Histoire et actualités du patrouilleur La Glorieuse

Juin-juillet  2009 : Mission au Tonga – Sauvetage du voilier Carenza
En juin,
La Glorieuse met le cap au sud vers Vava'u, l'archipel le plus nord du royaume des Tonga. Le patrouilleur accoste au quai de Neiafu, le patrouilleur tongien Savea vient s‘accoster à couple. Au départ de l‘archipel des Vava‘u des exercices commun ont lieu qui emmène La Glorieuse vers Nuku'Alofa. Le dimanche en escale permet de découvrir quelques particularités de l'île de Tongatapu … presque déserte. Le 30 juin 2009, La Glorieuse fait face depuis deux jours à une mer déchainée avec des creux dépassants parfois les cinq mètres, quand retentit l'appel de détresse d'un voilier, le Carenza, relayé par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage néo-zélandais. Le message fait état d'un voilier dont le mât aurait cédé en plein milieu du Pacifique à plus de 300 nautiques au Nord d‘Auckland. Le patrouilleur, se déroute alors vers la position indiquée par le message de détresse. Huit personnes sont à bord du bateau à la dérive, un couple et leurs six enfants âgés de 6 à 19 ans. Le lendemain matin, 1er juillet, avec une mer toujours aussi formée, La Glorieuse met son embarcation à l'eau et effectue le transfert des naufragés à son bord. Le skipper décide de couler le Carenza, pour éviter de provoquer l'endommagement voire le naufrage d'un autre bateau qui viendrait à le heurter. Emue par leur périple et par la perte de leur voilier mais contents et soulagés d'être tous ensembles réunis saints et saufs, l'équipage du Carenza regagne Auckland à bord de La Glorieuse le 2 juillet.


Avril 2009 : Mouillage en baie de Kouaoua
Le 29 avril 2009,
La Glorieuse mouille en baie de Kouaoua, mais dans une eau sombre, au pied d‘une immense mine de nickel, qui creuse les vertes montagnes alentours et fait apparaître la terre rouge, caractéristique du paysage calédonien. Une délégation de l'équipage visite la mine mine qui offre du travail aux onze tribus alentours, à des personnes de toute la Calédonie, et qui fait venir des experts du monde entier. Ainsi une ville entière s‘est bâtie autour de la mine, et nous sommes heureux d‘accueillir à bord, le temps d‘un barbecue et d‘une visite, les enseignants, les gendarmes, et quelques employés et géologues ainsi que le directeur de la mine de la SLN. Une agréable façon de renforcer le lien avec le monde civil. Après ces réjouissances, le directeur a ensuite organisé pour nous une visite de la mine. C‘est à bord d‘un puissant minibus 4x4 que les marins, en tenue et casque de protection, sont invités à découvrir les immenses étendues exploitées, les impressionnants engins qui « raclent » les montagnes, et la « serpentine », un tapis roulant de 11 km de long qui zigzague entre les montagnes pour acheminer la précieuse latérite vers les cargos accosté au terminal minéralier dans la baie. (P400 La Glorieuse 04/05/09)


Janvier-février 2009 : Escale et aide humanitaire aux îles Salomon
C'est sous l'eau que
La Glorieuse accosteà Honiara (Salomon). Le ciel se montre clément pour le cocktail du bord, le 30 janvier. Un chaleureux barbecue a lieu le lendemain à l'ambassade d'Australie.Les pluies qui n'ont pas cessé durant l'escale se sont révélées être particulièrement destructrices. En effet, en trois jours, elles ont coûté la vie à une dizaine de personnes, autant étant portées disparues. Rapidement, les voies de communication avec les villages isolés sont devenues impraticables. Deux ponts ont été emportés et les maisons et les cultures de centaines de personnes ont été complètement détruites, emportées par les coulées de boue et les crues des rivières. Devant ce bilan catastrophique, le commandant de La Glorieuse a proposé l'aide de l'équipage du patrouilleur pour venir en aide aux sinistrés. Un accord rapide des autorités a donc permis au bateau d'appareiller pour apporter sur place de l'eau, des vivres, ainsi que des médicaments provenant du bord, avec l'aide de policiers du pays.


Novembre 2008 : Nouvelle mission scientifique
La Glorieuse a effectué dix jours d’une mission scientifique. Après une cérémonie du 11 novembre à Lifou, le patrouilleur a mis le cap sur Thio pour y embarquer une équipe de cinq scientifiques du Centre national de recherche scientifique. Tandis que l’équipe du CNRS échantillonnait plumes, coquilles, feuilles et autres fourmis, La Glorieuse a fait route vers le levant. Il s’agissait de monter la garde dans les confins nord et est de la ZEE calédonienne, en coopération avec un Gardian. Une courte escale à Port-Vila, en fin de mission, a par ailleurs permis de livrer du matériel à un détachement du Rimap-NC en mission humanitaire sur l’île d’Efaté. Le retour à Nouméa, via l’île Surprise pour récupérer les scientifiques qui y ont joué les Robinson Crusoé, a également permis au bâtiment de patrouiller le long de la côte ouest et de croiser plusieurs navires de pêche calédoniens. La Glorieuse est de retour à Nouméa le 3 décembre. (Source : Les Nouvelles Calédoniennes)


Octobre 2008 : Des ornithologues à bord
La Glorieuse est partie de Nouméa, le 20 octobre, avec deux techniciens de Météo France et deux membres de l’IRD (Institut pour la Recherche et le Développement) à bord. Les ornithologues, n’ont eu de cesse d’identifier et de dénombrer les oiseaux marins. Le patrouilleur mouille aux Chesterfield 24 heures, ce qui va permettre aux scientifiques de recenser les oiseaux nichant sur les îlots de sable, dont ils constituent les principaux habitants.


Septembre 2008 : Visite à Auckland
Le 11 septembre, La Glorieuse entre dans la baie d’Hauraki. Auckland apparaît au loin, dominée par ses gratte-ciels et la Sky Tower (une grande tour longiligne, la plus haute du Pacifique). Le chenalage du Rangitoto nous mène au port militaire. Après s’être occupée du bateau, une partie de l’équipage peut aller profiter d’Auckland, de ses magasins. Nous repartons vendredi midi pour la baie d’Hauraki, pour y conduire divers exercices d’entraînement avec des bâtiments australiens et néo-zélandais, ainsi qu’avec les sept marins de Singapour actuellement embarqués. (P400 La Glorieuse 13/09/08)


Mai 2007 : Escale à Sydney
Le patrouilleur La Glorieuse fait une escale à Sydney du 21 au 26 mai. Le jour de l'arrivée, le consul général de France à Sydney, M. Lionel Majesté-Larrouy, et le commandant, le capitaine de frégate Arnaud Berthet répondent aux questions des journalistes. Le public pourra visiter le bâtiment sur rendez-vous entre le 22 et le 25 mai.


Mai 2007 : Arraisonnement d'un navire de pêche illicite
Aperçu par le patrouilleur La Glorieuse le 11 mai à l’intérieur de la ZEE de la Nouvelle-Calédonie (partie ouest de la ZEE, au sud du récif des Chesterfield), le navire de pêche taïwanais Jin Chen 68 (ou Jing Chueng 69 selon d'autres sources), prend la fuite, refusant d’obtempérer aux ordres qui lui ont été intimés de s’arrêter. En raison des mauvaises conditions météorologiques, il est décidé d’opérer au lever du jour, avant que le bâtiment ne sorte de la ZEE. Le 12 mai, à 6h00, le bâtiment est arraisonné et fait l’objet d’une inspection complète qui met en évidence l’absence de bouées radio et d’hameçons à bord. L’identification et l’emploi du plan de fréquences des bouées radio ont permis de remonter jusqu’à la palangre située à 75 nautiques à l’intérieur de la ZEE, non loin du point de rencontre initial.


Avril 2007 : Les 20 ans de La Glorieuse et de La Moqueuse
Le 13 avril, la marine nationale en Nouvelle Calédonie fête le 20e anniversaire de l’arrivée à Nouméa des patrouilleurs La Glorieuse et La Moqueuse, affectés depuis 1987 à la base Chaleix. Ils y ont remplacé les patrouilleurs ex-dragueurs de mines La Dieppoise et de La Dunkerquoise. A l’occasion du 20e anniversaire de la mise en service en Calédonie des deux P400, les commandants de La Glorieuse, Arnaud Berthet, et de
La Moqueuse, Nicolas Vandebrouck, avaient convié à bord parents, amis, et personnes civiles travaillant avec les équipages. Les invités ont été accueillis vendredi soir sur un ponton recouvert d’un tapis rouge et paré de plantes vertes. Au programme : coktail, danses tahitiennes et réception à bord des deux bâtiments installés de part et d’autre du ponton, les deux étant reliés par des passerelles.



A quai à Nouméa, à l'occasion des journées du patrimoine (juin 2006).
Juillet 2006 : Missions à Suva puis Port Vila
La Glorieuse a fait escale à Suva (Fidji) après quatre jours de surveillance maritime en zone économique exclusive de Nouvelle-Calédonie et des îles Fidji. Après cette pause, elle a repris le cours de sa mission placée sous le signe de la coopération avec les Etats insulaires du Pacifique en matière de surveillance maritime. Elle a mis le cap sur Port-Vila, où l’équipage espérait pouvoir mener une patrouille conjointe avec son homologue vanuatais, le patrouilleur Tukoro. Les marins de La Glorieuse commémorent le 14 Juillet avec les représentants de l’Alliance française à Port-Vila.

Avril-juin 2006 : Missions de surveillance et exercice « Croix du Sud »
Depuis avril, suite au changement des turbos, La Glorieuse a retrouvé la mer et mérite son nom plus que jamais. Le bâtiment aura effectué plusieurs missions de surveillance maritime dans la ZEE Nouvelle-Calédonie et ailleurs, et aura pris la tête de la force d’opposition dans l’exercice interallié et interarmées « Croix du Sud 2006 ».


Décembre 2005 : Avarie de moteur
Au retour de la traditionnelle sortie des familles, le turbo du moteur bâbord présente des signes de faiblesse. Le bilan est lourd : mission en Nouvelle-Zélande prévue en janvier/février annulée et début d'une nouvelle période d'indisponibilité à l'issue incertaine.


Novembre-décembre 2005 : Mission de surveillance maritime
En route pour une mission de surveillance maritime d'un mois, La Glorieuse met le cap sur la Papouasie Nouvelle-Guinée où elle accostera à Madang, avant de repartir pour l'Australie (Cairns et Brisbane). Cette mission de coopération aura permis d'effectuer de nombreuses heures de surveillance maritime au profit des états voisins.


Octobre-novembre 2005 : Reprise d'activité
Après de longs mois d'indisponibilité consécutifs à son IPER, La Glorieuse retrouve enfin la mer et prépare ses premières missions. Des difficultés techniques rencontrées sur les groupes électrogènes, les réducteurs et les moteurs de propulsion auront marqué cette première tentative d'entretien majeur sur le territoire calédonien. Après la relève de la moitié de l'équipage au mois d'août et la participation au stage MECO annuel, La Glorieuse laisse en tout cas ses soucis derrière elle.


Novembre 2004 - Janvier 2005 : Carénage à Nouméa
La remise à niveau de La Glorieuse représente un marché global de 3 millions d’Euros.
Le travail le plus délicat était celui du retrait, par précaution, d’une peinture des fonds contenant de l’amiante. Ce décapage a été réalisé par Pacifique amiante service, une entreprise calédonienne spécialisée. Ont aussi travaillé sur le bateau Cegelec-Endel (Montalev), Mgc (Maintenance générale calédonienne) et EPC (Entreprise de peinture calédonienne). Les travaux sur le patrouilleur ont débuté mi-septembre à quai sur le Port autonome, dans la zone proche des remorqueurs. Un dispositif de bureaux et d’ateliers a été disposé sur le quai, constituant une annexe de la pointe Chaleix. Le travail sur les œuvres vives a nécessité la mise à terre de La Glorieuse sur la cale de halage de Nouville où elle se trouvait encore en décembre, en cours de peinture. La remise à l’eau a eu lieu fin décembre. Les travaux sur le bâtiment vont se poursuivre pendant encore au moins un mois au Port autonome.



Arraisonnement du Feng Rong Shang (janvier 2004).
Février 2004 : De l’aide pour le Vanuatu
Au Vanuatu, où le passage du cyclone Ilvy a occasionné d’importants dégâts matériels, 14 tonnes de matériel d’aide de première urgence ont été expédié. La moitié du stock de matériel d’urgence entreposé à la Tontouta dans le cadre de cet accord de coopération a été chargée sur La Glorieuse, partie le 1er mars de Nouméa et qui devrait atteindre Port-Vila dans les deux jours. (Nouvelles Calédonniennes)

Janvier 2004 : Encore un pirate
Le 16 janvier, un Gardian, surprend en action de pêche illicite un palangrier taiwanais à 110 nautiques dans le sud-est de l'île des Pins. La Glorieuse appareille. 24h de course poursuite plus tard, l’interception a lieu à moins de 30 nautiques de la limite sud de la ZEE. Une équipe de visite prend possession du navire de pêche et signifie l’ordre de déroutement sur Nouméa. Le 19 janvier, le Feng Rong Shang entre dans le lagon escorté du patrouilleur et de la vedette de gendarmerie maritime. (Brèves MN)


Janvier 2004 : Le Jacques Cartier à la rescousse de La Glorieuse
Début janvier 2004, d'importantes fuites de gaz au niveau du collecteur d'échappement de la cheminée babord de La Glorieuse avait été détectées. En cause la rupture de la boulonnerie. Avec l'aide de la grue du Jacques Cartier, le silencieux est débarqué, et une équipe de la base navale de Nouméa effectue la réparation. Le 28 janvier, un problème similaire est découvert sur tribord. Des moyens lourds seront alors mis en place pour permettre au patrouilleur d'appareiller le 24 février.


Novembre 2003 : Arraisonnement d'un palangrier pirate
Un Gardian détecte deux palangriers étrangers à proximité des récifs d’Entrecasteaux le 27 novembre. La Glorieuse qui se dirigeait vers Ouvéa est dérouté, arrive sur zone le lendemain. Aucune infraction n’est constatée sur le premier bateau (San Shen 068), l’autre navire, le San Sheng n°168, profite de la nuit pour s’échapper. Il est localisé par le Gardian. Comme le fuyard poursuit sa route sans répondre aux appels radio, le Gardian largue sur l’avant un mur de fumigènes pour lui signaler qu’il doit s’arrêter et entrer en contact, mais sans succès. Ce n'est que le 28 novembre, à 18 heures, à l’injonction de La Glorieuse, qu'il est stoppé. Le palangrier, les soutes remplies de poisson, sera dérouté vers Nouméa. (Source : Les nouvelles Calédoniennes, Brèves MN)


Mars 2003 : Les ravages du cyclone Erica
Erica, pour certains le pire cyclone du siècle, a frappé de plein fouet la Nouvelle-Calédonie le 14 mars. Le Jacques Cartier, mouillé en baie de Prony, ses deux moteurs en fonction, chassera sur plusieurs centaines de yards tout en enregistrant un vent établi à 70-75 noeuds et des rafales à 94 noeuds. La Glorieuse, à l'abri en baie d'Ire, affronte les assauts du vent et chasse de 200 yards. Heureusement les deux bâtiments ne subissent pratiquement pas de dommage et les équipages en sont quitte pour une belle frayeur.


Mars 2003 : Escale à Sydney - Hommage à Nicolas Baudin
La Glorieuse
a fait escale en mars à Sydney. Le bâtiment a participé aux cérémonies commémoratives en hommage à Nicolas Baudin, premier explorateur du littoral ouest et sud de l'Australie (1800). La présence de M. Michel Rocard, ancien 1er Ministre et président de l'association Terra Australis a donné plus d'éclat à la cérémonie.


Février 2000 : Omelette géante à Lifou
Cette mission de surveillance a commencé par l'embarquement à Nouméa d'une poêle géante de 3 mètres de diamètre, propriété de la "confrérie de l'omelette géante de Dumbéa". La Glorieuse avait entre autres pour mission de patrouiller dans la zone des îles Belep dans le grand lagon nord. Après 5 jours de mer, le patrouilleur est arrivé dans le petit port de We sur l'île de Lifou pour y débarquer son important ustensile.
Les marins ont été conviés aux festivités de Luciela 2000 qui ont commencé par la signature du jumelage entre Lifou et Dumbéa. On pouvait y deguster des spécialités culinaires accompagnés de la célèbre bière du pays Number One. A l'issue de l'élection de Miss Luciela 2000, les chevaliers de la confrérie de l'omelette géante de Dumbéa, accompagnés du cuisinier de
La Glorieuse, ont sacrifiés des milliers d'oeufs pour confectionner une omelette savoureuse. Le retour de la poêle sur la plage arrière du patrouilleur marquait la fin de cette mission de surveillance maritime un peu particulière. (Cols Bleus n°2522 du 18 mars 2000 / photo Marine nationale)



Dépôt de gerbes au monument aux morts par Bernard Marantet, maire de Dumbéa et le LV Yann Lefébure, commandant La Glorieuse.

28 janvier 1999 : Dumbéa parraine La Glorieuse
Le patrouilleur
La Glorieuse vient de s'ancrer à son nouveau port d'attache de Nouvelle-Calédonie... Ville phare du «Caillou», rayonnante par son dynamisme et sa volonté de s'ouvrir sur le monde extérieur, Dumbéa est devenue la ville marraine de La Glorieuse le 28 janvier 1999 au cours d'une belle cérémonie à la mairie de la ville. L'équipage au grand complet, les familles, le maire, de nombreux élus locaux et membres d'associations se sont retrouvés pour célébrer l'événement. Après un dépôt de gerbes au monument aux morts, le maire de Dumbéa et le commandant de La Glorieuse ont chacun pris la parole pour exprimer leur joie et leur confiance en ce parrainage. Un pot de l'amitié a ensuite permis à chacun de se rencontrer. Déjà jumelée avec les villes de Fréjus, Punaauia (Tahiti) et Granby (Québec), la population de Dumbéa attache de l'importance à établir des liens, à les entretenir et les resserrer. La Glorieuse est à présent attachée à cette ville. Les prochains rendez-vous sont déjà pris : rencontres sportives, journée à la mer, et cocktail à bord de La Glorieuse en l'honneur de cet événement. (Cols Bleus n°2476 du 6 mars 1999 / Photo Marine nationale)



De gauche à droite : SE M.Moreau (ambassadeur de France au Vanuatu), le CC de Beaucorps (cdt Jacques Cartier), M. Jimmy et son épouse (vice-premier ministre) et le LV Yann Lefébure, commandant La Glorieuse.

Décembre 1998 : Escale au Vanuatu
À la fin de l'automne dernier, le patrouilleur
La Glorieuse appareille de Nouméa pour rejoindre le batral Jacques Cartier devant Port-Vila, capitale du Vanuatu. Les deux bâtiments, avec leurs équipages, ainsi qu'une section du Régiment d'infanterie de marine du Pacifique (Rimap) embarquée sur le batral, sont attendus pour une escale de quelques jours. Le gouvernement du Vanuatu s'attache à maintenir d'excellentes relations avec la France.
Afin d'entretenir ces relations, les deux bâtiments ont offert le premier soir d'escale un coquetèle qui a réuni une centaine d'invités extérieurs - dont le vice-Premier ministre, ainsi que plusieurs ministres - sur la plate-forme hélicoptère du Jacques Cartier. En plus de la délégation française, était invitée une section de la Vanuatu mobile force avec leur musique. Les bâtiments ont ouvert leurs portes au public et un match de football a opposé l'équipe de la police locale à une formation militaire française. Au terme de cette escale,
La Glorieuse a effectué divers exercices avec son homologue vanuatais : le patrouilleur Tukoro. Cet unique patrouilleur, offert par la Marine australienne, a pour mission la surveillance des eaux territoriales du Vanuatu. (Cols Bleus n°2470 janv. 1999 - photo Marine nationale)

Octobre 1998 : Exercice Exia Sud 98 - Les grandes manoeuvres en Nouvelle-Calédonie
Le scénario de la manoeuvre a plus ou moins été bâti autour de "faits vécus" : l'intervention d'une force d'interposition qui va chercher à éviter que ne se produise ce qu'il est désormais coutume d'appeler "une épuration ethnique". Le bon déroulement de l'exercice n'a été rendu possible que grâce au déploiement d'imposants moyens terrestres, maritimes et aériens. Ont notamment participé à EXIA SUD 98 plusieurs compagnies du RIMaP/Nouvelle-Calédonie, dont une compagnie TAP, un escadron de reconnaissance et d'appui (composé de 3 pelotons d'auto-mitrailleuses légères et d'une section de mortier lourd), et deux compagnies du 42e BCS. La Marine a mis en place le patrouilleur P400
La Glorieuse, le Batral Jacques Cartier, un chaland de transport et une escadrille à deux Gardian. Les moyens air étaient pour leur part composés d'une cellule de quatre Puma SA 330 et un Fennec AS 555, ainsi qu'une cellule à 2 CASA CN 235.Un escadron de Gendarmerie mobile et une cellule PC ont également pris part à la manoeuvre. EXIA SUD 98 a aussi fait appel à un renfort Guépard, en l'occurence une compagnie de 65 hommes du RIMaP de Polynésie francaise, soit au total, plus de 2300 personnes.(... ...) . La montée en puissance de la Force multinationale de protection du Pacifique sud s'est poursuivie par le déploiement des troupes embarquées à bord du Jacques Cartier. Celles-ci ont alors entrepris de ratisser la région, en l'occurence un terrain plutôt hostile, inhabité et ce faisant, totalement démuni de réels points de repère. (... ...) Pour la première fois depuis très longtemps, en effet, de nombreux observateurs australiens et néo-zélandais ont été invités à suivre toutes les phases critiques de la manoeuvre sur le terrain. Ils ont, ainsi embarqué à bord du Batral Jacques Cartier et de La Glorieuse. (Armées d'Aujourd'hui n°236 dec 98)


[Sommaire P400 Glorieuse]. [Sommaire Marine nationale]