l y a 50 ans aujourd'hui, l'abordage de la Galatée et du Maria van Riebeeck en rade de Toulon
Publié : 20 août 2020, 14:10
Rentrée d'essais en mer dans la journée du 15 août, la Galatée appareille le 20 pour de nouveaux essais. Resté en rade extérieure de Toulon pour procéder à un échange de personnel en fin de journée, le navire est mis en tenue de navigation pour rallier la route normale de sortie du port, à la suite d'un ferry local, aux alentours de 20 h.
Sous marin Galatée, l'abordage du 20 août 1970
La Galatée échouée au pied du Cap Cepet
Le radar en panne, la Galatée se prépare à plonger quand l'officier de quart annonce un sous-marin étranger à proximité. Un choc violent intervient quelques secondes plus tard : le SAS Maria van Riebeeck (en), battant pavillon sud-africain vient d'aborder la Galatée. Une voie d'eau importante est ouverte à l'arrière, et un problème de communication fait que les groupes électrogènes continuent de fonctionner, mettant le bord en dépression : la plupart des marins s'évanouissent par anoxie. Trompé par un baromètre annonçant à tort une situation de surpression, le commandant, vu la gîte de 10°, l'assiette à 5°, et la voie d'eau qui envahit l'arrière, prend la décision de faire échouer le navire. Lorsque celui-ci gîte et menace de se déséchouer, il est amarré à des rochers. L'équipage, qui compte 6 blessés, est alors évacué. Quatre d'entre eux ne pourront être ranimés, et deux membres d'équipage sont également décédés lors de l'inondation du poste arrière.
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Alain
La Galatée échouée au pied du Cap Cepet
Le radar en panne, la Galatée se prépare à plonger quand l'officier de quart annonce un sous-marin étranger à proximité. Un choc violent intervient quelques secondes plus tard : le SAS Maria van Riebeeck (en), battant pavillon sud-africain vient d'aborder la Galatée. Une voie d'eau importante est ouverte à l'arrière, et un problème de communication fait que les groupes électrogènes continuent de fonctionner, mettant le bord en dépression : la plupart des marins s'évanouissent par anoxie. Trompé par un baromètre annonçant à tort une situation de surpression, le commandant, vu la gîte de 10°, l'assiette à 5°, et la voie d'eau qui envahit l'arrière, prend la décision de faire échouer le navire. Lorsque celui-ci gîte et menace de se déséchouer, il est amarré à des rochers. L'équipage, qui compte 6 blessés, est alors évacué. Quatre d'entre eux ne pourront être ranimés, et deux membres d'équipage sont également décédés lors de l'inondation du poste arrière.
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Alain