Les
principaux radars du BEM Henri Poincaré
Le
Gascogne (Nb=2)
Opérationnel sur le Henri Poincaré dès 1980, ce radar de trajectoire
(type cassegrain) de 4 mètres de diamètre fut conçu pour suivre les essais
du M4 et couvrir la phase de "black out" des répondeurs. Il fonctionne en
bande C monopulse, puissance de crête 500 kW (puissance moyenne de 5 kW),
portée de 600 km en écho de peau sur une SER de 1 m2 et de 400 km sur répondeur.
Le
Savoie
Ce radar installé lors de la refonte de 1973-74, permet l'analyse des
leurres exoatmosphèriques emportés sur le M20 et le S3, adaptés
à la gamme de fréquences des radars ABM d'alerte avancée.
Il a été modernisé en 1982. D'un diamètre de 8 mètres,
l'antenne parabolique permet de "photographier" un cortège balistique en émettant
en bande P monopulse, puissance de crête 150 kW (puissance moyenne 23 kW). Sa
portée en écho de peau sur une SER de 1 m2 est de 400 km.
Radar Savoie |
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Radar Stratus |
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Radar Gascogne |
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Le
Stratus
Ce radar bi-statique possède deux antennes de 5 mètres de diamètres; l'un est
un émetteur, l'autre un récepteur. Ce dispositif conçu par l'ONERA, a était
embarqué sur le Henri Poincaré en 1990. Il fonctionne en bande L et permet
des analyses fines comme le sillage des têtes et autres objets rentrant dans
l'atmosphère.
La collaboration
du BEM Henri Poincaré aura été essentielle
:
- pour les études amont liées au développement des systèmes (tirs Grannos, Belissima,
EBE, EBR, BB5, VLP) ;
- pour la poursuite de satellites et la surveillance de l'espace ;
- pour l'expérimentation de systèmes divers au profit d'organismes autres que
la DEN : Télécommunications, moyens de navigation, centrales à inertie.