Dragueur (puis Patrouilleur) Mercure
Dernier dragueur construit en France, il n'est fabriqué qu'à 7 exemplaires (tous construits aux CMN) dont 6 pour la marine allemande alors en reconstruction. A cette époque, la Marine nationale est largement dotée en unités de guerre des mines et le développement de sonars modernes commence à supplanter le dragage. Cette unité, tenant compte de l'expérience acquise avec les précédentes séries, fait l'objet de nettes améliorations notamment en matière d'amagnétisme, de sécurité du personnel et disposition des équipements de dragage. Mercure est considéré comme le dragueur le plus abouti construit en France. Après quelques années d'activité à Brest au sein de la 23ème division de dragueurs (comprenant également 4 dragueurs D type Sirius) il est mis en réserve et placé sous cocon à Cherbourg. Entre 1979 et 1980, il est transformé en patrouilleur d'assistance aux pêches par DCN Cherbourg. Les principaux travaux d'adaptation portent sur le remplacement des moteurs de propulsion Mercedes-Benz par des MGO, le débarquement des installations de dragage, l'amélioration des locaux-vie, l'amélioration des équipements électroniques (transmissions, mise en place du radar de navigation Decca 1226…), mise en place d'équipements spécialisés d'assistance et de sauvetage. Sa silhouette est largement modifiée par la construction de locaux sur la plage arrière (infirmerie, chambres OMS…). Au milieu des années 80, à l'assistance s'ajoute la police des pêches. On est en plein conflit ouvert avec les pêcheurs espagnols. L'intensification des missions conduira l'Etat-Major de la Marine à créer comme sur d'autre unités de servitude, un 2ème équipage. Après plusieurs années de stationnement à La Pallice, c'est à Lorient qu'il termine sa carrière, le 27 avril 1991, remplacé dans ses fonctions par le Grèbe.
Texte Franck Dubey pour Net-Marine © 2002.
Copie et usage : cf. droits d'utilisation
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mis
sur cale en janvier 1955 aux 
