Bofors 40 mm

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Gouyette
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Bofors 40 mm

Message par Gouyette »

Bonjour, je cherche pour faire une maquette au 1/35, des photos sous tous les angles ou des plans du Bofors 40 mm CAS mod 51. A ma connaissance, ce modèle n'a équipé que la Marine. Les maquettes du commerce ne concernent que les modèles terrestres. Je ne veux rien à propos des modèles à 2, 4 ou 8 tubes, voire 16, pom pom Américains ou Anglais, seulement le CAS (Contre Avion Simple) qui est un 40L60 modernisé. Je joins un lien vers Net Marine et vers une photo montage.
http://www.netmarine.net/f/armes/40mm/index.htm
http://gouyette.free.fr/TEMPORAIRE/Montage_B40.jpg
D'avance, merci. A bientôt.

Gouyette
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SALIOU
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Message par SALIOU »

Bonjour,

Une piste de recherche, ce canon équipait les ex-PC américains affectés en Indochine à partir de 1951:

Image

Ici en opération au Tonkin...

Je regarde si je trouve des photos plus précises.

Voir aussi les EC classe ADROIT.

Sur ce lien des photos des pièces du Gustave Zédé:

http://ancienduzede.free.fr/Armement.htm

Sinon sur Google on en trouve des caisses....

A+,

Pierre
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Gouyette
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Message par Gouyette »

Salut Saliou, merci pour m'avoir répondu si vite. J'attends avec impatience le résultat de tes recherches. J'ai cherché tous les jours ou presque pendant plus de trois semaines. J'ai trouvé des photos très détaillées mais de modèles terrestres. Le lien que tu m'as fourni m'est connu, je suis le webmestre de ce site.
A chaque fois qu'une idée de recherche nouvelle me passe par la tête, je cherche et toujours rien de nouveau. C'est pour ça que j'ai lancé une demande de recherche. Les 175 Anciens du Gustave Zédé retrouvés ne m'ont rien envoyé. Ca ne devait pas faire partie des photos qu'ils avaient envie de faire. C'est mon cas, j'ai dû en faire trois photos en tout et pour tout.
A bientôt et merci.
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SALIOU
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Message par SALIOU »

La question obtiendrai peut-être plus de réponses ici:

http://netmarine.net/phpBB/viewforum.php?f=5
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Gouyette
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A Saliou Bofors 40

Message par Gouyette »

Salut Saliou, j'ai fait une recherche (bofors 40) sur tout le forum et je n'ai rien trouvé d'intéressant.
Dans ton précédent message, tu me disais de chercher sur le EC. Après le Gustave Zédé, j'ai embarqué sur l'Intrépide (EC) et j'ai pris plus de photos du 40 mm. C'était un modèle classique 40L60 manuel.
Je n'ai pas de chance. Mais j'ai de la patience.
Merci et à bientôt, peut-être.
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SALIOU
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Message par SALIOU »

Salut,

Ce que je te proposais c'est de poser ta question ailleurs sur ce forum où elle sera plus lu que sur ce fil plus confidentiel.

J'ai regardé ce que j'ai mais ce sont des modèles plus anciens que le 51.

Celui-là est anglais (HMS INTREPIDE):

Image

A+,

Pierre
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Gouyette
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A Saliou bofors 40

Message par Gouyette »

Salut Saliou, excuse-moi, je n'avais pas compris, j'ai la tête un peu à l'ouest (pour rester correct) en ce moment.
C'est très sympa de chercher pour moi. Dès que j'ai un moment, je vais poser ma question ailleurs sur le forum.
Bonne semaine. Amicalement.
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FLF-50
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Message par FLF-50 »

Bonjour.

Est-ce que vous cherchez ?

Image

JCC
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BRAI
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BOFORS

Message par BRAI »

Ayant embarque comme electricien sur le dc ALTAIR je sais qu il etait arme d un tel canon,si tu veux des photos va sur le site alabordache dans la rubrique batiments desarmes tu trouveras ta fortune (mais pas de mer).En esperant t etre util
Alain BRAI(ex qm1 fusible)
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SALIOU
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Message par SALIOU »

Bonjour,

Trouvé ici:

http://servir-et-defendre.com/viewtopic ... 11&p=33682

Un topo interessant sur le 40 Bofors:

Canon de 40mm Anti-Aérien modèle 1939 modifié 1955

Le canon de 40 L 60 Bofors

Avant même le début de la 2e Guerre Mondiale les armées britanniques et américaines adoptent pour leur défense anti-aérienne un matériel conçu par la firme suédoise Bofors, de calibre 40 mm et de longueur de tube 60 calibres (40L60). Sa vitesse initiale est de 850 m/s pour un obus de 890 grammes dont 68 grammes d’explosif. Le modèle d’origine est tracté et pointé manuellement par deux servants utilisant des grilles pour la correction de tir.
Dès 1936, l’Amirauté britannique équipe ce canon d’une commande électro-hydraulique qui permet des vitesses de pointage d’environ 20 degrés par seconde, ainsi que d’une commande à distance par poste optique et calculateur.
En 1942, les USA conçoivent pour ce canon une télécommande hydraulique plus rapide (environ 30 degrés par seconde).
Ce canon constitue le matériel majeur de l'artillerie sol-air des armées alliées pendant la 2e Guerre Mondiale et l'Armée Française en reçoit plus de 600 exemplaires lors de son rééquipement à partir de 1943.
Si la France n’a jamais fabriqué ni les armes ni les affûts de 40L60 elle obtint de Bofors, en contrepartie du versement de royalties, un droit d’utilisation et de maintenance, sans véritable licence au sens juridique. Ce droit d'usage concerne aussi bien les matériels terrestres que ceux installés à bord des bateaux de la Marine Nationale.
Bon nombre des canons de 40 AA en service dans les Armées françaises à la fin du conflit mondial sont équipés de télécommandes aux performances limitées.
L’équipement de conduite de tir consiste en un poste séparé, le PC-M5, et un groupe électrogène. Il ne permet pas de poursuivre des avions rapides, voisins de la limite sonique. Les puissances du groupe électrogène et des télécommandes limitent en effet les vitesses de pointage à la moitié de ce qu’il aurait été nécessaire.
Sur demande de l’Etat-major, le service technique de la Manufacture de Levallois (MLS) entreprend une modernisation, dite à deux pointeurs , puis une autre, à un pointeur, en
collaboration avec le CETI (Centre d’Etudes Techniques et d’Inventions) et avec la Précision Moderne.

La première modernisation (Cn 40 AA 39-52)

La mise au point de cette première version modernisée, dite "à deux pointeurs", commence en 1947 et comporte de profondes transformations :
- élimination de la conduite de tir,
- modification du groupe électrogène permettant son démarrage depuis l'affût,
- transformation des groupes de télécommandes,
- transformation des chaînes de pointage des télécommandes américaines pour venir en assistance au pointage selon un principe développé par le Massachussets Institut of Technology (MIT) pour les postes de pointage de calculateurs d’armes de 40 mm et 90 mm. Ce pointage dit "aidé" consiste en une addition, sur un différentiel, du mouvement venant du volant de pointage en position et du mouvement à vitesse variable venant d’un variateur de vitesse. Cette organisation permet d’obtenir des vitesses angulaires de poursuite de 40 degré par seconde en gisement, et des vitesses de ralliement approchant 80 degrés par seconde.
- la correction de tir est réalisée et fournie par un correcteur Le Prieur-Ricordel, grâce à l’affichage par le servant correcteur de la vitesse estimée de l’avion et de la direction de son vecteur vitesse.

Les vitesses de pointage obtenues imposent la mise en place d'un casier de pré-approvisionnement des chargeurs de quatre coups sur la plateforme tournante, le canon étant chargé manuellement. Quatre servants prennent place sur la plateforme : deux pointeurs, un correcteur et un chargeur.

Après des essais très poussés, le matériel est adopté sous la dénomination de 40 AA 39-52 et la modernisation appliquée, entre 1951 et 1954, à plus de 200 affûts munis, à l'origine, de télécommandes américaines.
A la même époque, des approvisionnements de rechanges permettent de renouveler les pièces d’usure (tubes des canons, etc. ….)

La deuxième modernisation (Cn 40 AA 39-55 T1)

La première modernisation est appliquée à tous les matériels de 40L60 dits "modernes", c'est-à-dire pourvus – dès l'origine - d’une télécommande. Il reste dans les réserves de l'Armée de Terre plus de 400 affûts qui en sont dépourvus.
Dès 1952, la Manufacture de Levallois est chargée d’étudier leur modernisation. Les progrès de l'hydraulique permettent la suppression d'un des deux pointeurs grâce à la mise au point d'un système de pointage directement dérivé de celui du char léger AMX13. L'emploi d'un correcteur de visé performant rend inutile la présence du correcteur. Ne reste donc sur la plateforme qu'une équipe de deux hommes : un pointeur et un chargeur.
La STAT se montre très intéressée par le projet mais demande le remplacement du viseur Reille-Soult par un correcteur Le Prieur-Ricordel dérivé de celui des Cn 40 AA 39-52, permettant au pointeur d’assurer la correction du tir. L'équipe en plateforme reste donc de deux servants.
Un moteur Bernard de 5CV, placé sur la partie tournante, entraîne deux pompes à débit variable commandées par la "bête à cornes" du pointeur. Les moteurs hydrauliques sont fixés directement sur les pointages existants. Ceux-ci atteignent désormais 100 degrés par seconde en gisement et 50 degrés par seconde en site.
Après de nombreux essais, la modification est adoptée et les pièces modifiées sont mises en service sous la désignation de Cn 40 AA 39-55 T1.

Le correcteur Le Prieur-Ricordel

Le correcteur LPR (Le Prieur-Ricordel) est conçu et utilisé avant 1939. Il est produit par la société La Précision Moderne.
Le principe consiste à reproduire homothétiquement le polygone gauche de l’espace dont les sommets sont :
la pièce d’artillerie P,
l’avion actuel A0,
l’avion futur A,
l'intersection A' de la verticale passant par A avec l’axe du canon, de sorte que A’A représente
"l’abaissement balistique" du projectile.

Ce polygone, matérialisé par des tiges métalliques, est monté sur la masse oscillante, le segment PA’ étant fixé sur une poutre solidaire du canon. Sa longueur est donc fixée et il en résulte que le facteur d’homothétie est proportionnel à l’inverse de la distance de la pièce à l’avion futur, grandeur a priori inconnue, ce qui implique des approximations qu’il serait trop ardu de détailler.
L’avion est représenté par une image solidaire d’un plateau, et le pointeur-correcteur doit :
d’une part aligner ce symbole parallèlement à l’avion qu’il observe,
d’autre part afficher la vitesse estimée de cet avion.
Le plateau est maintenu fixe en direction dans l’espace par des systèmes de contre rotation en azimut et en site, de sorte que l’orientation estimée de la trajectoire de la cible n’a pas à être retouchée, du moins si celle-ci évolue en ligne droite, suivant l’hypothèse habituelle du tir anti-aérien.
L’abaissement balistique est introduit grâce à un camoïde et il est aussi possible de prendre
en compte l’effet du vent.
Les éléments ainsi fixés, le tireur suit l’avion dans sa lunette, et les déformations du polygone font que le canon se pointe, non parallèlement à la lunette, mais bien vers l’avion futur corrigé de la hausse.
Les férus de mathématiques pourront se reporter aux travaux de Marcel DERAMOND pour une description plus précise et une discussion sur les approximations faites.

Source :
LES ARMEMENTS DE DEFENSE ANTI-AERIENNE PAR CANONS ET ARMES AUTOMATIQUES
par les ingénieurs généraux René LESAVRE et Michel de LAUNET
Centre des hautes études de l’armement
Division Histoire de l’armement
2007
Pierre

"Rame, rame, rameurs, ramez
on avance à rien dans c'canoë...
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