Les
bâtiments ayant porté le nom de La Capricieuse
Six bâtiments
ont porté ce nom.
Le premier bâtiment
à porter le nom de Capricieuse fut une frégate.
Entrée en service en 1779, elle eut une carrière très brève.
Le 5 juillet 1780, le capitaine Lebreton de Ransanne commandant la frégate la
Capricieuse, en croisière sous le cap Finisterre, fut chassé par deux
bâtiments qu'il avait vainement cherché à éviter et dont il ne put apprécier
la force qu'à 10 heures du soir. C'étaient les frégates anglaises Prudente
de 44 canons, commandé par le capitaine Waldegrave, et Licorne
de 40 canons, commandé par le capitaine Cadogan.
A 11h30, la première fut en position d'engager le combat; une heure trente
plus tard, la Licorne soutenait sa compagne. La lutte la plus acharnée
durait depuis 5 heures, lorsque le lieutenant Cherval prit le commandement de
la Capricieuse : le capitaine de Ransanne et le lieutenant de Chappelle-Fontaine
avait été tués; le lieutenant Cherval était blessé.
Les mâts et le grément de la frégate française étaient hachés,
les canons étaient presque tous démontés; enfin, elle coulait bas : son pavillon
fut amené. Les Anglais en avaient à peine pris possession que le grand mât et
le mât de misaine s'abattirent. Les capteurs ne jugeant pas pouvoir tenir la
Capricieuse à flot, y mirent le feu. Les frégates anglaises avaient de
nombreuses et graves avaries.
La deuxième Capricieuse
fut elle aussi une frégate.
Lancée à Lorient le 20 novembre 1786, elle portait 26 canons de XII (36 canons
de XVIII, VIII et VI, selon certaines sources).
Armée en septembre 1787, elle se signala par une agitation de l'équipage en
1790 et 1791. Par la suite, elle effectua deux voyages aux Antilles, puis fut
engagée à Paimboeuf, Saint-Nazaire et Nantes contre les Vendéens révoltés. Le
28 septembre 1793, la Capricieuse fut rebaptisée La Charente (neuvième
du nom). Elle fit naufrage le 10 novembre 1799 (?) en s'échouant sur un banc
à Kernevel, à l'entrée de Lorient.
La troisième Capricieuse
est une tartane (aviso de 6 canons d'après Traude) (ex. La Carmagnole).
On parle d'elle de 1795 à 1800. On lui connait une mésaventure : "la chaloupe
armée et équipée de 16 hommes a été prise au golfe de la Maigre, l'isle de l'archipel,
par les Turcs lesquels ont été conduits au bagne de Constantinople dans le mois
de pluviose an VII (février 1799)".
Elle fut prise par les Anglais le 14 fructidor an VIll ( 1er septembre 1800)
à 60 milles dans le sud le Porquerolles alors qu'elle faisait route vers l'Egypte.
La quatrième Capricieuse
fut un brick-goëlette construit à Bayonne de 1825 à 1828. (longueur :
30 m; largeur : 8 m; Tirant d'eau : 5,40 m (?); Armement : 16 canons). Il était
l'un des douze « brigs » de 16 canons qui participèrent à l'expédition d'Alger.
Sa carrière s'acheva en 1836.
La cinquième Capricieuse
sera une corvette à gaillard construite et mise à l'eau à Toulon le 5
juillet 1849.
Longueur : 43,90 m; Largeur : 11,80 m; Tirant d'eau moyen : 4,90 m; Artillerie
: 2 canons de 30 à la première batterie, 2 canons obusiers de 16 à la deuxième
batterie; équipage : 254 hommes.
Armée
pour la première fois le 1er septembre 1849, La Capricieuse reste à Toulon
jusqu'au mois de mai 1850 quand elle reçoit l'ordre de rallier la station d'Indochine
; elle appareille le 28 mai, touche Teneriffe, Montevideo puis Conception le
29 juillet. Elle y mouille auprès de La Sérieuse à bord de laquelle sont
transbordés les 150 gardes-mobiles qu'elle aurait dû transporter à San
Francisco. Sa traversée du Pacifique va être marquée par des mouillages successifs
aux îles Gambier et aux Marquises en novembre, puis à Papeete et aux Carolines.
Après une étape de quelques jours consacrée aux observations scientifiques,
La Capricieuse repart pour Guam, Macao et Manille où elle mouille en
mai 1851. Au mois de juin elle remonte jusqu'à Shanghai puis regagne Manille
en décembre et entreprend ensuite une nouvelle campagne le long des côtes d'Indochine.
Elle atteint Singapour en janvier 1852 ; accompagnée du Cassini, elle prend
la direction de Batavia, puis revient vers les Philippines en passant par les
Moluques, reconnaissant au passage les côtes de Mindanao. Pendant la fin de
l'année 1852, La Capricieuse recommence l'expédition de l'année précédente le
long des côtes de Chine, mais au cours de l'année 1853, elle se borne à effectuer
deux missions à Wampoa. Ayant reçu l'ordre de revenir en France en passant par
La Réunion, elle lève l'ancre le 1er septembre et arrive à Toulon en mars 1854.
En 1855. La Capricieuse, avec le capitaine de vaisseau Belvèze, est envoyée
en mission au Canada dans le but de renouer des relations avec cette ancienne
colonie (où aucun bâtiment français n'avait paru depuis sa cession, en 1761,
à l'Angleterre) et d'y établir des rapports directs de commerce avec la France.
Le 16 janvier 1856, La Capricieuse appareille encore une fois de Toulon - ce
sera la dernière - pour se rendre à nouveau en Chine. Elle passe par Teneriffe,
touche Rio de Janeiro le 6 mars et arrive le 22 avril à Sirnon's bay qu'elle
quitte le 2 mai. Le 9 juin, elle franchit le détroit de la Sonde, le 12 celui
de Banca et mouille le 15 à Singapour d'où elle appareille le 29 juin pour le
golfe du Siam, près de Bangkok, qu'elle quitte le 21 septembre pour aller explorer
les côtes du Cambodge jusqu'au 7 octobre. Elle remonte alors vers Tourane où
l'attend la corvette à roues le Catinat et où elle mouille le 24 octobre
après avoir essuyé un typhon près des Paracels. Elle appareille le 7 février
pour se rendre à Macao et de là à Hong-Kong. Le 11 juin, La Capricieuse se rend
dans le nord avec l'aviso Marceau, mouille à Ning-Po et prend quelques
jonques de pirates qu'elle est obligée de couler ; elle ramène leurs équipages
à Macao après avoir touché Chin-Ai et Amoy.
Le 2 septembre, notre corvette repart de Hong-Kong avec la Durance, un
transport, pour aller à Shang-Hal où elle passe au bassin. Le 26 novembre, toujours
avec la Durance, elle fait route de nouveau pour Hong-Kong. Le 11 décembre,
remorquée par la corvette mixte Phlégéton, elle remonte jusqu'à Canton,
prend part à la prise de cette ville et y reste en station jusqu'à son départ
pour la France le 19 juin 1860, tandis qu'une partie de son équipage et presque
tous les officiers du bâtiment dont le commandant, le capitaine de vaisseau
Jules Collier, sont détachés à terre pour y tenir garnison.
Après avoir complété ses vivres à Hong-Kong, pris des malades de Macao, embarqué
des soldats d'infanterie de marine congédiables, elle fait route le 7 juillet
pour sortir des mers de Chine par le canal de Bachi, les détroits de Bougainville
et d'Ombay. Elle relâche dix jours à Amboine, en repart le 30 août et
mouille le 28 septembre à La Réunion qu'elle quitte le 10 octobre. Après une
escale au Cap du 30 octobre au 11 novembre, La Capricieuse coupe la ligne
le 29 de ce mois et mouille à Toulon le 31 décembre 1860.
Désarmée définitivement dans ce port en janvier 1861, La Capricieuse
est rayée des listes de la Flotte le 18 mars 1865. Elle sera démolie en 1868.
La
sixième Capricieuse est une canonnière de la même série que L'Audacieuse.
Prévue pour la protection des convois contre les sous-marins, elle sera, elle
aussi, après la guerre de 14/18, refondue en dragueur de mines. Construite à
Nantes et entrée en service en 1916, cette canonnière avait les caractéristiques
suivantes : Longueur : 60,20 m; Largeur: 6,80 m ; Tirant deau : 2,50 m; Déplacement
: 320 à 350 t; Propuision : vapeur (charbon) : 2 cheminées ; Vitesse maximum
: 15 à 17 noeuds à 1 800 Ch ; Rayon d'action : 3 000 milles à 10 nd, 1 600 à
vitesse maximum ; Armement initial: 2 x 100 mm.
Dès son entrée en service, La Capricieuse est affectée à la flottille de la
IVème Région maritime, et, de 1916 à 1918, elle patrouille dans la mer
Ionienne et la mer Égée et escorte de nombreux convois en Méditerranée orientale.
Le 1er avril 1924, elle rallie la Division navale du Levant, basée à Beyrouth
; elle fait de nombreuses missions sur les côtes de Syrie, à Çhypre, à Rhodes,
aux îles grecques et en Egypte. Cette sixième Capricieuse a été
condamnée en 1935.
(sources
: revue Marine n°130, la revue maritime nouvelle série juillet 1955,
notice du Service Historique de la Marine, Ordre n°6 EM3/REC du 4 février
1952)
L'aviso
La Capricieuse
La septième Capricieuse
fut un aviso de 1ère classe de 630 tonnes du type Élan. Mis sur
cale en janvier 1938 (tranche 1937) aux Chantiers Dubigeon à Nantes, lancé le
19 avril 1939, il entre en service le 10 janvier 1940.
Déplacement
: 640t
Dimensions (mètres) : 78.3 x 8.70 x 3.20
Vitesse : 20 nœuds
Armement : un canon de 105mm ou deux canons de 90mm, un canon de 40mm,
4 Oerlikons de 20mm AA, 4 mortiers, 2 grenadeurs.
Propulsion : 2 diesels Sulzer 2 temps, 2 hélices,
Puissance : 4000 CV
Equipage : 8 officiers, 92 hommes d'équipage.
A l'origine, il
pouvait aussi draguer les mines à orin à une vitesse de 14 à 15 nd. Dans la
carrière de cette Capricieuse, qui s'étend jusqu'en 1964, on peut distinguer
trois grandes phases :
- la guerre 39/45
- la guerre d'Indochine
- la campagne
dans le Pacifique Sud,
Ces deux dernières
étant séparées par une affectation de quelques mois en Afrique du Nord et un
séjour inactif d'un peu plus de trois ans à Dakar.
Au début donc,
cet aviso après avoir assuré, à partir du 10 janvier 1940, diverses missions
d'escorte entre Brest et l'Afrique du Nord, entre au bassin à Porthmouth le
23 mai suivant pour pose d'un Asdic : il ne sortira du bassin que le 30 juin.
Envahi le 3 juillet 1940 par les Britanniques, il sera alors armé par la Royal
Navy et cela pendant près de cinq ans. La Capricieuse, à cette époque,
effectue surtout des patrouilles et escortes en mer d'Irlande, mais est arrêtée
fin 1943 par un arbre d'hélice faussé.
Le 8 juin 1945, le White Ensign est remplacé par le pavillon tricolore. La
Capricieuse réintègre la Marine nationale et le 1er juillet quitte Greenock
pour arriver à Toulon le 7 de ce même mois.
Elle y entre en
grand carénage avant d'entamer la deuxième phase de sa carrière qui va durer
près de dix ans. Partie de Toulon le 25 janvier 1946 vers Saigon où elle arrivera
le 23 mars, c'est en effet le 18 septembre 1955 qu'elle appareillera pour la
dernière fois de Saigon cap vers Toulon où elle arrivera le 23 octobre.
Sa campagne sera coupée par trois grands carénages :
- le premier chez
Delmas et Vieljeux à La Pallice : début du carénage 27 mai 1947, retour à
Saigon le 15 mai 1948, après être passé le 9 avril à Bizerte et convoyé les
patrouilleurs Lotits et Tiare (destinés à Nouméa et Tahiti) de Djibouti à
Colombo;
- le deuxième
à Sidi-Abdallah (arsenal de Bizerte) du 3 février au 17 août 1950 ;
- le troisième,
à Uraga, au Japon, du 3 janvier au 28 juin 1953. Son retour vers l'Indochine
est marqué par la rencontre d'un typhon dans le détroit de Formose.
En Indochine, elle
fait de la surveillance maritime (SURMAR) dans le golfe du Siam et le golf du
Tonkin (où elle coule 66 jonques en avril 1961), devant les côtes de Cochinchine
et du Sud-Annam, sur le Bassac.
Elle participe à l'occupation de l'ile de Phu Quoc le 16 avril 1946, et le 5
octobre 1949, avec le Duguay Trouin, six autres bâtiments (dont 2 LCT),
deux commandos « Marine » et 800 hommes de l'armée de Terre, à la destruction
des salines de Phu-Nghe, du stock de sel et des 230 jonques qui s'y trouvaient.
Entre le 20 mars et le 20 avril 1954, pendant que se noue le sort de Dien Bien
Phu, elle opère en appui de l'opération « Atalante » à Qhi-Nhon, où elle se
retrouvera le 23 août. Elle passe les mois de septembre et octobre entre Nha-Thang
et Tourane, mais le 2 novembre, elle rallie Haïphong pour recueillir au large
du Delta les Vietnamiens fuyant la domination communiste, au total 4586 personnes.
De février à la mi-mai 1955, La Capricieuse patrouillera encore devant
les côtes du Nord-Annam et du Tonkin avant d'aller passer huit jours (du 10
au 18 juillet) à Hong-Kong. Comme on l'a déjà vu plus phaut, elle quitte définitivement
Saigon le 18 septembre pour arriver à Toulon le 23 octobre 1955. Du 7 décembre
de cette année jusqu'au 10 juin 1956, La Capricieuse va aller assurer
six mois de "Surmar" le long des côtes de l'est algérien, au sein
de la 5ème division d'avisos (Cdt Amyot d'Inville, Cdt de Pimodan,
La Boudeuse, L'Élan, et elle-mème), basée sur Oran/Mers el-Kébir.
Après un rapide passage à Toulon, le 12 juin, elle fait route sur Dakar où elle
arrive le 16 juillet 1956. Commence alors le 2 août un carénage qui, après
essais, sera suivi. le 20 avril 1957, d'une mise en réserve dans ce port.
Elle réarme à partir
du 1er décembre 1958 et le 25 septembre 1959 quitte Dakar pour la dernière phase
de sa vie : sa campagne dans le Pacifique Sud.
La Capricieuse arrive à Papeete le 14 novembre 1959, sa traversée ayant
été coupée d'escales à Cayenne, Fort-de-France, Balboa, aux Galapagos et à Nuku-Hiva
(aux Marquises). Pendant un peu plus de quatre ans, elle va alors couper son
temps entre le Pacifique Sud-Est, basée sur Papeete et le Pacifique Sud-Ouest,
basée à Nouméa. Comme il n'y a pas encore à Papeete de moyens de carénage pour
un bateau de cette taille, elle va caréner à Sydney en juin 1960, mai 1961,
avril 1962 et mars 1963.
Ses transits l'avaient, pendant cette période, fait passer par Wallis et Futuna.
Elle sera allée en Tasmanie en mars 1961. Elle aura visité les Nouvelles-Hébrides,
les Marquises ( 1962), les Australes (1961), les Tuamotu (en 1961 et 1962),
les Gambier (séjour à Mangareva du 13 au 15 octobre 1962) et, bien sùr, Raïatea
dans les îles de la Société (îles-sous-le-Vent).
Finalement La Capricieuse
sera condamnée le 15 septembre 1964 et vendue le 12 avril suivant pour 60 000
francs.
Les commandants
de l'aviso-dragueur La Capricieuse
|
CC
EYNAUD (J.A.M.) |
8
juin 1945 |
CC
CHAZEREAU (L.P.L.) |
31
juillet 1946 |
CC
TREMENBERT (E.L.M.) |
20
novembre 1947 |
CC
DELAPLACE (R.G.) |
14
avril 1949 |
CC
RITTI (P.A.G.) |
7
septembre 1950 |
CC
FLICHY (G.R.M.) |
31
octobre 1951 |
CC
JANNOT (M.E.R.) |
11
novembre 1952 |
CC
DELAHOUSSE (P.O.L.) |
16
décembre 1953 |
|
CC
DEVIE (P.F.M.) |
9
décembre 1954 |
CC
CARRON (P.J.) |
18
mai 1955 |
CC
MOREAU (J.M.L.J.) |
9
septembre 1956 |
CC
DEVIENNE (J.R.) |
29
décembre 1958 |
CC
GITTON (J.S.J.) |
1er
juin 1960 |
CC
BLANC (H.J.) |
17
janvier 1962 |
CC
BOILLOT (J.P.) |
27
juin 1963 |
|
Citations
Le contre amiral
Rebuffel, Commandant la Division Naval d'Extrême Orient, cite :
- A
l'ordre de la division :
le capitaine
de corvette Ritti (P.A.G.) de l'escorteur de 2ème classe La
Capricieuse.
"Le capitaine de corvette Ritti (P.A.G.) Commandant La Capricieuse
du 7 septembre 1950 au 31 octobre 1951. Au cours de nombreuses patrouilles
dans les secteurs Tonkin et Annam, s'est dépensé sans compter
pour obtenir de son bâtiment par tous les temps et dans des conditions
matérielles le plus souvent pénibles le maximum d'efficacité.
Participant largement aux succès de la Surveillance Maritime dans
la répression du trafic rebelle se distingue lors du bombardement
de Ron le 14 décembre 1950 et lors de l'opération de Oa Luat
Nam (Annam) le 17 décembre 1950.
l'ingénieur
mécanicien de 2ème classe Pauron (Y.G.D.) de l'escorteur
de 2ème classe La Capricieuse.
Officier d'élite, chargé depuis dix huit mois des services
"Machines et Sécurité" de La Capricieuse.
Grâce à sa compétence et à son allant a réussi
à maintenir continuellement en état de marche son bâtiment
malgré la vétusté de son matériel et des circonstances
de navigation très difficiles. Faisant preuve de belles qualités
d'entraîneur d'hommes a contribué très largement au
succès des missions de guerre confiées à son bâtiment.
le premier
maître mécanicien Bourgain, Pierre, matricule 4048-C-29
de l'escorteur de 2ème classe La Capricieuse.
Premier maître mécanicien de La Capricieuse, a fit constamment
preuve de remarquables qualités professionnelles pour maintenir en
état de marche son bâtiment dans des conditions rendues très
difficiles par la vétusté du matériel et les servitudes
des patrouilles en mer. Comme chef de l'équipe sécurité
a participé à de nombreux arraisonnements s'assurant ainsi
une large part du succès des missions de guerre de son bâtiment.
le maître-mécanicien
Le Runigo, Jean, matricule 175-L-31 de l'escorteur de 2ème classe
La Capricieuse.
Gradé compétent et courageux, au cours d'un an de patrouilles
sur les côtes d'Annam et du Tonkin s'est dépensé sans
compter pour obtenir de son matériel le meilleur rendement possible
malgré des conditions de travail très difficiles, participant
ainsi largement au succès des missions de guerre de son bâtiment.
le quartier-maître
canonnier Thomas, Hector, matricule 105-L-37 de l'escorteur de 2ème
classe La Capricieuse.
Excellent quartier-maître canonnier. Au cours de nombreux arraisonnements
de jonques rebelles dans des conditions souvent difficiles et dangeureuses
a fait preuve de belles qualités de courage et de sang froid.
Ces citations
comportent l'attribution de la Croix de Guerre T.O.E. avec Etoile d'Argent.
- A
l'ordre de la brigade
le maître
électricien Roignant, Joseph, matricule 2595-B-34 de l'escorteur
de 2ème classe La Capricieuse.
Gradé compétent et courageux, au cours d'un an de patrouilles
sur les côtes d'Annam et du Tonkin s'est dépensé sans
compter pour obtenir de son matériel le meilleur rendement possible
malgré des conditions de travail très difficiles, participant
ainsi largement au succès des missions de guerre de son bâtiment.
le maître
Détecteur Cousin, Maurice, matricule 22.532-T-42 de l'escorteur
de 2ème classe La Capricieuse.
Gradé compétent et courageux, au cours d'un an de patrouilles
sur les côtes d'Annam et du Tonkin s'est dépensé sans
compter pour obtenir de son matériel le meilleur rendement possible
malgré des conditions de travail très difficiles, participant
ainsi largement au succès des missions de guerre de son bâtiment.
le second-maître
canonnier Le Jort, Louis, matricule 1744-B-32 de l'escorteur de 2ème
classe La Capricieuse.
Excellent gradé canonnier, dévoué et courageux, a contribué
au succès des diverses missions de guerre effectuées par son
bâtiment depuis plus d'un an.
- A
l'ordre du régiment
le quartier
maître de manoeuvre Adam, Jean, matricule 5010-B-46 de l'escorteur
de 2ème classe La Capricieuse.
Excellent quartier-maître de manoeuvre. Au cours de nombreux arraisonnements
de jonques rebelles dans des conditions souvent difficiles et dangeureuses
a fait preuve de belles qualités de courage et de sang froid.
le quartier-maître
d'équipage Laborde, Marcel, matricule 524-R-46 de l'escorteur de
2ème classe La Capricieuse.
Excellent quartier-maître d'équipage. Au cours de nombreux arraisonnements
de jonques rebelles dans des conditions souvent difficiles et dangeureuses
a fait preuve de belles qualités de courage et de sang froid.
Ces citations
comportent l'attribution de la Croix de Guerre T.O.E. avec Etoile de Bronze.