Bribes d'histoire de la frégate Tourville

Octobre 2010 - mars 2011 : Cinq mois de mission en océan Indien
Le Tourville appareille le 4 octobre 2010 de Brest, pour une mission Agapanthe de 5 mois en océan Indien, aux côtés du porte-avions Charles de Gaulle, du Forbin, de la Meuse et de l'Améthyste. Il participe également à la lutte contre la piraterie en soutien de l'opération européenne Atalante. Il est de retour le 19 mars 2011. Il fait escale avec la Meuse en octobre 2010 à La Sude. Sur son retour, alors en escale à Malte (mars 2011), le Tourville reçoit l'ordre d'assurer l'escorte (en remplacement du Georges Leygues en avarie) du BPC Mistral, dépêché en Tunisie pour évacuer des réfugiés égyptiens venant de Libye.


Le Tourville retrouve l'Ordre de Malte pour la « Saint Jean-Baptiste »
Le 20 juin 2009, une délégation du Tourville s'est rendue au château de Versailles pour assister à la fête de la Saint Jean-Baptiste, fête annuelle de l‘association française de l‘Ordre de Malte. En début de matinée, le président de l'association française de l'Ordre de Malte, Son Excellence le comte de La Rochefoucauld-Montbel, a reçu dans l'ordre les nouveaux membres qui se sont engagés à perpétuer la tradition hospitalière au profit des malades et des plus démunis. Il a notamment insisté sur les actions en faveur de la lutte contre la précarité. Une messe solennelle s'est déroulée dans la chapelle Saint-Louis en présence du chef d'état-major de la Marine, l'amiral Forissier, du VAE Chomel de Jarnieu et du général d'armée Kelch. En tant que commandant de la frégate Tourville, le CV Ducellier, a été décoré de l'Ordre du Mérite de Malte dans la galerie des batailles du château. Les personnalités présentes, dont Mme Bachelot, ministre de la Santé et les invités ont assisté aux promotions des secouristes et ambulanciers formés par de l‘Ordre de Malte prononcer leur engagement de service dans le respect des traditions. La journée s‘est conclue par un déjeuner-buffet dans l‘orangerie du château de Versailles. (FASM Tourville 06/08/09)


Juin 2009 : Exercice FRUKUS 09
En juin 2009, le Tourville a participé à l’exercice FRUKUS 09 (FRance-RUssie-UK-USA) au coté du destroyer russe Severomorsk de la frégate britannique York et du destroyer américain Klakring.


Octobre 2008 - Février 2009 : Arrêt technique
Le 27 octobre 2008, le Tourville était mis à disposition de la société DCNS, maître d’œuvre des travaux réalisés pendant la période d’indisponibilité pour entretien (IE). Il s’agissait de la dernière IE réalisée dans le cadre du contrat CAP 2005 B101 expirant le 31 décembre 2008. La disponibilité du bassin n°3 en Penfeld a été mise à profit pour réaliser un dernier passage au bassin de six semaines. Les interventions classiques de bassin ont été réalisées : nettoyage de la carène, visite des accessoires de coque et des presses étoupes de ligne d’arbres. La moitié des lignes de travaux furent menés par les marins du bord. Le Tourville a quitté la Penfeld quelques jours avant Noël, le 19 décembre. Initialement prévue le 23 janvier, la date de fin de mise à disposition a été repoussée au 13 février en raison d’interventions sur les collecteurs vapeurs.
Filleul de l’Ordre de Malte, le Tourville a reçu une délégation de bénévoles des œuvres hospitalières du Finistère. Des acteurs de l’enseignement supérieur ont visité le bâtiment en travaux : les étudiants de l’Ecole supérieure d’arts de Brest ont retrouvé leur ancien sujet de travail et le Conseil national des universités en génie mécanique a profité de sa session annuelle pour découvrir la frégate. L’arrêt technique a pris fin le 13 février dernier après les essais en mer (réalisés les 10-11 et 12 février), date à laquelle le Tourville reprenait l’alerte opérationnelle. La frégate anti-sous-marine est partie le 23 février pour une série d’exercices dans l’Atlantique, au cours desquels elle a réalisé un ravitaillement à la mer inédit avec le bâtiment anti-pollution, l’Argonaute. Le Tourville se rendra à Portsmouth à la mi-mars pour soutenir la venue de l’Amiral Forissier, chef d’Etat major de la Marine. L’équipage ira encourager l’équipe de rugby de la Marine nationale qui affrontera son homologue anglais le 13 mars prochain. (Tourville 12/03/09)


Mai-juin 2008 : Mission dans le Grand Nord
16 mai : Le Tourville quitte Brest pour une mission dans le Grand Nord. Une première escale a lieu à Nuuk (Groenland) à la fin du mois, puis Reykjavik (Islande). Le 4 juin, il a franchi le cercle polaire. Le 11 juin, le Tourville est en visite à Severomorsk (région de Mourmansk), base principale de la Flotte du Nord de la marine russe.


Avril 2008 : Exercice Grampus
3 avril : Dans le cadre de l'exercice Grampus 2008, les frégates Latouche-Tréville, Tourville, le PR Meuse, 7 avions de patrouille maritime dont des Atlantique, et plusieurs bâtiments britanniques, américains et canadiens, partent à la chasse au sous-marin en Atlantique. Dans le rôle du traqué, le sous-marin Perle, qui aura fort à faire pour échapper à la meute à ses trousses pendant huit jours.


31 mars 2008 : Un cargo coule dans le golfe de Gascogne
L'Advance, cargo battant pavillon Saint-Vincent-et-Grenadines qui était en difficulté dans le Golfe de Gascogne depuis dimanche 30 mars matin, a coulé à 03h00 à environ 140 km au sud ouest de la pointe de Penmarch. Il se trouvait au niveau du talus du plateau continental et il a coulé entre 1 000 et 1 500 mètres de fonds. Victime d'une entrée d'eau d'origine inconnue, le cargo avait lancé un message de détresse dimanche 30 mars vers 11h00 avant de l'annuler une heure plus tard. Devant cette situation d'alerte, la préfecture maritime a ordonné l'envoi d'une équipe d'évaluation à bord du bateau, destinée à constater précisément sa situation.

Cette équipe, constituée par des marins de la frégate Tourville a été hélitreuillée par son hélicoptère vers 15h45. Au regard de ses constatations, la préfecture maritime a déployé une équipe d'intervention de marins-pompiers de Brest et d'importants moyens de pompage qui ont été hélitreuillés vers 19h30 par un Super-Frelon de la base aéronavale de Lanvéoc. Dans la soirée, l'Alcyon et l'Abeille Languedoc ont également rejoint le Tourville pour porter assistance au navire. Vers 00h15, en dépit des opérations conduites, le bateau a atteint un enfoncement important. Face à cette situation, les six membres d'équipage (quatre Lithuaniens, dont le commandant et deux Russes) et les marins-pompiers qui se trouvaient à bord ont été évacués par l'hélicoptère de la frégate Tourville sur ce bateau. Ils ont été ensuite transférés ce matin sur l'Abeille Languedoc pour être ramenés à La Rochelle où ils sont attendus dans la soirée. L'Advance transportait 67 m3 de gazole de propulsion, 1 000 tonnes de manganèse et 1 600 tonnes d'argile qui ne présentent pas de danger significatif pour l'environnement. Toutefois, des survols de la zone vont être réalisés par un Lynx et un Falcon 50 de la marine nationale pour s'assurer de l'absence effective de toute trace de pollution.


Mars 2008 : Exercice Morskoul
Du 11 au 21 mars, au large des côtes bretonnes et normandes, se déroule l’exercice Morskoul, dédié à l’entraînement mutuel des unités de la Force d’action navale basées à Brest. Les bâtiments suivant y participent : Tourville, Latouche-Tréville, LV Le Hénaff, Cdt L’Herminier, Loire, Thétis, Éridan, Persée, Sagittaire, Céphée et Pégase.


La Brigade Protection reçue par le 2e RIMa (février 2008).

Février 2008 : Entraînement de la Brigade Protection du Tourville au 2e RIMa

Dans le cadre du jumelage du Tourville avec le 2e RIMa (deuxième régiment d’infanterie de marine), la Brigade Protection du bâtiment a procédé à un entraînement au camp d’Auvours, où est basé le régiment, les 13 et 14 février 2008.

Le programme de cette sortie a été établi par la 2e compagnie du régiment (la compagnie des « boucs »). De manière progressive, l’entraînement a commencé par des rappels sur les actes réflexes et actes élémentaires du combattant, suivis d’une progression tactique où les marins ont été binômés avec les « marsouins ». Cette progression fut l’occasion de découvrir différents matériels de l’infanterie de Marine (missiles anti-char, fusil longue portée, véhicule blindé, …).

Après un dîner autour des traditionnelles rations de combat et quelques heures de repos bien mérité, la seconde journée a débuté par une marche matinale d’une dizaine de kilomètres. Celle-ci, combinée à un parcours d’obstacles en groupe avec caisses de munitions, a permis de rappeler la rusticité et l’exigence des métiers de terrain et de renforcer la cohésion au sein de la Brigade Protection. Enfin, un tir sur le champ de tir du camp d’Auvours a clôturé la partie « terrain » de cette sortie.

Le dernier soir, un repas de cohésion avec le colonel Launois, chef de corps du régiment, et les instructeurs de la 2e compagnie a contribué à renforcer un peu plus les liens de jumelage qui unissent déjà les deux unités. Rendez-vous a été donné aux « marsouins » pour une sortie à la mer à bord du Tourville durant le mois de mars…



Des élèves de l'option art et design de l'Ecole Supérieure d’Arts de Brest ont embarqué à bord
Février 2008 : Des étudiants de l'Ecole Supérieure d’Arts de Brest sur le Tourville

Lundi 4 février, treize élèves de l'option art et design de l'Ecole Supérieure d’Arts de Brest ont embarqué avec un de leurs professeurs sur le Tourville pour une semaine. Ce stage était pour eux l’occasion de mettre en application la formation acquise à l’ESAB, par le biais de la confrontation à un environnement restreint où l'utilitaire prime sur l'esthétique. Une semaine passée à bord au port-base devait leur permettre de s’approprier le bâtiment, avant d’embarquer pour une dizaine de jours à la mer, au mois d’avril.
La semaine a été organisée entre des périodes de découverte du bâtiment et de la vie embarquée, et la poursuite des cours théoriques dispensés aux étudiants par leur professeur. Après la traditionnelle visite du bord, les artistes ont entamé leurs pérégrinations à la recherche d'un modèle atypique qui pourrait les inspirer. Au milieu de la semaine, une nuit passée à bord a été l’occasion de s’accoutumer à la vie embarquée, à l’exigüité des postes, mais aussi d’assister à un exercice de lutte incendie mené par la fraction de service.
Les échanges ont été denses tout au long de la semaine, les membres de l’équipage ravis de faire partager aux étudiants leur métier au quotidien, leur milieu de travail. De leur côté, les artistes se sont montrés enchantés de cette première prise de contact, et impatients de revenir pour découvrir la vie à la mer d'un bâtiment et de son équipage. Rendez-vous en avril...


Janvier 2008 : Exercice franco-russe
Le 24 janvier, le destroyer russe Admiral Chabanenko et la frégate Tourville mènent un exercice commun en Atlantique. Les deux bâtiments ont menées des exercices de manœuvre comme la simulation d'un ravitaillement à la mer et d'échange de courrier, et des procédures de communication.


Décembre 2007 : Des « marsouins » sur le Tourville
Le 11 décembre 2007, une délégation de lieutenants du deuxième régiment d’infanterie de marine (2e RIMa), s’est déplacée du Mans à Brest, avec son chef de corps, afin d’honorer la mémoire des anciens du deuxième régiment d’infanterie coloniale (2e RIC). Ce dernier, dont le deuxième de marine est l’héritier, était basé à Brest jusqu’en 1945. De par le jumelage qui l’unit au 2e RIMa depuis un an et demi, la frégate Tourville a souhaité s’associer à cette cérémonie. Initié au mois de mai 2006, le jumelage entre les deux unités repose sur trois objectifs essentiels : l’accroissement de la connaissance mutuelle des unités, l’amélioration de l’interopérabilité des forces, et la découverte des traditions.
Ce 11 décembre 2007, quatre gerbes ont été déposées au pied du péristyle du pavillon central de l’ancienne caserne Fautras. La cérémonie a associé, à la délégation du 2e RIMa venue à Brest pour l’occasion, une délégation d’officiers du Tourville, ainsi que des membres de l’amicale des troupes de marine de Brest et de l’amicale des anciens du 2e RIMa.

Ce 11 décembre 2007, quatre gerbes ont été déposées au pied du péristyle du pavillon central de l’ancienne caserne Fautras. La cérémonie a associé, à la délégation du 2e RIMa venue à Brest pour l’occasion, une délégation d’officiers du Tourville.

A l’issue de cette commémoration, un déjeuner et une visite à bord du Tourville ont été l’occasion de renforcer la cohésion et de resserrer les liens d’amitié entre les deux unités. Les nombreuses discussions qui y ont été menées ont notamment permis d’évoquer de nouvelles pistes pour faire vivre le jumelage. La brigade de protection du Tourville a ainsi été invitée à un stage d’aguerrissement au sein du 2e RIMa, tandis qu’un nouvel embarquement d’éléments du régiment se profile. (Texte CR2 Carine Jançon)


Octobre 2007 : Exercice Spontex en Atlantique
Du 2 au 10 octobre, l'exercice de lutte anti-sous-marine Spontex rassemble des moyens importants de quatre pays (France, Grande-Bretagne Allemagne et Italie) dans le golfe de Gascogne. Coté français, les unités participantes sont les Tourville, Primauguet, Premier Maître L'her, Lieutenant de vaisseau Le Hénaff, ainsi que le sous-marin nucléaire d'attaque Casabianca, dont l'opposition contre le SNA britannique HMS Trenchant risque d'être fort intéressant.
Le contre-amiral Loïc Raffaelli (Alfan Brest), embarque à bord du Tourville avec son état-major pour diriger l'exercice. Au total, l'exercice Spontex mobilisera 1 600 marins, dont 1 010 embarqués, jusqu'au 10 octobre. Le scénario de l'exercice est classique. Dans une situation de crise, il s'agit d'évacuer des ressortissants d'un pays étranger. Les navires participant à l'opération doivent faire face à la menace sous-marine. Ils seront aussi confrontés à une menace dite « asymétrique ». Un commando venu de la terre, en l'occurrence de Belle-Ile, essaiera de s'en prendre aux navires déployés en mer.


Février-Mai 2007 : Mission en océan Indien
La frégate Tourville quitte Brest le 5 février, pour être déployée avec le porte-avions Charles de Gaulle dans le cadre de la mission « Agapanthe 07 » en océan Indien, cette mission s’inscrit dans le cadre de la mission « Héraclès Air Indien » (contribution militaire française en Afghanistan).
Arrivée en Méditerranée, la frégate est contrainte de rebrousser chemin, suite à des problèmes sur son sonar remorqué, et de rallier Toulon pour réparations. Après des essais, permettant de valider l'installation, le bâtiment rejoint le groupe aéronaval. La mission du Tourville est de protéger le porte-avions contre les sous-marins (particulièrement iraniens) mais également contre d’éventuelles attaques suicides. Une mission délicate dans des secteurs très resserrés comme Ormuz ou Bab el Mandeb, où la présence de nombreux trafiquants est parfois difficile à dissocier de celle d’éventuels terroristes. A l'issue d'une phase d’intégration des bâtiments devant travailler ensemble (mi-février à mi-mars), la phase opérationnelle avec, chaque jour, deux pontées d’avions de reconnaissance ou d’assaut, a lieu de mi-mars à mi-avril. Après la mi-avril, des exercices sont effectués avec les marines des pays riverains, notamment l'Arabie Saoudite, le Pakistan et Djibouti. En 105 jours d’absence, le bâtiment a effectué 28 807 nautiques, soit 1,3 fois le tour de la Terre, ponctué par des escales à Djibouti, Karachi, Mascate, Abu-Dhabi et Héraklion. Le Tourville est de retour à Brest le 20 mai. Après une période de permissions, l'équipage du Tourville reprend ses missions habituelles de protection des SNLE.


Octobre - Décembre 2006 : Mission en Méditerranée
Parti le 20 octobre, le Tourville se dirige vers Toulon, où il fait plusieurs escales. Au large de Toulon, il participe à l'exercice Péan au coté du Charles de Gaulle. Le Tourville participe également à une mission de présence sur la côte française avec le Dupleix et le Casabianca. Son déploiement en Méditerranée s'acheve par deux tir Crotale. Le Tourville est de retour à Brest le 17 décembre.


Mars-Juillet 2006 : IPER à Brest
Le Tourville est entré au bassin n°4 de la base navale de Brest. Cette indisponibilité périodique pour entretien et réparations (Iper), commencée depuis le 9 janvier, se poursuivra jusqu'au 29 juin. En plus du traditionnel carènage, des travaux sur les collecteurs vapeur, et un retubage partiel des chaudières, sont prévus. Après six mois d’entretien, la frégate est à nouveau prête pour reprendre la mer. D’importants travaux ont été conduits. Le Tourville est le premier bâtiment de la Marine entretenu dans le cadre du contrat «Cap 2005» signé avec DCN Service Brest. Les chaudières ont été remises à niveau, le sonar remorqué caréné et les transmissions rénovées.


Septembre 2005 : Exercice Spontex 05
Le traditionnel exercice multinational Spontex a eu lieu du 12 au 24 septembre au large de Brest. Cet exercice de lutte-anti-sous-marine a
pour objectif de repérer, localiser et neutraliser des sous-marins qui tenteraient de s'approcher de nos côtes. Au total plus de dix navires de surface, trois sous-marins, ainsi que des avions et hélicoptères ont été engagés dans la lutte. On retrouve les frégates anti-sous-marine HMS Monmouth, Tourville, le destroyer lance missiles USS Mahan, les pétroliers ravitailleurs allemand Tegernsee, et HMS Fort Victoria, le sous-marin portugais Barracuda.


Juin-Juillet 2005 : Mission en Atlantique et Manche
Le porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aéronaval, accompagnés d'une frégate britannique, appareille le 4 mai de Toulon pour une mission de deux mois en Atlantique et en Manche, qui les conduira jusqu'aux Etats-Unis et au Canada.
Au cours de ce déploiement, trois groupes aéronavals franco-américains participe à l'exercice MNME-05 (Multi National Maritime Exercise) qui se déroule au large de Norfolk du 23 au 27 mai. Les bâtiments déployés sont trois porte-avions (le Charles de Gaulle et les porte-avions américains Eisenhower et Roosevelt), 12 bâtiments de combat de 1er rang (les frégates françaises Jean Bart et Tourville, les frégates américaines San Jacinto, Donald Cook, Oscar Austin et Stoot, la frégate britannique Nottingham, la frégate espagnole Alvaro de Bazan, les frégates canadiennes Athabaskan, Ville de Québec, St Johns et Halifax), 2 sous-marins nucléaires d'attaque (le Rubis et l'USS Norfolk) et enfin le pétrolier ravitailleur Meuse.
Le Rubis et le Charles de Gaulle a également pu faire relâche dans l’immense base navale américaine. Les autres bâtiments du groupes aéronaval français ont fait escale à New-York 27 mai au 2 juin.
En conclusion de l’exercice CANFREX (Canada – France Exercice) qui s’est déroulé au large des côtes canadiennes, les bâtiments de la Task Force 473 ont fait escale à Halifax du 8 au 13 juin 2005. Le porte-avions était au mouillage tandis que les frégates Jean Bart, Tourville et Nottingham en compagnie de la Meuse et du Rubis étaient à quai dans le port militaire. Après un passage à Cherbourg les 23 et 24 juin, le groupe aéronaval participe à l'"International Fleet Review" à partir du 25 juin à Portsmouth. A l'issue de ces festivités, le porte-avions s'arrête à Brest du 30 juin au 2 juillet.


Décembre 2004 : Secours à un pêcheur blessé
Le 13 décembre, le Tourville a porté assistance à un bateau usine de pêche allemand après qu'un de ses marins se fut blessé aux deux mains. L'incident s'est produit à 200 km à l'ouest de la Pointe du Raz. En raison des mauvaises conditions météorologiques, aucun hélicoptère ne pouvait se rendre sur zone. Le médecin et une infirmière du bord se sont rendus auprès du blessé peu avant 23 h. La décision a été prise de le rapatrier au plus vite vers Brest. Le Jan Maria est arrivé au port de Brest, le lendemain, où une équipe du Samu attendait le marin-pêcheur afin de le transférer à l'hôpital. (Le Télégramme)


Octobre 2004 : Sauvetage d'un chalutier
Le 15 octobre, le Tourville se porte au secours du Red An Amzer, un chalutier du Guilvinec, en panne de moteur, à 80 km au sud-ouest de Penmarc'h. Cinq personnes sont à bord. Après une réparation de fortune, le chalutier peut rallier le port du Guilvinec, avec l'aide d'une vedette de la SNSM qui prend le relais de la frégate.


Juin 2004 : Trentième anniversaire du parrainage par l'Ordre de Malte
Scellés le 2 avril 1974 par une bulle du Frère Angelo de Morana, Grand Maître de l’Ordre, autorisant le Tourville à arborer la croix de Malte, les liens trentenaires entre le navire et son parrain ont été renouvelés le 26 juin.
À l’occasion de la célébration annuelle de la fête de la Saint-Jean, saint patron de l’ordre de Malte, la charte de parrainage a été signée au château de Versailles, dans la galerie des Batailles, en présence du préfet des Yvelines, du grand chancelier de la Légion d’honneur et du CEMM, par le comte et prince Dominique de La Rochefoucauld-Montbel, président de l’Association française des membres de l’ordre de Malte et le CV Jean-Baptiste Dupuis, commandant la frégate accompagné d’une délégation de marins du Tourville. (Brève MN)


Février 2004 : Retour à Brest
Le Tourville a retrouvé le 12 février le port de Brest après cinq mois et demi passés en mer Rouge et dans l'océan Indien. Le bâtiment avait quitté Brest le 4 septembre 2003. (Brève MN)


Janvier 2004 : Crash d'un Boeing 737
Le 3 janvier, un Boeing 737 avec s'écrase à Charm el-Cheikh (mer Rouge) à proximité de la côte égyptienne avec 148 touristes à bord, dont une majorité de français.
Deux jours après, le Tourville est sur zone, pour venir en appui des opérations de recherche menées par les autorités égyptiennes. D'autres moyens sont mis en oeuvre : un robot plongeur de la Marine nationale et un groupe de plongeurs en provenance de Djibouti. Le BCR Somme rallie également la zone de recherches pour le soutien des opérations de recherche et le support technique et logistique. Le 10 janvier, une cérémonie, à bord du BCR, a eu lieu en mer sur le site présumé du crash. Elle est marquée par l'interminable litanie de la lecture des 148 noms de disparus devant les familles par un membre de l'équipage du bâtiment. (Brève MN)


Décembre 2003 : Opération Intelstop
L'équipage du Tourville met en œuvre dans le cadre de sa mission au sein de la TF150, une équipe Intelstop. Ce terme vient d’Intelligence Stop ; il s’agit de collecter des renseignements dans la zone de patrouille en allant à la rencontre des boutres et autres petites embarcations qui y naviguent à longueur d'année. L’équipe se compose de cinq personnes embarquées à bord d’un dinghy : un chef chargé de conduire les interrogations, un opérateur arabisant, un fusilier, un mécanicien et un manœuvrier patron d’embarcation.

Mais que fait la TF150 ?

- surveillance des flux et des zones côtières;
- organisation d'opérations de visite et d'enquête de pavillon;;
- sécurisation des voies de navigation autour du détroit de Bab el-Mandeb et dans les eaux adjacentes;
- escorte d'unités précieuses.

En moins de 10 minute, l’équipe est dans le zodiac et pousse du bord. Après un rapide tour de sécurité, il vient se mettre à couple de l’embarcation et le dialogue peut débuter entre l’équipe Intelstop et l’équipage intercepté. L’emploi et l’origine de ces navires sont très divers, cela va de la grosse barque somalienne transportant des émigrés pour le Yémen au boutre de pêche yéménite voire au chalutier britannique en campagne dans la zone. Il est important d’essayer de créer un climat de convivialité et de confiance, et surtout de ne pas déraper dans l’interrogatoire. L’objectif est de collecter des renseignements sur le trafic maritime afin de quantifier la circulation maritime dans la région et de déterminer le volume de trafics illicites. Peu de francophones naviguent dans cette partie du globe. On trouve quelques anglophones mais la plupart des individus interrogés ne parlent que l’arabe. C’est ici qu’intervient l’opérateur arabisant qui permet de franchir l’obstacle de la langue et de recueillir les informations recherchées. Suivant le trafic, l’équipe peut réaliser jusqu’à cinq Intelstops en une journée, dans les conditions de chaleur et d’humidité de l’océan Indien. (Brèves MN)

Novembre 2003 : Intervention délicate sur une chaudière
Début novembre, alors que le Tourville est dans le Golfe d'Aden, intégré à la TF150, deux spécialiste de DCN Brest
Noël Kervella et Jean-Luc Le Texier ont embarqué. Leur délicate mission consistait à extraire des goujons cassés sur une bouteille du circuit vapeur se trouvant dans le vase clos, enceinte confinée autour de la chambre de combustion. Une erreur de perçage pouvait alors compromettre la disponibilité de la chaudière. Quoi de plus symbolique pour Noël Kervella, agent de DCN depuis 30 ans et responsable d'équipe de la section "bâtiments de surface" de Brest, spécialiste de ce type de machines, que d'achever sa carrière en mettant toute son expérience au profit du Tourville au milieu du golfe d'Aden ! (Brève MN)


Septembre 2003 : Intégration à l'Euromarfor
La première mission de la Force maritime européenne EUROMARFOR, sous commandement du vice-amiral d’escadre Alain Dumontet a débuté dès le16 septembre. Elle consiste en la participation à l’opération internationale de lutte anti-terroriste Enduring Freedom, au large de la corne d’Afrique. Le nouveau « Task Group » est composé de la frégate française Le Tourville et du BCR Somme ainsi que des frégates Santa Maria (Espagne) et Espero (Italie). La Force navale EUROMARFOR, créée en 1995, est composée d’unités françaises, espagnoles, italiennes et portugaises. (Site Mindef)


Septembre 2003 : Départ en mission en océan Indien
Le Tourville a quitté Brest le 3 septembre pour prendre la relève de l'aviso Commandant-Ducuing dans le cadre de la surveillance anti-terrorisme. Au cours de sa traversée, il participera aux essais de la frégate saoudienne Makkak qui poursuivra ensuite sa route vers Toulon, puis passera Suez le 21 septembre pour faire ensuite une escale à Djibouti du 25 au 27 septembre pour un ravitaillement, avant de rejoindre la mer d'Oman.


Mars 2003 : Manoeuvre en Atlantique
L'exercice Spontex 3 a pour thème la lutte anti-sous-marine dans une zone côtière. Près de 2000 hommes participent à l'exercice sur mer et dans les airs. Six navires de surface (Tourville, Latouche-Tréville, Commandant Bouan, Premier-Maître L'Her, Lieutenant de Vaisseau Lavallée) et le sous-marin nucléaire français Rubis, deux sous-marins à propulsion classique (Marsopa espagnol et U-15 allemand), trois frégates (Argyll britannique, Tjerk Hiddes néerlandaise et Asturias espagnole), trois hélicoptères français, quatre aéronefs de la 23F (Atlantique 2 de Lann-Bihoué), quatre avions alliés (P3C Orion américain, italien, allemand et canadien) se partagent entre les « Bleus » et les ennemis « Orange », dans le nord du golfe de Gascogne, jusqu'au 28 mars. L'objectif est de permettre à La Loire, bâtiment de soutien logistique engagé du côté des Bleus, de déposer des troupes, pour récupérer à terre des ressortissants civils en déjouant les attaques d'un éventuel sous-marin. (Ouest France, Le Télégramme, Cols Bleus)


Janvier 2003 : Escale à Cadix - Stage Cevaco
Après 3 jours d'escale à Cadix (Espagne), le Tourville a participé à un stage avec le Centre d'Evaluation au Combat (Cevaco), l'équivalent espagnol de la division entraînement de la Force d'Action Navale française. Les méthodes diffèrent quelque peu, tous les ordres sont donnés en anglais et les espagnol utilisent des fumigènes plus agressifs que nos machines à fumer pour simuler un feu.


Novembre 2002 : Exercice Péan
L'exercice Péan, commencé le 12 novembre 2002, a pour théâtre la Méditerranée occidentale. Outre le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle avec à son bord des Super Etendard (11F), Hawkeye (4F), Dauphin (35F), et son fidèle chien de garde la frégate antiaérienne Cassard, participaient également le pétrolier ravitailleur Meuse, la frégate anti-sous-marine Tourville, les frégates furtives Courbet et Aconit, et le sous-marin nucléaire d'attaque Améthyste. Après 10 jours d'entraînement commun, les bâtiments des marines françaises, italiennes et américaines se sont séparées le 22 novembre.


Mai 2001 : Sauvetage en mer
Dans la nuit du 1er au 2 mai, la frégate Tourville croisant au large de la Crète entend un appel radio de détresse du catamaran Alin, à bord duquel se trouvent cinq personnes de nationalité belge. La frégate se déroute aussitôt. Le cargo grec Innovateur qui se trouve dans la zone rallie le voilier et entame une opération de sauvetage; il ne peut recueillir que trois passagers, les deux derniers étant tombés à la mer. Sur demande du centre de coordination maritime grec, l'hélicoptère Lynx du Tourville décolle pour les rechercher. Les deux naufragés sont finalement hélitreuillés par le Lynx puis transportés vers l'aéroport de La Sude en Grèce. L'un deux, inanimé lors du treuillage, avait été réanimé dans l'hélicoptère par l'équipage du Lynx. (Cols bleus n°2572 du 12 mai 2001)


Avril-juin 2001 : Exercices en Méditerranée
Après 4 mois à quai dont près d’un mois en bassin pour effectuer diverses réparations, la frégate Tourville et ses 300 membres d’équipage vont quitter Brest le 11 avril pour une mission en Méditerranée jusqu’au 26 juin. La première partie de la mission sera consacrée à des exercices d’entraînement au large de Brest, le Tourville, après son escale à Beyrouth, rejoindra les eaux de la Méditerranée centrale pour prendre part à l’exercice franco-américain de lutte anti sous-marine, «Shark Hunt». Ensuite, il enchaînera sur l’exercice « Trident d’Or » qui rassemblera pas moins de 60 bâtiments de 10 nations différentes, dont le Charles de Gaulle. (Le Télégramme - 6 avril 2001)


Septembre-novembre 2000 : Mission Unified Spirit - escales à Halifax, Norfolk, ...


Le Primauguet escortera le PAN jusqu'à Gibraltar. (photo MN)

Les frégates Tourville et Primauguet ont quitté Brest le 18 septembre pour une mission au large de la côte est des USA. Avant de participer à l'exercice majeur Unified Spirit 2000, ils ont transité dans un premier temps, en compagnie d'une force navale allemande vers Halifax (Canada) où il ont fait 6 jours d'escale, puis Norfolk (USA). A l'issue, et dans le cadre de la mission à laquelle ils ont participé, les 2 bâtiments se sont entraînés à la défense antiaérienne et au contrôle d’embargo au sein du groupe aéronaval du porte-avions nucléaire américain Harry S.Truman. Un grand nombre de moyens aériens participaient également à l'exercice, dont un Atlantique de la 23F. Le Tourville a fait escale au retour à Charleston (Caroline du sud), et le Primauguet à Miami du 3 au 8 novembre. Le Primauguet a dû écourter sa campagne de quelques jours pour raccompagner jusqu’à Gibraltar, avant de remonter sur Brest, le PAN Charles de Gaulle, victime d’une avarie sur une hélice. Les frégates Tourville et Primauguet sont rentrées au port le 21 novembre.
Les deux navires ont tenu un bon rythme durant deux mois avec 13737 nautiques parcourus par le Primauguet et 12813 nautiques par le Tourville. Sur l’année, ce dernier est d’ailleurs le bâtiment qui a bénéficié du plus grand nombre de jours d’absence (203) avec 42833 milles couverts en 141 jours de mer et 13 escales étrangères. Le Tourville, a connu quelques soucis techniques les derniers jours, notamment une avarie sur la ligne d’arbre bâbord et des vibrations à la base du safran. La venue à bord, le 21 novembre, de trois techniciens de DCN Brest a permis d’ores et déjà de prévoir le calendrier des réparations à mener. (Cols Bleus n°2543 du 23 septembre 2000, 2547 du 21 octobre, 2554 du 16 décembre 2000)(Le Télégramme - 22 novembre 2000)


Juin 2000 : Exercice Baltops, escale à Kiel (Allemagne)
C'est au terme de Baltops 2000 que le Tourville, le Latouche-Tréville et le SM Le Bihan, encore intégrés à la FNFA ont fait relâche à Kiel du 16 au 23 juin. Cet exercice, qui voyait la participation de plus de 50 bâtiments de 11 nations différentes, avait pour thème le maintien de la paix entre 2 nations fictives et le contrôle d'un embargo. Le canal de Kiel, voie maritime privilégiée entre mer Baltique et mer du Nord aura permis au SM Le Bihan d'éviter un long détour par les détroits du Danemark. Le 19 juin, le CV Rollin prononçait la désactivation de la FNFA. (Cols Bleus n°2538 des 29 et 5 août 2000)


Mars 2000 : Retour à Brest
Après 75 jours de mer, le Tourville a retrouvé le quai des flottilles à Brest. Intégré au groupe aéronaval engagé dans la mission Myrrhe 2000, la frégate ASM a parcouru 22050 nautiques en 57 jours de mer, participant à des exercices avec les marines américaine, espagnole, italienne, saoudienne, émiratie et indienne. La campagne a été marquée par les escales à Djeddah, Abu Dhabi, Bombay, Vishakapatnam, La Sude, ainsi que par l'expérimentation d'un système de lutte anti-sous-marine. (Cols Bleus n°2526 du 15 avril 2000)


Février 2000 : Escale à Bombay
La présence dans le port de Bombay du Tourville (24 au 26 février) du Foch, du Duquesne et du Jules Verne (24 au 28 février) a été marquée par une considération particulière de la Marine indienne. Soixante journalistes étaient à bord du Foch le jour de l'arrivée de la TF 473, ce qui reflétait l'intérêt réel de l'opinion indienne pour la France et sa Marine.
Lors de cette visite, les esprits occidentaux des équipages de nos bâtiments ont été marqués par cette civilisation si différente de la leur, mais les images engrangées lors de ce court séjour resteront certainement parmi les souvenirs marquants de la mission Myrrhe 2000.
A l'issue de l'appareillage, le groupe aéronaval a effectué 2 jours d'exercices conjoints avec des bâtiments de la Marine indienne. (Cols Bleus n°2522 du 18 mars 2000 / photo Marine nationale)


Février 2000 : Exercice franco-émirien Golfe 2000 - escale à Abu Dhabi
Le Golfe a été le théâtre, du 31 janvier au 10 février 2000, d'un exercice franco-émirien rassemblant une douzaine de bâtiments des deux marines sous les ordres d'un commandement binational. Le scénario de l'exercice décrivait une crise qui conduit les Émirats Arabes Unis (EAU) à faire appel à la France. Un adversaire conduit plusieurs agressions sur des installations industrielles des Emirats et prend position sur une île au large d'Abu Dhabi. Les forces coalisées mènent alors des opérations afin de rétablir la souveraineté des EAU.
Sur les 5500 militaires français engagés, 3600 marins étaient répartis à bord du Foch, du Duquesne, de la Meuse, du Tourville, du Jean de Vienne, de l'aviso Commandant Blaison, de la Foudre, de l'Emeraude et d'un Atlantique 2. De son côté, avec 900 hommes engagés, la marine émirienne a mis en oeuvre les frégates Abu Dhabi et Al Emirat, la corvette Murageb, 3 patrouilleurs et 3 chalands de débarquement, deux Super Puma ASM et deux sections de fusiliers commandos. La partie lutte sous la mer a eu lieu du 6 au 8 février en mer d'Oman. Golfe 2000 s'est terminé le 9 février à bord du Foch à Abu Dhabi par une cérémonie militaire en présence de nombreuses autorités des deux pays. (Cols Bleus n°2520 du 4 mars 2000)


Janvier 2000 : Opération Myrhe : Exercice avec la Marine saoudienne, escale à Djeddah
La TF473 a participé les 26 et 27 janvier a un exercice bilatéral avec les frégates Abha, Madina et la pétrolier ravitailleur Boraida. L'activité a été précédé d'une escale à Djeddah du 24 au 26 janvier, première visite d'un groupe aéronaval français dans ce port. Ont été exécuté notamment, un Préram entre la Meuse et le Boraida, une traque de l'Emeraude par les frégates Tourville, Duquesne, Madina et Abha, un strike de Super Etendard sur ces même frégates. Un exercice SAR en coordination avec un bâtiment saoudien porte-hélicoptère. (Cols bleus n°2518 du 19 février 2000)


Janvier 2000 : Opération Myrhe pour la Task Force 473
Le Groupe aéronaval formé autour du porte-avions Foch et composé de la frégate Duquesne, du PR Meuse et du BAP Jules Verne sera en opérations en Méditerranée, en océan Indien et en Atlantique du 15 janvier au 30 avril 2000. La frégate Tourville et le SNA Emeraude prendront part à la première partie de la mission jusqu'à la fin février. Des avions de patrouille maritime devraient apporter leur soutien à la TF 473 en Grèce et dans la zone nord de l'océan Indien. La présence sur le Foch d'un détachement Puma Resco de l'armée de l'Air concrétisera le rapprochement interarmées dans le domaine du Sar (Search & rescue) de combat. Au total, ce sont près de 3 000 marins, 6 bâtiments et 29 aéronefs français qui seront engagés dans cette mission de longue durée. (brèves site MN - janv 2000)


26 juillet 1999 : Passation de commandement
Le CV Lacoin a pris la succession du CV Giaume au commandement de la frégate Tourville. (Le Télégramme - 27 juillet 1999)


Avril 1999 : Retour à Brest
Partie le 5 février dernier pour participer à un exercice en Océan Indien, la frégate anti sous-marine Tourville est revenue le 19 avril 1999, après avoir finalement assuré durant un mois la surveillance anti sous-marine à proximité des côtes du Monténégro. Entré dans le port militaire vers 10 h 30, le navire s'est amarré à côté de la frégate Duguay-Trouin et son équipage a pu recevoir les familles à bord sur les coups de 11 h . La frégate Tourville avait quitté Brest dans le cadre d'un échange avec une autre frégate toulonnaise qui, elle, avait mis le cap sur les Etats-Unis ; le navire brestois intégrant à sa place le groupe du porte-avions Foch. Initialement attendu en Océan Indien, le groupe avait du mettre le cap le 17 février sur l'Adriatique, afin d'assurer sur zone la présence française devant l'aggravation de la situation au Kosovo. (Le Télégramme - 20 avril 1999)


Mars 1999 : Le Tourville quitte la TF470
La frégate anti-sous-marine Tourville, a quitté le 19 mars la Taskforce 470, à laquelle elle prenait part depuis plus d'un mois en mer Adriatique. Selon des sources officielles, elle a quitté le groupe aéronaval composé du porte-avions Foch, du pétrolier-ravitailleur Meuse, du bâtiment atelier polyvalent Jules Verne et de la frégate britannique Somerset pour de simples raisons de calendrier, et parce que les forces alliées qui croisent au large du Kosovo disposent de suffisamment de frégates anti-sous-marines. Elle a donc été remplacée par la frégate anti-aérienne Cassard.
Après un ravitaillement à la mer opéré par la Meuse, le bâtiment a fait escale à Patras (Grèce) du 20 au 24 mars avant d'entamer une mission de présence en Méditerranée orientale avec des escales prévues à Rhodes (29 mars au 2 avril) et Alexandrie (3 au 7 avril). Puis, elle mettra le cap sur Toulon qu'elle ralliera les 11 et 12 avril pour ravitaillement. Le retour dans son port-base est prévu le 19 avril en fin de matinée après une relâche de trois jours à Valence (Espagne - 13 au 16). (Le Télégramme - 26 mar 1999)


Mars 1999 : Opération Trident
Le 26 avril, la Task Force 470 aura dépassé le cap des trois mois de mission en Adriatique. Depuis le 24 mars, le porte-avions Foch participe au dispositif de frappe aérienne sur des objectifs militaires en République fédérale de Yougoslavie. Les Super Etendard et Etendard IVP embarqués à bord du Foch sont employés au rythme de dix à seize sorties opérationnelles par jour. En pratique, lors des missions d'attaque au sol, les avions d'assaut opèrent par patrouille de deux, tandis que le premier illumine la cible grâce à son pod laser, le second largue sa bombe guidée. Depuis le début de la mission, ont participé à la protection du Foch les frégates Cassard, Montcalm, Surcouf, Tourville et HMS Somerset, ainsi que les sous-marins d'attaque Saphir et Améthyste ; et pour le soutien logistique, les pétroliers ravitailleurs Meuse et Var et le bâtiment atelier polyvalent Jules Verne. (Cols bleus n°2483 du 24 avril 1999)


Mars 1999 : Escale à Rhodes avec l'aviso Commandant Bouan
Les deux bâtiments ont effectué une escale commune du 30 mars au 2 avril à Rhodes. Ces quatres jours achevés ils ont appareillé de conserve pour un entraînement mutuel. (Cols bleus n°2483 du 24 avril 1999)


Décembre 1998 : Signature d'un accord militaire Franco-britannique sur le Tourville
Dans le cadre du sommet franco-britannique de Saint-Malo portant sur la Défense Européenne, les ministres de la défense des deux pays se sont retrouvés vendredi 4 décembre 1998 pour la signature d'un accord portant sur la gestion commune des situations de crise. C'est à bord des frégates Birmingham et Tourville, amarrées à couple dans le bassin Vauban, que les ministres ont paraphé les documents entérinant la coopération entre les deux armées. Cet accord implique la mise en place de liaisons permanentes entre les états-majors militaires des deux pays de façon à améliorer leur capacité à planifier et à exécuter des opérations en réponse à des crises concernant leurs intérêts mutuels.(Cols bleus n°2466 déc 1998 - photo Marine nationle/SM Peschel)


Octobre 1998 : Exercice JMC 98.3 - Stage Reco - Escale à Falsane et Edinburgh
Le 21 octobre 1998, le Tourville appareille pour rallier Falsane, port base des SNLE britaniques. Le but : mettre un point final à son stage de remise en condition avec le concours de bâtiments de marines alliées. Dès le 26, l'exercice JMC 98.3 déroule son scénario, le théâtre d'opérations se situant au nord ouest de la mer d'Ecosse, au large des îles Minch. (... ...) Falsane, première escale : un immense arsenal militaire situé au fond d'un loch à une quarantaine de kilomètres de Glasgow. Patience, souplesse et endurance de l'équipage sont soumises à rude épreuve mais finalement récompensées en fin d'exercice par le bref séjour que le Tourville effectue à Edinburgh du 7 au 9 novembre. Cette dernière escale n'aurait pas été ce qu'elle a été si le Tourville n'avait pas accosté sur le même quai que le Biltannia, l'ancien yacht de la famille royale de Grande-Bretagne, désormais transformé en musée.(... ...) Lundi 9, 16 heures, poste de manoeuvre à la machine pour appareillage. L'écluse de Leith franchie, notre escapade britannique et interalliée prend fin et la Tourville, tournant résolumment le cap vers Brest, s'apprête à réintégrer le circuit opérationnel après huit mois d'abscence pour Iper et essais. (Cols bleus nov 1998 et Cols Bleus n°2468 janv 1999)


Août 1995 : Essais du SLASM
Après 6 mois d'installation, les essais à la mer du premier SLASM (Système de Lutte Anti Sous- Marine) ont démarré en juin à bord du Tourville. Les 3 premières semaines ont permis de valider les systèmes de manutention. La bonne navigation des antennes, en particulier du corps remarqué (10 tonnes), a été vérifiée début août à différentes vitesses. Le bruit propre des différentes antennes a été mesuré en zone calme. Aux essais techniques succéderont 4 semaines de campagne avec SNA pour achever l'ensemble des essais. (Emergence 1995)


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