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Bonjour et respect aux sous-mariniers de la part d'un "aviateur" !!

J'ai une enveloppe de courrier "par avion" oblitérée le 24 mai 1939 à Pointe Noire au Congo à destination de la France où elle est arrivée arrivée le 2 juin 1939 : Elle porte le cachet sur 2 lignes "sous-marin SURCOUF" ainsi que le cachet rond "Marine Française Service a la mer"

Le Surcouf était en mission de propagande dans la région et mon interrogation porte sur le moyen d’acheminement du courrier vers le bureau de poste de Pointe Noire ... : sans doute par un canot utilisé pour l'avitaillement du Surcouf et le débarquement de l'équipage ...

MAIS ... j'imagine ... que ce pli fut transporté lors d'un vol de démonstration de l'avion sorti des soutes du le Surcouf ...! le Marcel Besson MB 411
Ce relais entre 2 avions pour un courrier provenant d'un sous-marin serait un événement unique !!! qui emplirait de joie mes amis aérophilatélistes

Qui peut m'aider (sans me traiter de fou ...!)

Merci d'avance

Salut à Tous,

Le Surcouf est en escale à Pointe-Noire du 20 au 31 mai 1939, votre document a simplement emprunté la voie de la poste navale, grâce à la diligence du vaguemestre du bord (timbre du "service à la mer").
L'emploi de "mission de propagande", pour une escale en territoire français, a un coté déplacé aux vues des évènements qui se déroulerons quelques mois plus tard.

Cordialement

Merci pour les précisions apportées et la rapidité de réponse
Je suis preneur d'autres informations sur la présence à Pointe Noire et sur l'usage du MB 411


Cordialement

Bonjour à tous.
Le transport d'un courrier "Poste Navale" par voie postale aérienne n'a rien de très exceptionnel et comme le Surcouf embarquait un hydravion, il l'est encore moins, surtout que dans le cas présent le Sous-marin étant en escale à Pointe-Noire, il n'avait pas besoin d'utiliser son MB pour acheminer le courrier à terre.

Salut à Tous,

Etes-vous sûrs Messieurs de l'utilisation de l'avion embarqué à des fins domestiques du bord ? L'aviation embarquée avait me semble t-il un rôle d'observation. Comme l'écrit mon papa pour justifier cette présence, dans une critique sur l'utilité du G.-L. à bord de l'Emile Bertin " . . . par l'obsession permanente du marin de voir au delà de l'horizon.".

A partir de ma liste de commandement du Surcouf, j'ai passé en revue les biographies des officiers susceptibles d'être présents à bord lors de cette escale, notamment le CV Le Gouic, commandant du bâtiment et de l'EV1 Brunel, le pilote de l'avion*, aucun texte ou document iconographique n'y est signalé.

* Un des rare officiers de marine titulaire du certificat d'aptitude à la navigation sous-marine (CANSM) et du brevet de PILAV.

Cordialement,