Les torpilleurs de 600 TW du type La Melpomene

[antietam]

Hélas, oui, Alain, ce genre de livre ne concerne que très peu de lecteurs. Une fois que l'on retire les quelques musées et associations qui en acquièrent un exemplaire, les ventes potentielles restent très faibles. A titre d'exemple, j'attends toujours le second volume des "avisos coloniaux" de Henri Landais.
A part quelques petites erreurs d'identification du lieu de prises de vue, le premier tome est un régal à tous points de vue et son auteur ne mérite que des louanges.
Mais quel est le nombre de personnes qui acceptent à l'heure actuelle de mettre 65 euros dans un livre, même si le livre les vaut largement ?
Antietam

[capu.rossu]

Bonsoir Antietam,

Pour le deuxième volume des avisos coloniaux, c'est rapé. Mon ami Henri Landais est décédé il y a deux ou trois ans.

@+
Alain

[antietam]

Bonsoir capu-rossu,

Je suis désolé de cette nouvelle.
Je ne connaissais par Henri Landais mais il laisse derrière lui un ouvrage exceptionnel. Si quelqu'un a un jour le courage de reprendre le flambeau, j'espère que ce sera pour réaliser une oeuvre de même qualité.
Bonne soirée.
Antietam

[ALAIN]

Jusque récemment les éditions Le La Presse laissaient le Tome 2 des Avisos coloniaux en suspend . il était indiqué dans leur catalogue:
Tome II (Rigault de Genouilly, Amiral Charner, D'IBerville, La Grandière) avec participation de Robert Dumas. M.Landais étant décédé, la rédaction de ce volume 02 prendra plus de temps que prévu, Ce titre paraîtra comme le souhaitait l'auteur. A paraître.

L'éditeur a donc changé d'avis?

Alain

[capu.rossu]

Bonjour,

Lors de m dernière conversation téléphonique avec Henri, il m'avait déclaré que les historiques des avisos étaient terminés mais que la partie aviation embarquée restait à faire et qu'il ne se sentait pas la force de l’attaquer dans l'immédiat. Il n'a malheureusement pas pu le faire ultérieurement comme il l'envisageait.
Je ne sais même pas s’il avait envoyé à l'éditeur la partie achevée.
Je pense que si Dumas avait eu les billes en main pour achever le tome II après le décès d'Henri, on ne se poserait pas la question de savoir la date de parution.

@+
Alain

[ALAIN]

Merci Alain pour cette réponse; on peut donc mettre une croix sur le Tome II, hélas, c'est malheureux pour le Landais en outre qui avait presque fini le travail, personne n'en profitera.

Alain

[antietam]

Bonjour,

Pour moi, ce genre de livres présente 2 problèmes :
- En premier lieu, la capacité de rechercher la documentation, de la rassembler puis d'écrire un ouvrage qui tienne la route. Henri Landais faisait partie des très rares auteurs capables de réussir le chalenge mais il n'y en probablement pas beaucoup qui soient aptes à reprendre le flambeau. .
- la volonté et la capacité financière d'un éditeur de prendre à sa charge un volume de vente très limité. Si des livres relatifs à des grands bâtiments, traduits en langue étrangère, peuvent rencontrer un certain succès, je crains qu'il en soit tout autrement pour un livre concernant des navires peu connus des générations actuelles et rédigé en langue française.
Quelle est la santé financière de Lela Presse ? Cette société a-t'elle les reins assez solides pour publier un livre dont le tirage sera, selon toute probabilité, confidentiel ?
Ce constat pessimiste, qui je l'espère, est injustifié, me désole. Il a fallu que quelques auteurs et quelques maisons d'édition aient suffisamment de courage et acceptent de prendre des risques pour qu'une partie de notre histoire sorte enfin de l'ombre. Il faut souhaiter, qu'avec notre appui, cela se poursuivra encore de longues années. .
Bon après-midi à tous malgré ces pensés moroses.
Antietam

[ALAIN]

Les éditeurs ne sont pas des philanthropes, en outre il y a derrière des propriétaires qui veulent gagner de l'argent, donc si un livre n'est pas rentable financièrement il n'est pas publié, ou alors à compte d'auteur, mais qui s'y risquera?

Alain

[douzef]

Bonjour,
Je me suis laissé tenter par l'achat.
Amitiés
Douzef

[ALAIN]

Bon achat, l'auteur Marc Saibène est un gage de sérieux; en outre les quelques pages à la fin sur les 1010 tonnes du type Le Fier sont un plus appréciable sur ces unités qui malheureusement n'ont pas été terminées, mais on servi de modèle pour les Audaz espagnols.

Alain