Visite officielle et visite de courtoisie

[OMNESJ]

Bonsoir à tou(te)s,

je vous prie d'avance de m'excuser pour oser poser une question aussi basique... Mais je rappelle que je n'ai jamais été marin.

Je vois bien la différence d'importance qu'il doit y avoir entre une visite officielle et une visite de courtoisie d'un navire dans un port étranger. Mais quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce que cette différence implique concrètement dans le cérémonial à l'arrivée dans le port (et au départ) et dans le type de contact que le commandant peut/doit avoir dans le port visité ?

Sur ce sujet comme sur les autres je m'intéresse surtout à la situation dans l'entre-deux-guerres, notamment dans les années 1930.

Merci d'avance pour vos explications.

Cordialement,

[DELAMBILY]

Salut à Tous,
Bonsoir Jacques,

Ceci est une appréciation personnelle.

Les escales officielles sont identifiées par la pompe du protocole : salut à la terre (21 cps de canon) et réponse de la terre, envoi du pavillon de courtoisie (à tribord ?), grand pavois, garde d'honneur, réglementation de la tenue à bord, restriction des zones de circulation sur le pont, installation du vélum l'été sur la plage AR . . . et bien sûr les VISITES à bord des autorités civiles et militaires du port (et du pays), ainsi que le personnel diplomatique ou consulaire français.

Les escales de courtoisie relèvent de la bienséance (invitation) ou de la réciprocité (en principe de même niveau).

Dans le lexique utilisé pour la rédaction de mon historique du Gustave Zédé, le mot VISITE (même racine que vision) est réservé pour les personnes, exemples :
- Visite médicale.
- Visite des éléments mobiles et de sécurité, à quai, en mer ou en cale sèche (pour les parties habituellement immergées).
- Visite du bâtiment par des personnes étrangères au bord, type journées des familles.

Parfois :
- Visite d'un amiral est remplacée par inspection d'un amiral.
- Visite des moteurs est remplacée par révision des moteurs.

Dans l'extrait de cet historique http://letatave-a641.net/Biographies_cdt.htm, j'ai utilisé une seule fois le mot VISITE, pour la visite du roi de Grèce (à voir sous la biographie du cdt SALINI, dans les mouvements du bâtiment). J'utilise aussi mouillage, accostage en lieu et place d'escale.

Cordialement,

[DELAMBILY]

Salut à Tous,

La position "équipage à la bande" n'est en rien synonyme d'une escale réputée officielle. L'équipage à la bande peut avoir lieu au port d'attache du bâtiment ou être absent lors d'une escale dans un port étranger. Elle à lieu lors de visite d'une très haute personnalité (1), d'une cérémonie commémorative ou d'hommage.

Note 1 : lors de la visite du roi de Grèce le 17 juillet 1964 l'équipage du Gustave Zédé est à la bande, pourtant l'escale de Corfou n'était pas officielle. Une précision, j'étais à bord. Je possède d'ailleurs une vingtaine de photos du roi sur le Zédé et embarquant sur le sous-marin Minerve.

Cordialement,

[rubans29]

Bonsoir
Le sujet est visite officielle et non escale officielle, raison pour laquelle j'ai posté cette photo d'une visite du président de l'époque. Je fouille dans mes boîtes et vous posterais des visites officielles à l'étranger pendant une escale.
Cordialement

[DELAMBILY]

Re

[quote= . . . une visite officielle et une visite de courtoisie d'un navire dans un port étranger. [/quote]

Sans commentaire,

[rubans29]

OK j'enlève les photos

[rubans29]

Je vous laisse juge de celle ci:

[SL]

Bonsoir,

installation du vélum l'été sur la plage AR

Quoiqu'on puisse en penser la marine n'est pas le cirque Pinder.
Si une réception doit se tenir plage arrière (ou dans un autre emplacement susceptible d'être couvert), on rappelle au poste de tentes et on installe les tentes, et pas seulement l'été.
Cordialement SL

[DELAMBILY]

Salut à Tous,

Question pour Ruban29 et sous réserve de l'exactitude du commentaire au dos de la photo publiée :
En Baie d'Along (Tonkin) en 1932, pour accueillir à bord de ce bâtiment l'Empereur d'Annam, sommes-nous dans un port étranger ?

Rappel de l'Histoire, Tonkin et Annam sont des pays sous protectorat français. En 1932, le résident général au Tonkin est M. Tholance et celui de l'Annam est M. Yves Châtel, ces deux administrateurs coloniaux sont des subalternes du gouverneur général de l'Indochine, M. Pierre Pasquier.

Ce bâtiment, sous réserves énoncées ci-dessus, serait le croiseur Primauguet commandé à la date donnée par le CV Homburger, et portant la marque du VA Berthelot, CEC des FNEO.

Cordialement,

PS. : Une réponse sera donnée dans quelques jours à SL, après quelques contrôles dans la réserve, située sur les pentes du Faron.