certainement beaucoup d'entre vous, je n'avais jamais eu connaissance de la disparition du LANVEOC.
Transport de Personnel de la rade de Brest depuis 1937, ce Bâtiment de 350 tonnes a totalement disparu à partir de 19 juin 1940.
Le 18 juin 1940, tous les navires en état de quitter Brest appareillent devant l'avancée allemande et la prise imminente de la ville et du port. La grande majorité d'entre eux tente de gagner la Grande-Bretagne, ceux dits "de haute mer" l'Afrique. Les Bâtiments incapables de quitter le port ou la rade se sabordent pour la plupart, quelques uns seront saisis par les allemands mais très peu. Le lendemain soir, 19 juin 1940, la ville est prise par les Nazis.
Bien que nous soyons en pleine débâcle, l'administration de la Marine Nationale tient ses registres avec une précision de temps de paix. Tous les Bâtiments qui ont quitté Brest ce 18 juin sont répertoriés y compris la moindre vedette réquisitionnée, aucune trace du LANVEOC. En Grande-Bretagne, ce Transport de Personnel n'étant pas armé pour rejoindre l'Afrique, pas le moindre document pour signaler l'arrivée du LANVEOC. Aurait il péri durant la traversée ? Aucun témoignage n'existe pour seulement signaler qu'il aurait appareillé, ni sur son équipage, ni sur ces passagers ... une amnésie collective même pendant la débâcle semble impossible et il y aurait au moins eu des témoignages de parents ou d'amis de l'équipage ou des passagers pouvant assurer que ceux-ci avaient embarqué et pris la mer.
Les registres de la Kriegsmarine, présente à Brest dès le 20 juin au matin, font un état très précis des Bâtiments sabordés ou saisis, là aussi pas la moindre trace du LANVEOC.
Depuis 77 ans, l'archéologie marine a largement répertorié le moindre fragment d'épaves en rade comme au large de Brest, rien qui puisse être rattaché au LANVEOC n'a été retrouvé alors qu'il s'agissait d'un Bâtiment moderne, neuf et d'une certaine envergure.
Du côté allemand, la précision germanique fait qu'on a la certitude qu'il n'a pas été coulé ni par l'aviation ni par une torpille de Sous-marin.
Aurait il été pulvérisé par une mine ? aurait il été sabordé au grand large ? Bien qu'invérifiable, ces 2 hypothèses restent peu probables fautes de témoignage et de trace matériel.
Reste toutefois une possibilité, invérifiable mais du domaine du possible. Il y avait en 1940 à Brest une petite communauté d'exilés espagnols, des républicains qui avaient fui le régime franquiste, et qui étaient pour la plupart des gens de mer. Se seraient ils emparés du LANVEOC pour gagner l'Espagne et plus certainement le Portugal ?. Une fois sur place, ils auraient maquillé le Bâtiment qui seraient devenus l'un des nombreux bateaux de pêche sans ou avec une fausse immatriculation du pays.
Le mystère de la disparition du LANVEOC reste encore aujourd'hui totale et sans doute le restera t'elle pour l'éternité.